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Citations sur Le Gros, le Français et la Souris (18)

En réalité, je regrettai de ne pas avoir une gigantesque presse pour réduire en bouillie des gens aussi moches. Certains jours, comme aujourd'hui, le monde était plein de gens moches, jusqu'à la nausée.
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Quand on annonce une condamnation à mort, il souffle toujours un vent glacé. Mais quand la sentence est une promesse sans date d’exécution, la peur reste congelée dans le temps.
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Cette fille est tellement belle que ma main est partie toute seule et je n’ai pas pu l’arrêter : je suis allé directement faire de l’exercice pour me passer l’envie. La branlette, ça te transforme en dégénéré et ça affaiblit les os.
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Bien. Je fis donc ce que je viens de dire : je pressai le nez d’Antonio Capriano Muller – Tony, pour les amis – pour qu’il s’étouffe un petit peu. Le Français lui enleva alors le chiffon de la bouche et lui enfourna le goulot de la bouteille d’alcool entre les dents.
Le vieux s’étrangla quand le liquide lui descendit dans le gosier et commença à faire des bonds à la manière d’une grenouille sur une poêle brûlante. Il paraissait impossible de le maintenir au sol. C’était comme se trouver au cœur d’un tremblement de terre ou chevaucher le tigre, selon les paroles de Mao (le Français adorait recourir à cette formule pour justifier presque tout). Un instant, je cessai de lui boucher le nez pour le laisser respirer. Aussitôt, le Français me cria « Vas-y ! » et je recommençai à appuyer, avec pas mal de difficulté, car le visage du vieux glissait comme une savonnette du fait de l’abondance de ses larmes. Logique, l’alcool pharmaceutique est particulièrement fort, et il faut avoir un gosier de Russe pour l’avaler sans pleurer.
(Trop de détails ? Profitez-en. Soulignez-les avec un crayon comme si c’était un cours de formation continue. Recourir à un professionnel reviendra toujours beaucoup plus cher.)
Je ne sais pas combien de temps s’écoula. Peut-être quinze ou vingt secondes. Je sais que cela me suffit pour jeter un coup d’œil à la villa et apercevoir la silhouette d’Isabel passant devant une fenêtre et se découpant sur le rideau comme sur une peinture japonaise.
Quand il eut avalé une bonne partie de la bouteille, Capriano Muller se mit à trembler et fut plus facile à contrôler. Le Français le retourna face contre terre et s’assit sur son dos en lui tordant le bras.
– Phase numéro trois, camarades.
– Comment, ce n’est pas « la phase C » ? s’exclama la Souris avec ce mouvement de tête qui lui venait de l’époque où il parvenait encore à éviter les K.-O., et qui lui était resté comme un tic.
– C’est la même chose, espèce de taré, lui dis-je.
Avec affection, car en fin de compte, c’était un malheureux. Quoique, parfois, je me demandais si la Souris ne se faisait pas plus bête qu’il n’était. Ses courts-circuits soudains paraissaient être en relation avec ses moments de lucidité.
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Une femme comprend rapidement qu’il vaut mieux perdre sa voiture qu’être violée.
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Je découvris le plaisir qu’il y a à se dépasser, à aller plus loin, là où la fatigue et la douleur cèdent le pas au pouvoir absolu que l’on acquiert sur soi-même. Le pouvoir sur les autres n’en est qu’une pâle copie.
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Elle portait un bikini blanc qui provoquait un choc dans la poitrine. Le bas était une flèche qui, partant de sa taille, pointait vers son entrejambe. Toute femme aurait affirmé qu’elle avait quelques kilos en trop, tout homme aurait reconnu qu’elle était celle qui peuplait ses insomnies.
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Avec le pouvoir, on peut modifier les résultats et jusqu’aux règles du jeu elles-mêmes : naître, vivre, mourir sont toujours les manifestations de quelque dieu éphémère et sans pitié, qui, en abaissant le pouce, condamne à vivre ou à mourir.
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Avec l’argent que je possédais, j’aurais pu survivre de longues années mais une personne qui ne travaille pas est toujours suspecte.
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Les femmes ont plusieurs façons de se dévêtir, du manque total d’érotisme de la routine quotidienne jusqu’à la provocation factice du strip-tease sur scène. Mais entre ces deux extrêmes, il y a une façon de procéder où le corps se dénude comme si les yeux qui l’observent étaient des mains sur la peau. Cette façon de se déshabiller est celle destinée à un amant parcourant du regard chaque recoin du corps de la femme.
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