Je précise tout de suite que je suis mangeur de viande et le resterai, sans état d'âme. Et je n'ai pas besoin d'être conforté dans cette position.
Mais je trouve le livre de Monsieur Ariès (qui n'est pas le premier que je lis à ce sujet) très intéressant, clair et documenté.
Je comprends qu'il ne plaise pas à ceux dont il attaque les positions. Après tout, Piketty et
Michea ne sont pas très populaires dans les milieux patronaux.
Que dit Ariès ? .
Le veganisme n'est pas un régime naturel pour l'homme et est mauvais pour sa santé.
Les protéines animales sont irremplaçables, au moins sous forme d'oeufs et de laitages.
Le veganisme ne se confond pas avec l'antispecisme,même s'il lui sert souvent de cheval de Troie.
L'antispecisme se propose de subvertir l'ordre naturel et les équilibres du vivant. Il est donc antinomique de l'écologie qui se soucie en premier de la conservation des milieux et des équilibres naturels.
Dans sa recherche de nouvelles définitions de l'humain, de l'animal, du vivant, des frontières entre eux, l'antispecisme se heurte à des apories incontournables qui conduisent à une véritable culture de déshumanisation et de mort et sont la négation de tout humanisme.
Je suis prêt à lire tout ouvrage se proposant de réfuter les thèses d'Aries. Pour mes faibles lumières, elles semblent convaincantes ( j'ai dit des l'abord d'où je parlais).
Et, en tout état de cause, les diplômes et la carrière universitaire de l'auteur ne permettent pas d'écarter d'un revers de main ses analyses sur la philosophie de l'antispecisme, ses présupposés et ses conséquences ; il est permis de penser qu'il est au moins capable de comprendre les écrits qu'il analyse et attaque
Bien sûr, je n'espere convaincre personne par ma faible analyse d'un ouvrage qui vaut beaucoup mieux.
Je m'attendais à des attaques. Je n'ai pas été déçu, j'en ai eue, de la part d'un individu avec lequel j'ai eu le tort d'essayer d'argumenter. Si je ne l'avais pas bloqué, la discussion n'etait pas prête de finir.