>
Critique de Takalirsa
Le récit est en partie raconté par le chat Nana et j'ai trouvé très drôle son point de vue sur les humains et ses commentaires mordants. Il raconte sa rencontre avec Satoru Miyawaki et comment il en est venu à quitter la rue pour s'installer chez lui. Cinq ans plus tard, on comprend que cette cohabitation forcée s'est muée en tendre complicité, Satoru semblant comprendre son chat au-delà des mots (« Bravo Saturu, tu comprends les choses, toi, c'est pour ça que je t'aime »).
La recherche d'un nouveau foyer pour Nana est motivée par une mystérieuse raison (même si l'on en a une petite idée). Qu'importe, c'est avant tout l'occasion, entre maître et félin, d'un road trip qui leur fait découvrir et partager plein de nouvelles et jolies choses (« On est les plus grands voyageurs du monde ! »).
La première escale les mène chez un ami d'enfance avec qui Satoru évoque le souvenir d'un chaton trouvé dans un carton dont Nana est le portrait caché, ce qui nous éclaire sur le coup de coeur qu'il a eu pour ce dernier.
La deuxième escale m'a semblé beaucoup moins intéressante. L'auteur s'étend sur un camarade de collège de Satoru qui, à part nous éclairer sur la mort de ses parents, n'apporte pas grand-chose à l'intrigue. Il en va de même pour les retrouvailles avec le couple d'amis lycéens : il y est surtout question de jalousie amoureuse. Les points de vue alternent entre les différents protagonistes (mis à part Satoru lui-même) autour de récits sans relief, ponctués heureusement par les interventions de Nana qui cherche à faire savoir son avis à ces stupides humains, déterminé à rester avec son maître (« Moi je suis juste venu en voyage avec Satoru, je n'ai jamais eu l'intention de me faire adopter »).
La dernière étape les mène chez la tante ayant recueilli le jeune homme à la mort de ses parents. Là encore, plusieurs longueurs selon moi, même si la maladresse de la vieille femme avec le chat est très drôle. Par contre j'ai trouvé la fin du voyage émouvante. Quant à l'épilogue, il souligne l'inéluctable roue du temps et la continuelle passation d'une vie à l'autre.
La recherche d'un nouveau foyer pour Nana est motivée par une mystérieuse raison (même si l'on en a une petite idée). Qu'importe, c'est avant tout l'occasion, entre maître et félin, d'un road trip qui leur fait découvrir et partager plein de nouvelles et jolies choses (« On est les plus grands voyageurs du monde ! »).
La première escale les mène chez un ami d'enfance avec qui Satoru évoque le souvenir d'un chaton trouvé dans un carton dont Nana est le portrait caché, ce qui nous éclaire sur le coup de coeur qu'il a eu pour ce dernier.
La deuxième escale m'a semblé beaucoup moins intéressante. L'auteur s'étend sur un camarade de collège de Satoru qui, à part nous éclairer sur la mort de ses parents, n'apporte pas grand-chose à l'intrigue. Il en va de même pour les retrouvailles avec le couple d'amis lycéens : il y est surtout question de jalousie amoureuse. Les points de vue alternent entre les différents protagonistes (mis à part Satoru lui-même) autour de récits sans relief, ponctués heureusement par les interventions de Nana qui cherche à faire savoir son avis à ces stupides humains, déterminé à rester avec son maître (« Moi je suis juste venu en voyage avec Satoru, je n'ai jamais eu l'intention de me faire adopter »).
La dernière étape les mène chez la tante ayant recueilli le jeune homme à la mort de ses parents. Là encore, plusieurs longueurs selon moi, même si la maladresse de la vieille femme avec le chat est très drôle. Par contre j'ai trouvé la fin du voyage émouvante. Quant à l'épilogue, il souligne l'inéluctable roue du temps et la continuelle passation d'une vie à l'autre.
