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Critique de 5Arabella


Dans ce livre, comme dans les dames de Kimoto, l'histoire d'une famille, surtout représentée par les femmes se déroule. Mais nous sommes dans un tout autre milieu familial : au départ, de propriétaires moyens, aisés mais non richissimes, puis suite aux choix de vie de la mère de l'héroïne principale, Tomoko, dans un milieu urbain, de prostituées et de geishas. Puis de commerçants, puisque Tomoko se dirige vers les carrières d'aubergiste puis de restauratrice. Et là aussi nous avons une évolution historique, de coutumes et de valeurs dans ces milieux, l'histoire du Japon en filigrane, en particulier la guerre.

Je pense que ce roman est moins intéressant, le personnage de la mère (Ikuyo) est peu sympathique mais surtout peu fouillé et vraisemblable. Et les rapports mère-fille au final moyennement intéressants, Tomoko reprend toujours sa mère après de nouvelles frasques et lui passe ses caprices, tout en la détestant par moments, puis en se détestant de la détester....

C'est un peu mécanique et répétitif, pas de véritable évolution ni de véritable profondeur. Alors qu'au début le personnage de Tomoko semblait prometteur, il y a des éléments prenants dans l'enfance, les rapports avec la grand-mère, la demi-soeur, le beau-père....Le plus intéressant ce sont les éléments sur la formations d'une geisha, sur les us et coutumes du milieu, les évolutions du métier....Mais au final Tomoko ne reste pas geisha très longtemps. de même la description de la vie pendant la guerre, puis de sa reprise après, est instructive et passionnante.

Malheureusement dans son projet de nous montrer un certain milieu et une période de vie du Japon par le biais d'une famille, les personnages de cette dernière ne sont pas assez convaincants sur l'ensemble du livre, ce qui nuit à la structure du roman, et le fait paraître un peu artificiel.
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