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L'auteur, né en 1964, a écrit de nombreuses pièces de théâtre. Ce livre est le prétexte pour décrire Berlin juste après la réunification, à travers le regard d'un jeune homme attachant et resté un peu naïf malgré ses quatre ans de prison. Son incompréhension et ses “illusions perdues” sont aussi celles des “esticots”, nom familier désignant les Allemands de l'Est. Arjouni manie le verbe avec une “chaude” ironie et nous conduit doucement mais sûrement aux limites de l'espoir du héros, forcé de fuir ce pays devenu « un labyrinthe inextricable où toute quête d'identité est devenue impossible ».
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