Ekhö Monde miroir, tome 6 : Deep South

Quand il y a de la séparation dans l'air...

Yuri en a marre d'être le larbin de Fourmille alors qu'il a des sentiments pour elle et qu'elle est sans doute trop timide pour avouer les siens. Yuri part donc développer ses idées scientifiques loin de Fourmille mais toujours accompagné du Preshaun. Fourmille n'a de toute façon pas le temps de s'ennuyer car elle part en tournée avec une de ses recrues et va y vivre de nouvelles aventures avec quelques secrets à la clef. Arleston en profite pour continuer à nous faire visiter et ce sera l'Amérique ce coup-ci.

Dernier tome édité pour le moment mais je souhaite longue vie à cette série très originale aux décors somptueux si proches de la réalité mais en même temps, si éloignés avec des dragons, des écureuils particuliers...

Comme vous l'aurez compris, Ekhö est une superbe série dans un univers étrange mais très intéressant. Il me tarde de connaître la suite des aventures de ce trio (Fourmille, Yuri et Sigisberg le Preshaun). J'espère qu'il nous réserve encore de belles surprises sur cet univers et les capacités si particulières de Fourmille. Je vous conseille donc très fortement de découvrir cette série si intrigante par bien des aspects. Pour ma part, je vais suivre avec attention les prochaines publications et sans doute l'acheter pour la garder dans ma bibliothèque.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)

Sur Ekhô, c'est un peu comme sur la Terre...sauf évidemment que ce n'est pas la Terre et que dans un monde sans électricité, forcément, il y a a tout un autre moyen de communication et de transports, entre autres. Sinon, sur Ekhô, comme sur Terre, les habitants adorent écouter de la musique et lorsque celle-ci est de la chanson à texte, dénonciatrice et provocante, le tout chanté par une belle jeune femme aux nombreux autres atouts que celui de la musique, les gens adorent. Bref, ici c'est la chanteuse Soledad qui remporte le trophée : Ce qu'elle veut faire entendre au travers de ses textes, ce sont la lutte contre l'avortement et, par la suite, le viol de sa mère par un pasteur qui plus est alors vous imaginez un peu le scandale ! Fourmille Gratule, notre héroïne, chargée de faire la promotion de sa tournée, va avoir bien du mal à ce qu'on la laisse chanter et je vous laisse deviner pourquoi.Lorsque certaines vérités qui dérangent sont clamées un peu trop fort, il y en a certains que cela dérange...Yuri, de son côté, amoureux fou de Fourmille commence à sérieusement se poser des questions sur la relation car il faut dire que la seule et unique fois qu'ils l'ont fait, eh bien Fourmille n'était pas vraiment elle; Enfin, c'était son corps mais pas son esprit et là, si vous avez du mal à me suivre, c'est qu'il faut absolument que vous vous plongiez dans cette série.

Un graphisme extrêmement bien travaillé et très coloré et avec un scénario assez original et je dirais même on ne peur plus contemporain, ce qui est assez original pour une série à tendance fantastique ! A découvrir !

♫ En mi soledad ♪ Laisser glisser… ♪ En mi soledad ♪

Non, ici il n'est pas question d'Opispo mais de la chanteuse Soledad (comme le titre d'Opispo) qui a des soucis avec la ligue de la Foi, un espèce de groupuscule qui prône des tas de choses en contradictions avec les paroles de la chanteuse et de son mode de vie.

Ceux de la Foi veulent laver plus blanc que blanc et être plus catholique que le pape, si tant est qu'il y ait un pape sur le monde miroir d'Ekhö…

Ce tome revient sur la fusion thaumique entre Yuri et Fourmille et notre Preshaun Sigisbert de Motafiume voudrait avoir plus de détail sur cette fameuse nuit, ce que Yuri ne veut pas lui révéler, bien entendu.

On sent bien dans ce tome que Yuri voudrait avouer ses sentiments à Fourmille, mais celle-ci n'en a cure, ne voit rien venir ou préférerait l'utiliser comme un sex-toys grandeur nature ce qui fait que notre roux préféré va aller voir ailleurs sur l'herbe est plus verte, emportant avec lui ses petits oiseaux bleus gazouilleurs.

N'oubliez pas que sur le monde miroir d'Ekhö, l'électricité n'existe pas et que ce monde, miroir du nôtre, utilise les animaux (dragons et autres bêtes fantastiques) pour se déplacer ou communiquer.

Comme tout le stock d'album de Soledad a été vandalisé, Fourmille a l'idée géniale de partir en tournée avec elle et d'enregistrer on live ! Et on descend dans l'Amérique profonde, celle du Sud et des rednecks.

Les dessins sont magnifiques, les couleurs chaudes et profondes, mais je trouve qu'Arleston donne le sentiment de survoler un peu différent sujet sans vraiment l'approfondir.

Que ce soit avec les espèces d'illuminés de la foi, les groupuscules religieux, les gens qui voudraient nous faire revenir en arrière, le viol, tout est survolé en peu de temps et on passe vite à autre chose, comme si nous étions encore à l'époque de la censure et qu'il ne fallait pas trop s'attarder sur certains sujets sensibles.

Certes, nous sommes dans de la bédé humoristique, mais malgré tout, il n'y a pas de mal à shooter là où ça fait mal puisque l'on aborde certains travers de nos sociétés.

Une fois de plus, Fourmille va prendre l'âme d'un mort et devenir lui, parlant comme lui, ce qui était assez chiant à cause de tous les "fuck'n" utilisés.

Un tome aux paysages somptueux, avec des Preshaun bien présent mais un tome en deçà de ce que j'ai connu. de plus, fallait pas être grand clerc pour deviner le truc avec le révérend Fox, ça m'a sauté aux yeux tellement le truc est éculé de chez éculé.

Malgré tout, on passe un bon moment de lecture, mais je trouve que l'on joue moins avec les sauts de personnalité de Fourmille, que son enquête sur le révérend Fox est trop rapide et que le secret de Soledad, on s'en doutait un peu.

Notre Yuri est peu présent puisqu'il s'est éloigné de Fourmille et tente, tout seul de son côté, de monter un truc avec des petits oiseaux bleus permettant de transmettre des messages : Touïte.

Un album en demi-teinte par rapport aux précédents qui avaient placé la barre très haute.

Cela ne n'empêchera pas de découvrir avec plaisir la suite des aventures thaumique de Fourmille et Yuri et de voir si Sigisbert va trouver matière à son étude…

Lien : https://thecanniballecteur.w..

Sur Ekho, Fourmille est l'agent d'une jeune star qui a bien du mal a assurer ses concerts face à la vindicte religieuse, effectivement dans ses chansons elle milite pour le droit à l'avortement.

C'est avec plaisir que nous retrouvons Fourmille et Yuri dans l'étrange monde miroir d'Ekho. Enfin Yuri un peu moins puisqu'il décide de quitter Fourmille pour tenter ses propres expériences.
Nous voyageons cette fois-ci dans le sud des USA : le Texas, la Louisiane...
L'esprit d'un mort prend de nouveau possession de Fourmille mais je trouve que l'intérêt y est très limité pour cet album. Mais ça donne un ton léger et humoristique. Cette fois-ci Fourmille n'aura pas à résoudre une sombre histoire de décès. Elle devra aider sa jeune vedette à faire sa tournée. Et sous le ton léger et plein d'humour de l'histoire ont effleure la liberté d'expression et le sectarisme religieux.

Le dessin est toujours agréable, très lumineux et coloré.

Une nouveau tome toujours plaisant.
J'aime beaucoup cet univers décalé du notre où on retrouve foule de petits détails de notre quotidien version Ekhö. Les auteurs se font toujours plaisir.
J'ai trouvé ce tome plus abouti que les autres. L'histoire en elle même est assez simple mais plus creusée que les enquêtes rapides des tomes précédents. Ici on ne s'éparpille pas trop avec les preshauns et l'heure du thé, la relation entre Yuri et Fourmille, ou encore la Fourmille possédée. Bien sur c'est présent mais sans prendre la moitié des pages, ce qui nous laisse le temps de peaufiner l'histoire. Car ici les preshauns sont partis du décor, Yuri n'est pas très présent, et Fourmille ne se prend que pour un Texan qu'une bonne fois pour toute, sans rien vouloir résoudre mais qui intervient dans l'histoire et casse ce qui pourrait être un peu linéaire.
J'ai trouvé Fourmille plus sympathique que dans les autres tomes. Elle avait une tendance à m'énerver. Elle est un peu superficielle. Avec Yuri ils sont un peu stéréotypés. Sigisbert est un peu absent mais il n'en est que plus drôle car il apporte une touche d'humour sans trop en faire.
Les dessins sont lumineux et esthétiques.