Ekhö monde miroir, tome 9 : Abidjan-Nairobi Express

Fourmille et Yuri dont envoyés en Afrique afin de résoudre le mystère de la perte capillaire des preshauns.

Un neuvième tome sympathique à lire, du genre zéro prise de tête. Des personnages sympathiques, de l'aventure, de l'humour et un dessin coloré.
Mais à côté de ça une histoire simpliste sans réelle surprise, un côté un peu cucul de certains dialogues et un humour parfois trop potache.
Mi figue mi raisin donc mais depuis quelques tomes on a bien compris la direction de la série et donc on s'attend exactement à ce que l'on lit. Un petit moment de détente où les neurones seront au repos!

Moi qui me plaignais que les tomes 8 et 10 soient de moins bonne qualité comparés aux premiers, voilà que le tome 9 (que j'avais sauté par inadvertance) sauve les meubles.

Comparé aux premiers tomes de la série, il est nettement en deçà de ce que Arleston nous offrait en début de saga, mais après deux tomes en demi-teinte (8 & 10), celui-ci semble génial.

Du moins, il est correct et semble plus travaillé que le dernier en date.

Perdre ses poils, pour un Preshaun, c'est la honte absolue et eux, ils savent tomber raide mort de honte.

À qui profite le crime ? Pourquoi est-ce que cette perte de pilosité intervient-elle après un passage à Abidjan et surtout, pourquoi est-ce que cette maladie touche essentiellement les Preshaun appartenant à la caste des Authentistes, ceux qui se laissent aller à leur vraie nature ?

Pour enquêter sur les poils, rien de tel que d'envoyer à Abidjan notre chère Fourmille et Yuri pour mettre fin à ces morts et éviter une guerre entre les castes de Preshaun.

On a de l'humour, des références à notre monde, des petites piques dirigées vers les chasseurs qui vont dézinguer des animaux en Afrique car ils sont à la recherche de sensations fortes, ainsi que des Preshauns qui se sentent toujours attaqué sur leur mode de vie, un peu comme certains humains qui voient des attaques contre eux tout le temps (ou des complots les visant).

Pas de temps mort dans l'album, nous avons une vraie enquête, des pistes que l'on remonte, des indices recherchés, une rencontre avec un seigneur de la jungle et un hommage à la nourriture et les taxis brousses.

Alors non, ce n'est pas le meilleur, alors oui, les trois premiers sont les plus mieux, mais dans l'ensemble, celui-ci est correct et est clairement plus jubilatoire que les tomes 8 et 10 qui étaient fadasses comparé à ce chouette tome 9.

Lien : https://thecanniballecteur.w..

Même si d'un point de vue global, cette série demeure sympathique, je ne peux m'empêcher d'éprouver quelque lassitude à la lecture de ce tome 9.
Je prends plaisir à retrouver nos trois personnages favoris mais le récit de ce tome ne suffit à renouveler cette série là où il y en aurait besoin. Les auteurs se contentent de reprendre telle quelle une formule déjà bien éprouvée et qui fait la force de la série, mais j'ai vraiment eu le sentiment de relire un énième tome précédent. L'action se déplace certes en Afrique, mais le déroulement de l'histoire reste toujours le même. Fourmille Gratule est possédée par l'esprit d'une défunte, qui ne trouvera le repose que lorsque celle ci aura résolu le mystère qui entoure sa mort.
Les péripéties sont nombreuses, l'humour est toujours présent et l'attachement aux personnages demeurent, même si ici Yuri Podrov reste légèrement en retrait ( l'accent étant mis sur les Preshauns), les graphismes sont toujours aussi généreux,( et je note pour une fois qu'ils ne s'attardent pas plus que ça sur les formes généreuses de l'héroïne), mais la magie semble s'épuiser , en tous cas en ce qui me concerne.
Il faut reconnaître qu'il s'agit là d'une série pas prise de tête et qu'elle ne prétend pas philosopher sur la nature humaine. En l'ouvrant, on sait qu'on va passer un bon moment de lecture, de détente, mais cela s'arrête là...

Dans ce tome, Fourmille est missionnée par le Vatishaun pour une enquête sur une malédiction dépoilante qui menace les Preshauns du monde entier. Elle part à Abidjan et va être plongée dans l'univers des griots sur les traces d'une plante mystérieuse et dangereuse.
On retrouve un peu du fil conducteur principal du tome 5 avec les différentes castes de Preschauns. Les graphismes ont toujours des couleurs chatoyantes et les décors de l'Afrique d'Ekhö sont sublimes. J'ai beaucoup aimé cette immersion dans les contes oraux africains associée à la technologie steampunk des écureuils savants. Un bon coup de pied qui relance mon intérêt pour le tome suivant.

Quel plaisir de retrouver les dessins de Barbucci!!

Ekho est une série que j'apprécie beaucoup pour ses dessins. Des dessins toujours aussi sexy et foisonnants de détails. le petit bémol, c'est que je trouve dommage que l'histoire n'avance pas...c'est vrai que dans ce tome on reprend un peu le fil conducteur amorcé dans le premier et le sixième tome mais cela reste encore très superficiel. Fourmille à quand même pour mission de reprendre le "trône" des preshaunes et Yuri devrait peut-être envisager son retour ou sa relation avec Fourimille...

De fait, j'aurais aimé que la relation entre Fourmille et Yuri soit plus approfondie...or elle est ici montrée comme une simple passade nécessaire à la survie de chacun dans ce monde ou encore une relation très libérée (ou comme le dit Yuri, libérée du côté de Fourmille...). Ce type de relation peut être très intéressante si elle est exploitée...J'apprécierai également que Yuri est un peu plus de caractère mais bon...^^'

En bref, un plaisir de retrouver l'univers, les personnages et les dessins. Je souhaite juste que le prochain tome passe à la vitesse supérieure ^^'