AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Davalian


Il existe des séries de BD qui vous séduisent et vous font une forte impression dès le premier album. Lanfeust de Troy appartient à cette catégorie. Dès que l'on commence la lecture de L'ivoire du Magohamoth l'on comprend pourquoi il s'agit d'une série à succès.

L'univers de Troy est empreint de magie (tout le monde a un pouvoir bien particulier), avec ses références propres et surtout ses créatures : dragons apprivoisés, Troll enchanté… le propos est riche et inspiré. Les personnages sont tout aussi attachants. Si certaines mécaniques sont un peu convenues (ainsi la relation entre Lanfuest et Ci'an, ou Nicolède figure type du mentor), très rapidement les pépites affleurent (notamment la relation entre Cixi et Lanfeust).

L'ambiance générale est ici originale navigant entre humour (les créatures qui ne marchent que lorsque les personnages chantent pour les faire avancer), des références et postures grivoises (Cixi est particulièrement douée dans ce registre en nous offrant quelques séquences mémorables… dès le premier album !) avec en prime des scènes sanguinolentes avec des détails macabres (les boyaux d'une bestiole déchiquetée, des membres découpés, des litres d'hémoglobine).

Le scénario concocté par Christophe Arleston part sur une base classique avant de s'éloigner des poncifs du genre pour nous offrir tout un tas de belles surprises. L'album parvient à surprendre, tout en posant les premières bases de la série. Certains échanges sont savoureux à souhait et méritent à eux seuls d'être découverts ! Que tout cela est inspiré !

Les dessins de Didier Tarquin sont assez particuliers. Ils sont beaux, certes et les couleurs joviales nous permettent de nous attacher directement à la série. Mais il reste toutefois ici comme une impression d'inachevé. Vivement la suite !

Si vous hésitez encore à tenter l'aventure, soyez certain que cet album va vous convaincre. Attention toutefois à prévoir le budget et la place en conséquence : outre la série principale, il faut composer avec des séries parallèles. Mais qu'importe, puisque le plaisir et l'amusement sont au rendez-vous !
Commenter  J’apprécie          180



Ont apprécié cette critique (17)voir plus




{* *}