Je crois que c'est l'album que les lecteurs aiment le moins, et c'est peut-être mon préféré. Il est effectivement d'un ton plus sérieux que les deux précédents, et c'est ce qui me plaît. L'humour potache de la série, c'est sympathique, mais à la longue ça peut devenir un rien fatiguant. Donc je trouve que cette petite pause permet de mieux installer l'histoire dans un contexte redoutable ; après tout, il s'agit de combattre un ennemi prêt à tout pour conquérir le monde, donc il semble logique que les personnages ne soient pas toujours à la fête et que s'installe une ambiance un peu moite. Et jusque là, bon, oui, on avait vu Lanfeust être torturé et mutilé atrocement, mais les actes de Thanos restaient confinés à de petites escarmouches dont notre équipe se sortait toujours assez bien. Avec Averroès, on passe un cap. L'attente de la bataille, puis la bataille elle-même sont bien menées, et la fin du récit coïncide avec la fin d'un monde. Et bien entendu, l'humour n'a pas disparu, ou ce ne serait plus Lanfeust. Il est juste moins prégnant qu'auparavant.
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Après avoir affronté les pirates dirigés par Thanos, Lanfeust et ses amis se dirigent vers le Castel Or-Azur afin de mettre la main sur l'épée avant que d'autres n'y parviennent. C'est sans compter le destin, bien décidé à contrarier notre fine équipe.
Le scénario nous épargne un long voyage un bateau pour nous offrir qu'un court intermède qui marque le point de départ de nouvelles péripéties. Dès le démarrage, l'album nous offre des planches de toute beauté et notamment la scène du naufrage qui fait franchement froid dans le dos. Fort heureusement l'on pourra compter sur Hébus pour alléger l'atmosphère.
Tout le reste de l'album est également placé sous le signe de l'imprévu issu d'une imagination aussi fertile que facétieuse. Que dire des autres séquences ? Sinon qu'elles vont vous décomplexer de déguster des crustacés et des découvrir les us et coutumes des baronnies. Il faudra du temps pour arriver jusqu'au fameux castel… et celui-ci est admirablement rempli. le lecteur, quoique préservé, pourra ressentir certains sentiments partagé par les personnages et découvrir un nouvel ennemi. Quel talent ! Réunir tout cela en si peu de planches : bravo !
Outre la scène du naufrage, les dessins offriront également une belle surprise en fin d'album. N'y voyez aucun clin d'oeil bien sûr… le scénario lui est excellent d'un bout à l'autre. Et c'est avec plaisir que l'on découvre la dernière facétie de Cixi. Ah, la scène du bain…
Ce troisième album est une réussite ! Bien meilleur que le précédent, il donne véritablement envie de connaître la suite… et il faut reconnaître que le coup du « la suite au prochain numéro » est ici très habilement placé !
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A la recherche de l'épée au pommeau en os de magohamoth, Lanfeust et ses compagnons d'aventure se retrouvent, après quelques aventures maritimes dans les baronnies, en quête du chevalier Or-Azur.
C'est toujours avec le même dynamisme et le même humour que ce tome défile sous nos yeux pour notre plus grand plaisir.
Les auteurs font des choix judicieux et maîtrisent bien le timing pour nous éviter toute lassitude. Toutefois, ce tome se passant loin d'Eckmul, la principale bonne idée de la série-les pouvoirs souvent rigolos-ne sont quasiment pas exploités. Mais, par contre, cet épisode recèle quelques scènes des plus épiques, comme celles du siège d'Or-Azur, un grand moment tant narratif que graphique.
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Ce troisième tome des aventures de Lanfeust est dans la lignée des précédents : une quête, des combats, de la magie, et un soupçon d'humour.
Lanfeust et ses acolytes partent ici à la recherche de l'épée du chevalier or-azur.
On retrouve les mêmes points forts (le scénario) et les mêmes points faibles (le dessin un peu faiblard, l'humour à tendance machiste).
Pas désagréable mais pas transcendant non plus, donc...
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Troisième aventure de Lanfeust et de sa fine équipe. Ils sont à la recherche de l'épée d'Or-Azur qui pourra donner à Lanfeust le pouvoir ultime. Mais ils ne sont évidemment pas les seuls à la vouloir cette épée et seront donc au coeur du combat du royaume de Castel or Azur.
Rythme effréné, aventures rocambolesques et palpitantes, sans oublier le soupçon d'humour inimitable, c'est toujours un plaisir de relire une histoire de notre héros.
Un petit bémol sur le dessin cependant qui aurait gagné à « préciser » un peu plus les choses...
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Cixi : J'aime bien l'aventure, mais là ça commence à bien faire ! Monstres, pirates, dragons, tempêtes ... Y'en a assez.
C'ian : Toi aussi tu as envie de rentrer au village et de trouver un bon mari ?
Cixi : Ah non ! J'en ai pas marre à ce point !
- Hébus, tu pourrais nous aider au lieu de faire la sieste.
- Jamais un troll n'a travaillé. Je ne trahirai pas ma race.
En mer d'Hécule, les tempêtes sont terribles. Un sage a présenté un ouvrage ésotérique démontrant que les plus hautes vagues atteignaient une hauteur représentant 777 fois la longueur de ses œuvres complètes rangées côté à côté sur une étagère.
Son calcul était faux : il avait omis d'y inclure l'épaisseur du volume dans lequel figurait l'exposè. (pl. 11)
- Lanfeust : Hep ! Petit ! Y a-t-il un médecin dans le village ?
- Gamin : Vous voulez dire pour soigner les gens qui ont mal comme vot' dame qui pisse le sang, là ?
- Lanfeust : Oui ! Alors ?
- Gamin : Y' a bin mon grand-père, c'est lui que les gens vont voir avant de crever. Enfin, il les tient en vie le temps qu'ils payent, quoi.
- Nicolède : C'est bien un médecin.
Les Baronnies fonctionnent suivant un système social assez simple : Les Barons s'affrontent, les Chevaliers se battent, les Soldats se font tuer, et les Serfs travaillent dur pour nourrir tout le monde.