AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,7

sur 149 notes
5
0 avis
4
11 avis
3
6 avis
2
2 avis
1
1 avis
Aimant beaucoup l'héroic fantasy, je me suis laissée attirer par cette série que mon mari possédait dans sa bibliothèque. Ici, après une page de présentation des personnages principaux que nous allons découvrir tout au long de cette aventure, le lecteur est directement plongé au coeur des forêts d'Opale et, plus particulièrement, au village de Drummor où l'agitation bat son plein. En effet, l'arrivée d'un étranger sur un immense animal volant est au centre des discussions. Ce dernier est venu consulter Melchior, un vieil homme réputé dans les cinq royaumes pour son talent de verrier, un artisan aujourd'hui plus communément appelé ophtalmologiste.
Mais le village de Drummor a une autre occasion d'être en fête puisque l'on annonce la venue d'un barde, chose qui ne s'est pas produite depuis très longtemps. Aussi, ne serait-ce qu'un hasard si ce barde se présentait ce jour-même alors que Darko, le fils du verrier commence à devenir un homme ?

Un premier tome assez prometteur dans lequel, en même temps que Darko lui-même, le lecteur apprend ses origines et la tâche à laquelle il est destiné depuis toujours.
Un graphisme bien travaillé, riche en couleurs et un scénario avec une pointe d'humour non déplaisante. A découvrir !
Commenter  J’apprécie          180
Opale est un monde de forêt et un monde où règne un clergé tout puissant grace aux pierres magiques. Mais ils font plus régner la terreur que la lumière qu'ils prêchent.
Il existe une prophétie. Elle dit qu'un jeune garçon, descendant de Cohars l'hérétique, ramènera les Titans sur la terre et avec eux la paix et l'amour.

Bon évidemment dis comme ça ça respire un peu le conte bisounours mais pas du tout. Il y a beaucoup de massacre, de cruauté gratuite ou pas, et de violence. le temps y est d'ailleurs plutôt sérieux même si beaucoup de petites touches d'humour viennent ponctuer le récit.
Sur le fond le départ reste très classique. Un monde clérical et donc injuste avec cette prophétie annonçant un libérateur... Bon néanmoins c'est très plaisant à lire, et les héros sont attachants.
J'aime bien le monde inventé, toujours très vert où l'on ne voit que des arbres, des arbres, des arbres.

Les dessins sont sympas, pleins de détails. Les cases fourmillent d'onomatopées rendant presque les pages bruyantes!
Commenter  J’apprécie          120
Les forêts d'opale ou la tentation de la fantaisie, un titre alternatif qui correspond assez bien à ce que l'on ressent en lisant cet album. Au premier contact, les dessins paraissent fouillés mais sévères très sévères. La ligne, très claire, en est d'une maigreur toute ascétique. Dans les premières planches, on trouve la somme des petits détails répétitifs un peu lassante et on perçoit le manque de ce quelque chose que l'on essaye de cerner mais sans jamais vraiment s'avouer que finalement les dessins, ou tout bêtement le scénario, sont tout simplement ennuyeux. Pas de nymphette en bas résille, en bikini super court ou en décolleté ultra plongeant pour relancer l'intérêt, c'est peut-être un peu ce qui rend l'ensemble si pénible au premier abord. Il faut bien l'avouer la vie dans l'héroïque fantasy, et surtout dans le village barbare de Drummor (le nom lui-même est déjà par sa seule sonorité le signe d'un profond ennui), est particulièrement sobre pour ne pas dire franchement barbante sans un peu de torture ou un bon massacre de temps en temps (pour tout dire, c'est même généralisé à la planète entière s'il faut en croire le scénario puisque, contrairement aux villages gaulois, les bardes sont rares et itinérants, donc ce n'est pas la fête tous les samedis soir, bien au contraire !). Heureusement au bout de quelques pages, on est servi : un pontife local aussi bouffi que barbu crame la main d'un ados. Un bon début, ça ne fait que commencer. On est déjà pris par l'histoire. Faute d'érotisme, on a droit à de la violence aussi bien morale que physique. Un peu plus loin, à quelques pages de là, un autre pontife du clergé moins local, fait massacrer un village entier pour se baigner dans une rivière de sang de manière à dynamiser son épée de flamme (pas un sabre laser, juste une épée en ferraille standard qui crache des flammes de temps en temps, les psychanalystes de tous les bords auront retranscrit l'image dans leur système interprétatif perso, moi je n'en dis pas plus). Pour l'équilibre de la justice et relancer un peu la violence (faute de faire l'amour, on fait la guerre), le groupe qui s'était adonné au génocide local, se fait lui-même exterminer; y compris deux benêts de chevalier de lumière qui n'avaient pourtant pas participé ni de près ni de loin au joyeux massacre. Mais, bon, ils y passent quand même dans le feu de l'action. Et pour le compte, c'est un guerrier ressemblant à un "prédator" hollywoodien qui se colle à la tache d'éradiquer tous les malfaisants ce qui justifie le sous-titre de l'album puisqu'il doit être invoqué par l'intermédiaire d'un bracelet magique. Évidemment, il est parfaitement invincible, ce qui le rend tout aussi ennuyeux qu'il est moche.

Encore une série que je ne suivrai pas tant elle me colle un cafard monstre. Coup de chapeau au coloriste, ceci dit.

Post Scriptum :
la seule chose vraiment marrante, c'est l'importance que prennent les onomatopées au fil des pages. D'un timide "flap ! flap !" qui se cache en arrière plan à la première page, derrière une scène très recherchée, on passe à des "OUMPF! HEY!" plus présents qui partagent l'image avec un seul personnage quand il ne s'agit pas d'un "VZIINGK!" très coloré qui dépasse même des bords du cadre de la vignette. On a même droit à un "AAAAAAAAAA" géant en dégradés de rouge qui se déploie sur deux vignettes passant devant le sujet principal de la seconde (est-ce que c'est assez clair ? c'est la première scène de torture, le jeune qui se fait rôtir la main). Puis, timidement, de nouveau, la sonorisation passe en mode discret : page douze un personnage est haché menu en poussant un très petit "ÏÏÏK" tout noir, pour revenir en force sur la fin de l'album. Je passe sur la description des pages 26, 27, 37 et 43 à 45...
Commenter  J’apprécie          120
Au village de Drummor, dans le monde des forêts d'Opale, vit Darko, fils de Melkior un réputé maître-verrier capable de produire des verres de lunettes que les chasseurs viennent chercher de fort loin quand leur vue commence à baisser. Un jour, un barde, Maître Urfold arrive dans le village accompagné de sa fille, Sleilo. Ils doivent présenter aux villageois un spectacle racontant la légende des titans. Mais les prêtres de la Lumière ne l'entendent pas de cette oreille. Ils veulent éradiquer l'ancienne religion dont Urfold et Melkior sont les représentants. Muni d'un carnet contenant un savoir secret, d'un bracelet serti d'une pierre de magie et d'un sortilège lui permettant d'invoquer « Ghörg », un monstrueux guerrier imbattable venu d'une autre dimension, Darko quitte son village en compagnie du barde et de sa fille pour échapper aux prêtres et commencer une vie d'aventures...
Cet album de pure fantaisie est esthétiquement fort réussi. Très élégants dessins, couleurs délicates, magnifique coup de crayon. L'intrigue démarre cependant de manière un peu simpliste et limite BD pour ados. le lecteur comprend trop bien de quel côté sont les bons et les mauvais. L'ensemble reste néanmoins intéressant ne serait-ce que pour la découverte de ce monde imaginaire, pour les rencontres avec des personnages hauts en couleurs, pour les situations improbables et pour les possibilités diverses de développement qui peuvent apparaître par la suite. Donc un premier tome assez réussi qui permet d'attendre le suivant en espérant que le scénario sera un peu plus fouillé et l'humour toujours présent.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
Commenter  J’apprécie          110
Décidément Arleston devient une référence BD pour moi. J'aime ses univers.
Ici l'histoire est certes classique, mais bien traitée à mon goût. le héros est voué à évoluer et grandir, puisqu'il est ici tout jeunot et innocent. Ghorg est assez génial, j'adore !
Les dessins sont absolument magnifiques. L'humour est présent, le méchant très méchant, certains personnages qui se rendent compte qu'ils ont été manipulés sont intéressant.
Encore une réussite de BD Fantasy pour cet auteur ! (euh, en lisant une autre critique qui utilise un peu trop le "on" et pas assez le "je", il faut préciser que c'est une BD classée "ado", donc pas érotique et pas vouée à l'être, forcément. Tout le monde n'est pas totalement obsédé et n'a pas envie de voir des scènes torrides dans ses BDs. Hallucinant de généraliser de la sorte... Et pour les remarques sur les onomatopées, relisez donc les Astérix, avec les Paf, les Chboing, les Shhhh, et on en reparle après... C'est quand même un truc de BD, normal, quoi...)
Commenter  J’apprécie          80
Je sais bien que cette série peut apparaître comme une pâle copie de Lanfeust de Troy du même scénariste. Les personnages forment une petite équipe diverse et variée et vont affronter un grand méchant. C'est exactement le même schéma ce qui est exaspérant à la longue, j'en conviens aisément !

Cependant, il n'en demeure pas moins qu'on passe un bon moment de lecture d'autant que les dessins sont plutôt réussis aussi bien dans les décors que les généreux contours des personnages. Je trouve que Pellet est le meilleur dessinateur avec qui Arleston ait pu s'associer le temps d'une saga. Son travail est juste et précis. J'ai bien aimé également le travail de colorisation. C'est d'une beauté remarquable !

Arleston a le véritable don de savoir bien raconter les histoires et on se laisse prendre assez facilement. Je ne suis pas farouchement contre les bd commerciales à partir du moment où la qualité est au rendez-vous.

Je reproche cependant à cette série un manque manifeste d'idées nouvelles et un ralentissement du rythme à partir du troisième opus ainsi que des personnages hyper stéréotypée finalement sans envergure et sans psychologie propre. La légèreté ambiante enlève tout caractère dramatique à cette histoire. Nous savons déjà que nos héros s'en sortiront sain et sauf et que le méchant sera puni à la fin. Par ailleurs, certains des lieux évoqués ne figurent pas sur la carte géographique ce qui n'est pas très réfléchi.

Le 6ème tome semble entraîner une petite cassure à ce scénario où un méchant va en remplacer certainement un autre. le mal est partout ! C'est également un tome assez sanglant qui ne fera pas dans la compassion. Je trouve que tout cela redonne de l'intérêt pour la série. Il y a beaucoup moins d'humour au vu des événements tragiques qui se produisent. le 7ème tome sera un peu dans cette continuité. On change néanmoins de décors pour celui des montagnes de la dorsale. On commence à découvrir le secret de la disparition des titans.

Le 8ème tome nous déplace dans une autre dimension avec des cercles infernaux qui n'a plus rien à voir avec le monde des forêts. Beaucoup de choses ont changé et on sent que le dénouement est proche. Cependant, il n'y a pas de réelles surprises à la lecture de ce tome. On aimerait bien que les choses se concluent rapidement au risque de perdre sa saveur. Je commence réellement à détester les séries à rallonge.

En conclusion, je dirais que les forêts d'Opale font partie de ces séries d'héroïc fantasy que j'aime bien lire et conserver. Cela se relit avec toujours autant de plaisir sans rien perdre de sa magie. Il faut juste savoir conclure à un moment donné. Cela sera chose faite dans le 9ème tome. Il est vrai que la saga avait un peu perdu de sa saveur avec la mort du principal méchant à savoir le pontife Xarchias. Une conclusion un peu maigre et sans surprise. Comme dit, Arleston ne sait pas comment conclure ses séries en beauté. Ceci dit, dans l'ensemble, on passera un bon moment de divertissement.

Note Dessin: 3.5/5 - Note Scénario: 3/5 - Note Globale: 3.25/5
Commenter  J’apprécie          70
Que dire de neuf sur ce tome 1 des forêts d'Opale qui n'ait déjà été dit....?? J'apprécie le fait que l'on rentre directement dans le vif du sujet, les personnages sont placés dans l'action presque immédiatement et de ce fait le lecteur se retrouve lui aussi embarqué dans une aventure dont il n'en sait pratiquement rien. Les personnages sont vite présentés, leur personnalité s'étoffera, j'imagine, au cours des tomes suivants. J'aime les dessins, ils sont beaux, clairs, les cases sont lisibles et ne nuisent pas à la compréhension générale. Seul défaut que je retrouve malheureusement dans nombre de bd ou roman de fantasy, l'histoire tourne encore autour d'un seul personnage, un ado, élu seul capable d'endiguer le mal. et pourtant sans m'en rendre compte, je finis ce premier tome avec plaisir, emporté par les événements. Et direction le suivant.
Commenter  J’apprécie          70
Avec un scénario simple et efficace les deux auteurs effectue une bonne entrée en matière dans l'univers des forêts d'Opale. L'univers est pourtant très manichéen. Les méchants ne sont pas nuancés et même très mauvais, je trouve cela dommage. Je ne suis pas non plus friande de la couleur. L'album peut être une bonne entrée dans l'univers de l'héroïc fantasy pour les novices du genre.

Challenge Bande Dessinée 2020
Commenter  J’apprécie          60
Un Lanfeust plus sombre qui prend bien. Il a ses particularités mais la magie prend bien. L'univers se développe gentiment et respecte les classiques du genre fantasy. Un jeune héros qui se découvre un destin, un vieil homme sorcier qui l'aidera, une charmante jeune femme qui est son amour caché, un pote costaud ( ici un démon) qui règle tout à coup de tatane, un méchant ignorant et un autre machiavélique.
Sans prise de tête et au dessin léché.
Commenter  J’apprécie          50
Dans le petit village de Drummor, vivent Darko et son père, un artisan verrier très réputé, notamment pour ses lunettes. Mais l'Église de la Lumière est à la recherche de Darko pour l'empêcher de réaliser une prophétie redoutée.

Si j'adore la SFFF, j'ai un peu moins d'atomes crochus avec la fantasy, parce que je trouve qu'elle peine vraiment à se renouveler au point de s'auto-digérer. Et bien avec ''Les forêts d'Opale'', on est en plein dans cette cohue de clichés beaucoup trop vus et revus : un élu, une prophétie, un papa qui se fait tuer pour sauver son fifils, des religieux méchants (et gras pour certains, histoire de bien montrer que l'église se gave...), des pouvoirs magiques, une fille sexy, un vieux sage, un viking, un orque (non pardon, un Predator en armure, mais c'est tout comme), la traditionnelle carte made in ''vraiment pas d'imagination entreprise''... c'est bon, on a tous les clichés ! Avec en prime des peuples sous-développés, un remake de Star Wars VI avec les Ewoks (tout près d'un village qui s'appelle Emdor, histoire de bien faire dans la subtilité), une allusion aux pieds puants... Ce bouquin n'apporte strictement rien de neuf, ce n'est qu'une succession de clichés recyclés à l'infini.

J'ai également eu un peu de mal à lire la police de caractère utilisée, certaines lettres ont des inclinaisons un peu bizarre, ce qui les fait se coller les unes aux autres.

Côté dessins, j'avoue que je n'ai pas accroché. C'est du grand classique, j'ai trouvé que ça manquait de charme.

Au final, cette BD est un énième recyclage de fantasy sans saveur. le seul truc que j'ai bien aimé, c'est Ghörg, mais il n'apparaît que très peu.
Commenter  J’apprécie          40




Lecteurs (508) Voir plus



Quiz Voir plus

Lanfeust de Troy

Quel métier exerce Lanfeust ?

Aubergiste
Epéiste
Forgeron
Fermier

14 questions
104 lecteurs ont répondu
Thème : Lanfeust de Troy, tome 8 : La Bête fabuleuse de Christophe ArlestonCréer un quiz sur ce livre

{* *}