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Critique de belette2911


J'ai découvert cette bédé un peu par hasard et je n'ai pas regretté d'avoir entamé la collection, si ce n'est qu'il faut attendre assez bien entre deux tomes.

Heureusement, il me reste le Lanfeust Mag pour découvrir les publications en avance...

Bon, pour ceux qui débarquent et qui ne connaissent rien de l'univers de Darko :

- C'est qui Darko ? C'est le petit nom de Dark Vador ?

- Mais, non, grand malin ! Darko, c'est un joli garçon blond dont on ferait bien son quatre heures. Plus sérieusement, c'est celui-ci a découvert qu'il était le descendant direct de celui qui a fait fuir les Titans. Enfin, c'est ce que la religion officielle, appelé Lumière, affirme. Chez nous, la lumière, c'est Electrabel. Oups, pardon, digression.

- Et il vit où, ce beau blond ? Encore chez ses parents ? C'est laquelle la marche qui grince ? On ne sait jamais que j'irais lui rendre visite dans sa chambre, la nuit...

- le blondin vit sur Opale, c'est un monde couvert d'une luxuriante forêt et sachez que Darko est orphelin, sauf si on compte son tonton et sa frangine qui ferait sortir les yeux des orbites du grand loup de Tex Avery.

- Et ?

- Et bien, notre Darko est donc parti (depuis le tome 1) à la recherche des Titans afin que la lumière redevienne ce qu'elle était : une force de bonté (et non une source d'éclairage *rires*). C'est donc une aventure d'héroïc fantasy, une quête à la recherche de la lumière.

Dans ce quatrième tome, il ne se passe pas grand-chose en terme d'histoire si ce n'est que le terrain n'est plus la forêt luxuriant, mais soit la ville, soit la mer. Faut varier les paysages.

L'histoire se déroule à Nénuphe (ar ?), où nos héros sont mis en prison dès leur arrivée en ville. Pas droit à un avocat, pas de garde-à-vue et pas de droit de l'homme non plus.

Dans ce tome, Darko, sa frangine, celle qui a des gros seins et le vieux sage, vont avoir fort à faire dans cet épisode.

Notamment avec ce que je considère comme les véritables stars de cet album : les monstres aquatiques que vous pouvez admirer sur la couverture. Là, ils vont donner du fil à retordre à nos héros.

Ah, j'oubliais, Darko, bien que mignon, est blond, donc, parfois, il est un peu neuneu. Comme tous les héros...

Le dessin est toujours aussi beau et c'est, assurément, le point fort de cette série.

Du côté scénario, Arleston nous ressort les recettes habituelles qui ont fait son succès, pas de révolution à attendre de ce côté là. C'est dans les vieilles casseroles que l'on fait les meilleures soupes.

Comparée au tome 3, cette aventure fait un petit peu (je dis bien "un petit peu") avancer l'histoire, avec notamment quelques petites révélations sur certains personnages :

On découvre un peu plus la personnalité du "grand méchant", le pontife Xarias. Et pour que le film soit réussi, le méchant doit être à la hauteur. Celui là n'est pas mal dans son genre, assoiffé de pouvoir, voulant tout contrôler, voulant être le plus fort, le plus...

Non, le méchant ne se nomme pas "Darko" avec un "S" à la place du "D". J'viens d'vous dire qu'il se nommait XARIAS.

Notre héros se découvre aussi des talents de magicien - mais ils sont balbutiants et il ne les maîtrise pas bien.

Ce tome finissait sur une interrogation en ce qui concerne le démon amical qui protège Darko.

Et oui, une fois par mois, Darko, le petit veinard, peu recevoir l'aide d'un démon. Pratique lorsqu'on est aux prises avec des méchants.

En plus, son démon, il est marrant ! Et là, i va affronter un adversaire à sa mesure (enfin!), notre démon Görgh.

A découvrir !

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