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EAN : 9782302062849
48 pages
Soleil (04/10/2017)
4.01/5   61 notes
Résumé :
Sangre pourchasse Fesolggio sur Tarasque, où les plus talentueux artistes protègent la population des fluves assassines. Jadis, le jeune Fesolggio était de ceux là, un peintre et un sculpteur de génie, dont le charme et le talent en avaient fait la coqueluche de la noblesse. Aujourd'hui, c'est un alcoolique, un raté oublié de tous que Sangre va retrouver. Mais quel intérêt de lui donner la mort sil l'attend avec impatience ? C'est l'artiste virtuose que Sangre veut ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Comme prévu on suit le schéma de la vengeance avec 1 tome = 1 cible = 1 mort, et ce n'est peut-être pas plus mal car à l'image de son mentor Jack Vance le scénariste Christophe Arleston se lassent rapidement des voies qu'il arpente du coup il éprouve souvent de grandes difficultés à rester cohérent et à tenir la route sur la longueur… Dans ce tome 2 consacré à Fesolggio l'inexorable fâcheux on nous présente un monde plus vancien tu meurs avec la planète Nivesque sur laquelle sévissent les mystérieuses Fluves qui haïssent la laideur au point d'obliger les habitants à ce protéger avec des talismans artistiques… Dans ce monde où l'art est question de survie, on forme massivement des artistes dont les meilleurs d'entre eux sont des héros dont les aristocrates de la capitale Tarasque s'arrachent les services. Et dans ce monde Fesolggio 50% Monet 50% Van Gogh a été un héros parmi les héros car il a été le seul a avoir été récompensé par Fluves par une pluie de joyau, avec le Prince Da Gartiello 50% Mozart 50 % Beethoven…

Même si on reste dans le remake de "La Geste des Princes Démons" de Jack Vance, j'aurais pu et j'aurais dû adorer ce tome 2 globalement assez pour ne pas dire très bien fait car on élimine toutes les explications du tome d'exposition. Mais voilà cela m'insupporte de voir les auteurs continuer de jouer à la poupée Barbie avec leur héroïne Mary Sue puisqu'ils ne ménagent pas leurs efforts pour l'affubler de tenues diverses et variées mais toujours plus ou moins courtes (pour ne pas dire relevant du fétichisme) pour mieux la déshabiller ensuite : que la plaie soit du fan service boobesque devenu au fil du temps l'un des marques de fabrique de Christophe Arleston ! L'intérêt vient du tome vient du fait qu'on s'intéresse plus à la victime qu'à l'assassine et pour un peu on aurait plus de sympathie pour le sombre écumeur que pour l'adolescente bimboo et boobée en quête de vengeance, sauf que c'est bancal il manque les flashbacks les plus intéressants (la triste sort de Moanna, la manière dont il a trompé les ligats pour échapper à son monde, son passage parmi les Sombres Écumeurs, son retour sur son monde et sa déchéance finale). Et puis l'évolution de Sangre ne me plaît pas : au lieu d'achever son ennemi elle le reconstruit en lui offrant tout ce dont il a toujours rêvé pour mieux le faire souffrir en lui retirant tout… C'est une très bonne idée mais dans l'exécution j'ai trouvé qu'il y avait trop de différences entres les états d'âme de Sangre et ses actes finalement aussi cruels que tordus : cela aurait pu être bien, mais il manque un gros truc pour faire d'elle le nouveau Edmond Dantès (et puis c'est livrer un bellâtre en pâture à des créatures interdimensionnelles, c'est un peu extrême même à l'époque de #metoo et #balancetonporc)...

En bref bien meilleur que le tome 1, mais je reste encore trop sur ma faim pour lâcher les étoiles. Néanmoins je le conseille et le recommande sans aucun souci (et a fortiori pour les amateurs de l'auteur) !
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En commençant ce tome, je me suis demandée où était Sangre et qui étaient ces nouveaux personnages par rapport à elle. On l'apprend au bout de quelques pages mais au début, cela surprend, d'autant que l'on a aucun repère temporel... Et puis, malgré le titre de ce tome, je ne me souvenais plus qui était le premier des Écumeurs à subir la vengeance de Sangre. Elle y va d'ailleurs tout en finesse et en ingéniosité.

Arleston nous a encore une fois créé un univers original avec des mondes différents et leurs particularités distinctes que l'on va découvrir au gré des voyages de Sangre pour débusquer les différents Écumeurs. Celui de Nivesque a des Soleils dévoreurs si l'on n'est pas entouré d'art (peinture, sculpture, musique...), un monde bien atypique. Mais Arleston a trouvé un bon dessinateur pour rendre hommage à son imagination. Les graphismes sont absolument superbes. Il me tarde donc de voir ce qu'Arleston va nous concocter pour la suite de la vengeance de Sangre. Une nouvelle série à conseiller donc !!

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Un bel univers ce monde où l'art est vital, où la laideur peut vous être fatale (Raaah! les veinards, pas de zones commerciales hideuses dans ce monde-là, pas de spéculateurs construisant d'affreux immeubles déprimants, pas de pubs immenses sur les monuments historiques...), les grands artistes y sont des sauveurs car la beauté de leurs oeuvres dissuadent les effrayantes fluves de déchiqueter la population.
Le dessin de Floch est à la hauteur, très réussi et les couleurs de Claude Guth contribuent à rendre la lecture agréable.
Pourtant je ne peux pas me défaire de l'impression que ça aurait pu être encore mieux. La complexité du personnage de Fesolggio, artiste de génie, lumineux, séduisant, capable d'horreurs pour pouvoir réaliser sa grande oeuvre, est certes intéressante, mais pas complètement convaincante dans son traitement.
Et j'ai un peu de mal à adhérer à la vengeance de Sangre. L'énergie qu'elle y met alors que son ennemi n'est plus qu'une loque accueillant la mort comme une délivrance m'a paru un peu vaine. Bien sûr, c'est original, elle le sauve, lui permet de retrouver la gloire pour pouvoir accomplir une vraie vengeance, mais ça manque un peu d'enjeu - un peu du gâchis, elle n'a rien de mieux à faire de ses talents, Sangre?
Du coup je n'ai pas réussi à m'attacher à l'héroïne autant que je l'aurais voulu (malgré son charmant bégaiement).

Mais quand même, ce n'est pas mal du tout et je compte bien lire la suite.
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Sangre continue sa quête de vengeance et espère toujours de retrouver sa mère qu'elle croit toujours vivante. Elle est toujours bègue et accompagnée de Loup, son fidèle compagnon à quatre pattes. Elle se rend dans la ville de Tarasque, bourgade qui pour se protéger la nuit des fluves, sorte de monstre en quête d'émotions artistiques, se dédie aux arts. Sangre espère y retrouver Fesolggio, peintre et sculpteur de génie mais déchu par le prince Da Gartillo, musicien de génie et mécène qui avait donné sa fille en mariage à l'artiste désinvolte et volage. Les frasques de ce dernier ont poussé la jeune femme au suicide et suite à sa déchéance, pour tenter de retrouver la fortune, Fesolggio avait rejoint les écumeurs, les assassins de de la famille de Sangre. Notre héroïne trouve qu'il est trop simple de se venger de l'artiste déchu et monte un plan machiavélique pour lui redonner la gloire…
Encore sous le charme du premier tome, j'ai trouvé ce deuxième opus à la hauteur de mes espérances. Je suis réellement ravi de cette lecture. Le scénario est solide, merveilleusement construit. Ce n'est qu'à la toute fin de ce livre que le dessein de Sangre se montre redoutable. Les dessins sont magnifiques. Des paysages imaginaires, à l'architecture somptueuse, inspirée du baroque vénitien, des personnages expressifs et Sangre d'une grande beauté ajoute de l'émotion au récit. La mise en couleur n'est pas criarde et malgré bon nombre de tons, reste harmonieuse. Que demander de plus, un trait fin, subtile, de belles illustrations et un scénario solide, tous les ingrédients pour créer une bonne série fantasy et de bande dessinée sont réunis pour mon plus grand plaisir de lecteur. Téléchargé sur KINDLE, la numérisation est de grande qualité et permet de zoomer sur certaines cases riches en décor et dont les détails aurait pu m'échapper. Vivement la suite.
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Nivesque est la ville de l'art, de la beauté et de l'harmonie car pour y survivre on doit se placer sous la protection d'artiste de talent. Sinon les fluves viennent et tuent. C'est ici que Sangre va retrouver l'un des assassins de sa famille : Fesolggio l'inexorable facheux.

Une plongée intéressante dans un monde originale où l'art est la pierre angulaire. Sangre y poursuit sa terrible vengeance et j'ai bien aimé la confrontation entre elle et Fesolggio. Arleston lui a inculqué ce coté lumineux tout en travaillant son côté dévastateur même si je ne trouve pas très cohérent sa psychologie avec son intermède en tant que tueur sanguinaire...
Sangre aussi a une personnalité complexe et franchement machiavélique, voire un peu schizophrène...
En tout cas ça donne une chouette lecture mise en avant par le coup de crayon de Floch.
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critiques presse (2)
Sceneario
20 novembre 2017
Ce second tome est une très bonne histoire, qui donne envie d'en lire plus sur la vengeance de Sangre. Une saga à suivre les yeux fermées !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Bedeo
26 octobre 2017
Second tome d’une série accrocheuse, et qui prend de l’ampleur.
Lire la critique sur le site : Bedeo
Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
J’étais stupéfaite. Désemparée. Touchée. L’homme qui avait exprimé tant de sensibilité et d’émotion dans cette toile pouvait-il être un meurtrier ? Avait-il enfoncé sa lame dans le ventre de mon père ? J’étais hypnotisée, je glissais vers une fascinations morbide. Je cherchais un sens à chaque coup de pinceau, je guettais la trace d’un esprit pervers et détraqué. Il devait avoir laissé ailleurs des indices de sa personnalité. Il me fallait approcher l’essence de cet homme. De ce monstre.
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- Et je vois que tu recommence avec toutes ces petites tâches !
- C’est la lumière, maître ! Des impressions fugitives ! C’est ainsi qu’elle vit !
- Affligeant. On voit tes coups de pinceau, ce n’est pas lisse. N’as-tu rien appris de mon enseignement ?
- L'art doit évoluer ! On copie les mêmes trucs depuis des siècles...
Commenter  J’apprécie          150
Je recommençais à m'attacher, un sentiment douloureux, car on craint pour l'autre, mais aussi une chaleur que je n'avais plus connue depuis l'enfance.
Commenter  J’apprécie          192
- Que se passe-t-il ? Da Gartiello n’est plus lui-même ! Toutes ces fausses notes…
- Le prince est un immense artiste ! Vous êtes trop stupides pour comprendre les voies nouvelles qu’il explore !
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Je recommençais à m'attacher. Un sentiment douloureux, car on craint pour l'autre, mais aussi une chaleur que je n'ai plus connue depuis l'enfance.
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