Dans ce troisième et dernier tome intitulé "Les Ombres du Harem", c'est tout naturellement que la sorcière Turabah réalise son coup d'État en laissant le djinn dévorer garde royale à l'exception du calife Aladin destinée à être le paravent de son gouvernement (car comme elle et les banquiers le disent si bien, « les gueux n'ont nul besoin de savoir qui gouverne réellement »)...
Pendant ce temps la Team Sinbad passe au Plan B avec infiltration cartoonesques du harem et exfiltration rocambolesque du palais, car il compte échanger les cheveux de la favorite contre le secret de l'identité de ses parent au parrain mafieux Ali Baba. Mais leur tête est mise à prix et le truand cyclope compte bien jouer triple jeu : tandis qu'il attire me calife et la sorcière dans un sosie de Pétra pour leur vendre notre voleur au grand coeur, lui envoûte la maîtresse du harem pour ouvrir les portes du palais et faire main basse sur le trésor royal...
Père et fils se retrouvent tandis que le djinn se débarrasse de son encombrante maîtresse qui convoite immortalité (avoir la malédiction du rajeunissement lent, voici venue l'heure du vieillissement accéléré accéléré ^^), et annonce à toute la population en bagdadovision que le premier à attraper sa lampe deviendra le nouveau calife ! Tandis que les femmes du harem aidée par la porte de la grotte merveilleuse se révolte contre Ali Baba, c'est une ruée frénétique vers le palais et père et fils se frayent un chemin ensemble dans la mêlée pour affronter conjointement le djinn qui a brisé leurs vies, mais la prophétie se réalise quand Sinbad tue accidentellement Aladin... et qu'Azna mais la main sur la lampe ! Fin du game !!!
La paix revient sur Bagdad qui a désormais une nouveau calife. Méllia première du nom veille avec bienveillance sur le bonheur de ses sujets... Même avec des occupants différents, le harem reste le harem... Quant à Sinbad et Azna, je vous laisse le plaisir de la découverte d'un happy end ailurophile ^^
Au final on nous a offert une belle histoire d'amour qui lorgne largement sur celles que l'on retrouve dans les contes fées : Azna délivrée de sa malédiction par Sinbad n'arrive pas à s'habituer au monde des humains, c'est donc Sinbad délivré de sa malédiction par Azna qui va devoir s'habituer au monde des fées… Peut-on faire mieux comme récit qui évite l'éternelle guerre des sexes ???
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Les gueux n’ont nul besoin de savoir qui gouverne réellement.