60 minutes

Lorsque Justin Lanning reçoit un étrange coup de fil l'informant qu'il lui reste 60 minutes à vivre, il pense d'abord à un canular de très mauvais goût. Simultanément, l'ascenseur tombe en panne et le replonge dans les terribles événements de Manor Farm 8 ans plus tôt. Une sourde angoisse s'empare de Justin.
Lors d'une épreuve sportive dans le Massif des Downs, il s'était perdu avec 4 autres adolescents et avait trouvé un refuge inespéré dans la maison de Daniel King, le repaire d'un tueur psychopathe. Lors de cette nuit d'enfer, ils avaient pu s'échapper mais en laissant derrière eux Rachel qui y avait laissé la vie. Après avoir mis le feu à la ferme, le tueur s'était suicidé.

Justin est retrouvé sur un chantier le lendemain, torturé et étranglé.
Les événements se précipitent quand Callum, un deuxième survivant est assassiné selon le même modus operandi.
La nature méthodique des exécutions laisse à penser que l'assassin est déterminé et expérimenté, bien loin de la personnalité impulsive de Daniel King.
La terreur s'empare de Fran et Maxine, les 2 survivantes de la bande, qui sont mises sous protection policière.
La publicité faite autour de la sortie du livre de Maxine, relatant le calvaire des adolescents, ne fait qu'ajouter de l'huile sur le feu.
La surexposition de l'affaire criminelle par les médias et les réseaux sociaux ainsi que l'intrusion d'une journaliste à la recherche du scoop entravent l'enquête en cours.

Daniel King est-il de retour pour accomplir sa vengeance ou s'agit-il d'un imitateur ? Une chose est certaine, la clé de ces abominables crimes réside dans le passé.

J'ai découvert l'auteur à ses débuts avec « Am Stram Gram » et j'ai retrouvé avec plaisir l'intrépide Helen Grace, commandante de la brigade criminelle de Southampton.
Officier de police aguerri, cette enquête sous haute tension met ses nerfs à rude épreuve. D'autant plus que sa vie privée a été récemment chamboulée par l'arrivée de Joseph, un lieutenant fraîchement débarqué, dont la personnalité aussi secrète que séduisante semble cacher une terrible violence.

Dans ce roman choral, les points de vue des protagonistes se succèdent dans des chapitres très courts qui donnent une structure bien définie au déroulement de l'intrigue et une impression de maîtrise dans le rythme du roman. le suspense n'en est que plus prenant, insidieux, jusqu'au dénouement final inattendu.

60 minutes est le neuvième tome de la série Helen Grace. Mais attention, ils peuvent tout à fait se lire séparément, mais s'apprécient encore plus s'ils sont lus dans leur intégralité. Après À la folie, pas du tout, le tome précédent, que j'avais lu en décembre 2020, je me replonge avec avidité aux côtés de cette inspectrice féminine, courageuse et téméraire.

Cette fois-ci, un tueur cruel envoie une mise en garde à sa prochaine victime, un riche homme d'affaires : « il ne vous reste qu'une heure à vivre ». Sans prendre au sérieux cette menace, il décède dans des conditions atroces : la gorge tranchée, seul dans un entrepôt désaffecté. Helen Grace est mandatée sur l'affaire. Avec son équipe, ils vont rapidement faire le lien entre cet homme et quatre autres personnes, qui ont été séquestrés lorsqu'ils étaient adolescents par Daniel King, un tueur sanguinaire, réputé pour ses désordres mentaux et ses problèmes d'alcoolémie. Dix ans plus tôt, il avait réussi à tuer l'un des cinq adolescents, laissant involontairement les quatre autres lui échapper. Serait-il revenu finir le travail ?

La recette qui a fait de M. J. Arlidge un auteur de polar à succès : une tension permanente et croissante, des questions pleins la tête, une intrigue passionnante, qui arrive à nous tenir en haleine jusqu'au dénouement final. 60 minutes n'échappe pas à la règle, comme vous pouvez vous en douter. D'autant qu'avec le compte à rebours imposé par le tueur, l'atmosphère devient encore plus angoissante.

J'apprécie toujours autant de suivre une inspectrice féminine dans son enquête. Secondée par une autre femme, elles se montrent courageuses et téméraires, n'hésitant pas à aller au-devant des dangers, à prendre la parole face à des situations de crise et à imposer leurs directives. Petit plus dans cette suite, avec l'apparition de Joseph, également inspecteur, qui entretient une relation amoureuse secrète avec Helen, sa supérieure. On perçoit la complexité des deux protagonistes à jongler entre vie privée et vie professionnelle et à taire leur relation auprès de leurs collègues. Une situation d'autant plus ambiguë qu'Helen se méfie de Joseph, au comportement changeant et aux mensonges trop fréquents. J'ai hâte de voir comment va évoluer leur liaison dans les prochains épisodes.

Un polar haletant, plein d'actions et de suspense. Je lirai la suite des aventures d'Helen Grace avec grand plaisir !
Lien : https://analire.wordpress.co..

En 2010 , cinq étudiants participants à un jeu de piste se perdent et se retrouvent prisonniers d'un psychopathe, Daniel King . Tous arriveront à s'échapper sauf une jeune fille , tous essayeront de survivre à ce terrible traumatisme .
Dix ans plus tard , l'un de cinq étudiants rescapés , reçoit un coup de tél lui signifiant qu'il lui restait 60 minutes à vivre .
Découverte de la détective Helen Grace avec ce thriller au rythme haletant impossible à lâcher .
Merci à Babelio pour cette lecture dans le cadre de Masse critique.

La saga Helen Grace s'essouffle-t-elle?

Après des tomes dévorés et en enchainant les coups de coeur, je sens la fin de cette saga.

MJ Arlidge nous fait du grand MJ. Une enquête haletante, un rythme effréné, des héros déstabilisants et encore une fois une Helen Grace au top de sa forme. Un tueur machiavélique rode et il va faire très mal à Southampton! Une liste bien précise en tête, ce tueur est en mode vengeance!

Mais j'ai un MAIS...
Je n'ai pas le coup de coeur malgré que j'ai dévoré cet opus. Très vite j'ai su qui était le bourreau. J'avais quasiment tous les tenants et aboutissants. Aucune surprise à l'horizon... Même les petits bouts que nous offre l'auteur ne m'a pas convaincu jusqu'au bout. Je retrouve cette sensation de rester sur ma faim. Un petit reproche que je me permettais à notre rencontre livresque. Et je suis une grande gourmande d'où mon bidou bidou... hi hi hi

Je veux que ça ECLATE une bonne fois pour toute surtout avec l'équation malsaine Emilia & Joseph. Je le répète depuis quelques tomes, la saga se clôturera sur le funeste sort de notre journaliste si détestable et qui accumule les ennemis comme le petit poucet....

Si on ne s'attarde pas sur mes remarques... c'est un très bon thriller psychologique. On reconnait la patte MJ Arlidge. Je suis fan depuis le 1er opus. Helen Grace fait partie de mon paysage livresque. Mais je commence à atteindre ma limite...

Je veux quelques chose de très fort dans le prochain Arlidge... Pour moi Helen Grace mérite une happy end... une genre de retraite livresque.

Affaire à suivre!

LC avec Maribel

Sur les cinq adolescents piégés en pleine nuit dans une forêt de Southampton par un psychopathe récidiviste et particulièrement mauvais, seuls quatre rescapés ont pu s'échapper laissant derrière eux le cadavre de leur amie. le tueur, lui, a disparu dans la nature.
Huit ans plus tard, les survivants sont pris pour cible par un inconnu qui commence à les éliminer un par un. le dingue est-il revenu ou a-t-il inspiré un vulgaire imitateur ? le mystère est à la hauteur de la perspicacité et de la ténacité du commandant Helen Grace et de sa fine équipe de limiers. Dommage qu'une liaison amoureuse avec un de ses adjoints perturbe Helen qui peine à maîtriser ses émotions et la gestion de l'équipe. Sans oublier les pressions de sa hiérarchie qui met en doute ses compétences et les activités toujours aussi indélicates de la journaliste Emilia Garanita prête à tout pour obtenir un scoop.
Quel plaisir de retrouver d'un roman à l'autre les personnages principaux et de les voir évoluer. Action permanente, suspense implacable, rebondissements bien dosés et même une aventure sentimentale : cette nouvelle enquête d'Helen Grace est vraiment formidable !