AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,93

sur 2168 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
En 117 chapitres ultra-courts (une à deux pages à chaque fois), on assiste dans ce roman à un gros empilage de clichés. Ca commence comme ça : deux ados sont enfermés dans le noir depuis une dizaine de jours. Ils ont été enlevés et laissés tels quels, sans eau ni nourriture, avec un revolver et un unique message : celui qui tuera l'autre sera libre. le survivant n'est absolument pas inquiété par la police, d'ailleurs l'enquêtrice chargée de l'affaire a d'autres grains à moudre : elle se fait régulièrement fouetter (besoin d'expiation) et elle couche avec un subordonné méchamment aux prises avec un problème d'alcool et de dépression. de fausses pistes (toutes calibrées : une psy sans états d'âme, un supérieur retors, un geek aux abois, une prostituée lesbienne mais transsexuelle, j'en passe (notamment un inceste)) en compréhensions miraculeuses, on s'achemine tambour battant vers un épilogue grandiloquent. du grand n'importe quoi, très américain et dans le style et dans le traitement (tout se déroule pourtant à Southampton et l'auteur est anglais), qui se lit évidemment très facilement mais que j'ai trouvé d'un ridicule achevé.
Commenter  J’apprécie          120
Am stram gram

117 chapitres de 3,5 pages en moyennes,400 pages en tout, M.J. Arlidge qui travaille pour la télévision depuis 15 ans et qui a produit de nombreuses séries policières nous livre le story-board de sa prochaine production en tant que scénariste.

Ce livre n'étant pas écrit, il est donc forcément traduit en langage TF1. Autant dire qu'on court « ventre à terre » qu'on a les yeux « rivés » sur les choses et les gens, on se « fait la belle » en se « carapatant » et tout part « à vau l'eau ». Navrant.

Il n'y a pas de genre en anglais, mais la féminisation française de serial killer en serial killeuse me donne des boutons.

Car c'est de cela qu'il s'agit et c'est vraiment original. Habituée à traîner des cerfs morts dans les bois, aidée d'un simple harnais (!!!) la folle transporte ses victimes et les enferme dans un lieu clos avec un « flingue ». Au bout de quinze jours, affamé et détruit, celui qui tire le premier sur l'autre est libéré (mal en point évidemment).

Pour savoir qui c'est (et pire pourquoi ?), il faut tourner les pages car ce n'est pas cette sacrée Helen Grace, commandant de police déjantée, qui nous aide beaucoup. Blondasse en cuir fonçant sur sa moto, elle pourrit la vie de tout son entourage en se trompant de cible ou de sujet, en gardant toutes les infos pour elle, et s'excuse après en pleurnichant et en vomissant. (On « dégobille » beaucoup dans ce bouquin).

Autour d'elle, des personnages caricaturés et mièvres, une journaliste italiennes perverse, un « maitre » SM au grand coeur (bel oxymore), des victimes sans passé, sans présent, sans avenir. Et une ville fantôme Southampton où M.J. ne semble pas être resté très longtemps. du reste les gens parlent dans cette traduction vulgaire comme ils le feraient à Aulnay sous-bois ou à Moulin. Suspects ces polars anglais où il ne pleut pas.

Il y a du pseudo gore (façon Koh-Lanta) bien crade pour faire moderne. Il y a deux ou trois scènes de cul où Helen « prend les choses en main » où un jeune homo est « piégé, torturé et violé par une bande d'hommes dans un appartement en sous-sol »… N'importe quoi !

Pour finir M. Arlidge prétend qu'on peut se procurer le mot de passe d'une boîte mail en demandant gentiment au fournisseur, et qu'on peut faire carrière dans la police sous un faux nom.

Pour finir M. Arlidge prend ses lecteurs pour des imbéciles, mangeur de pizzas et bouffeurs d'images télé frelatées.

Helen Grace revient dans « il court, il court, le furet » qui j'imagine sera suivi de « je te tiens, tu me tiens par la barbichette ».
Comme disait Sophie Daumier dans son sketch avec Guy Bedos
« Berk, Berk, Berk, »
Commenter  J’apprécie          100
A force de lire des thrillers et autres réjouissances du même acabit, inutile de dire que je deviens difficile, que je réclame une bonne histoire qui se tient avec des personnages intéressants et bien travaillés, un suspens qui prend aux tripes et qui fait tourner les pages avec fébrilité...En un mot comme en cent je veux un bon bouquin qui me donne du plaisir et dont je me souviendrai, je veux le ranger dans ma bibliothèque avec soin et ne pas le poser sur ma pile de « laissés-pour-compte »  et je veux également ne pas avoir à écrire une chronique négative car ce n'est pas mon exercice favori, loin s'en faut.
Une telle entrée en matière n'augure rien de bon pour « Am Stram Gram » et il a déjà rejoint cette triste pile d'évincés et d'exclus, attendant sagement des goûts plus cléments, réclamant de pouvoir satisfaire les penchants différents d'autres lecteurs.
Las ! J'ai pris sur moi pour finir ce roman, attendant vainement un plaisir qui n'est pas venu...
Les clichés et les caricatures se sont empilés tels des Lego. Flics « torturés » à outrance, sans profondeur et comme castés selon des critères imposés. Victimes s'accumulant, comme expédiées avec une psychologie peu, voire pas du tout, travaillée.
Une sévérité de ma part qui paraîtra sans doute injuste pour certains mais un bon personnage de roman provoque l'empathie et peu transcender n'importe quelle histoire au demeurant bancale. Je n'ai rien ressenti. Pas le moindre soupçon de sympathie. Pour aucun d'entre eux, pas même pour les victimes.
La faute à cette façon d'aller droit au but et peut-être aussi de vouloir trop en faire dans un format aussi court. J'estime, pour ma part, que l'histoire aurait gagné en intensité si elle avait été traitée en huis clos, avec une montée en puissance et une progression un peu plus lente que quinze jours de détention traités sur à peine trois pages.
Les chapitres ayant tout l'air de paragraphes tant ils sont courts ont le mérite d'offrir une lecture rapide. On y sent clairement la volonté de rentrer dans le format « page-turner » et le pari est gagné puisque les 360 pages peuvent se lire aisément en une journée.
L'auteur ne perd aucun temps en préliminaires. L'intrigue est posée dès la première page et les indifférents aux longues descriptions, les impatients et les férus d'action y verront là une qualité. Les autres, ma foi, devront comme moi se rendre à l'évidence : ce roman n'est pas fait pour eux…

Lien : http://sous-les-paves-la-pag..
Commenter  J’apprécie          90

J'ai lu cette nuit ce thriller -que j'avais déjà ouvert plusieurs fois sans parvenir à dépasser les premières pages, car ce premier "duel" est difficile à lire- .Ensuite on fait connaissance avec la Lieutenant Helen Grace, qui se déplace en cuir noir et à moto, et qui passe pas mal de soirées à aller chez un certain Jack pour se faire fouetter au sang, séances maso. C'est spécial. Et assez repoussant. Enfin je vous pose là le résumé éditeur : 

. 4e de couverture :

Deux jeunes gens sont enlevés et séquestrés au fond d'une piscine vide dont il est impossible de s'échapper. À côté d'eux, un pistolet chargé d'une unique balle et un téléphone portable avec suffisamment de batterie pour délivrer un terrible message: "Vous devez tuer pour vivre." Les jours passent, la faim et la soif s'intensifient, l'angoisse monte. Jusqu'à l'issue fatale.

Les enlèvements se répètent. Ce sont les crimes les plus pervers auxquels le commandant Helen Grace ait été confrontée. Si elle n'avait pas parlé avec les survivants traumatisés, elle ne pourrait pas y croire.

Helen connaît les côtés sombres de la nature humaine, y compris la sienne; pourtant, cette affaire et ces victimes apparemment sans lien entre elles la laissent perplexe.

Contrairement à ce que raconte le résumé ci-dessus, Helen ne semble pas ébranlée plus que ça par tout ce qui arrive. Ça se passe à Londres, dans une Brigade Criminelle, plusieurs "duos" sont enlevés, on nous épargne quand même les tortures, et Helen réalise qu'elle connait toujours les victimes. Donc elle est visée, mais par qui et pourquoi ? 
Contrairement à ce qui se passe toujours, personne ne décide de passer la main à une autre équipe, ou du moins écarter Helen de l'enquête. C'est peu crédible pour moi. Elle mêne tout ça tambour battant, sans pause, et j'ai eu beau m'accrocher, j'ai eu tout du long ce sentiment d'invraisemblance. Personne d'autre que son équipe ne s'occupe de cette enquête, hormis les médias, mais à qui on ne dit rien.

Helen soupçonne surtout ses équipiers (pourquoi?) et parfois quelques pages sont écrites en italique, une femme maltraitée dans son enfance. On ne sait pas si c'est Helen ou pas. Je trouve que le fond de l'intrigue est tellement mince que pour "remplir" l'auteur a surtout cherché des trucs horrifiques à dire. Rien n'est vraiment expliqué, ni même à la fin, tout est incroyable. Vraiment. L'écriture n'a rien de spécial, l'intrigue ne vaut pas un clou, les rebondissements sont invraisemblables, la fin n'en n'est pas une.

Et hop. Plus jamais je ne lirai cette auteure. 


Am stram gram - M.J. Arlidge ed 10/18 , 2016, 407 pages











Lien : https://melieetleslivres.wor..
Commenter  J’apprécie          61
Ce sera un retour négatif de ma part !

lenteur et manque de crédibilité du personnage principal : voici en 2 mots mon ressenti

Je ne sais pas quoi dire et je ne veux surtout pas y passer du temps !

Le début était prometteur et je me disais que ça allait dépoter … Et là … le personnage principal est arrivé et tout à capoté … C'est incroyable à quel point autant de clichés peuvent se retrouver dans un seul roman ! On a l'impression que l'auteur les a tous pris et développé
Quel dommage … ça aurait pu être un super bouquin … mais franchement quelle déception

Alors je ne peux que vous conseiller de vous faire votre propre avis car dans mon entourage, ils l'ont adoré ! Comme quoi !
Commenter  J’apprécie          50
Helen Grace est commandant de police et elle est confrontée à des meurtres assez atroces et incompréhensibles: des personnes sont enlevées par deux puis séquestrées et leur seule possibilité de s'en sortir est de tuer l'autre à l'aide d'un révolver ne contenant qu'une seule balle...
Le principe évoque la série de films «Saw» que je n'ai pas vu mais dont je connais le ressort principal. le roman repose ici sur la supposée tension dramatique et les pensées des personnages qui se posent brièvement un cas de conscience au moment de devoir agir mais rien de profond, rien de subtil.. Beaucoup de clichés (jusqu'à la fin) et un style disons surprenant (termes familiers, phrases en langage quasi parlé...). Malgré l'auteur très sympathique et enthousiaste (rencontré aux Quais du Polar de Lyon 2015) il est très possible de se passer de la lecture de ce roman...
Commenter  J’apprécie          30
C'est le premier opus des enquêtes d'Helen Grace. Ce sera le dernier pour moi. Quelle déception ! Convenu et sordide, ce roman mal écrit sera vite oublié.
Commenter  J’apprécie          20
Déçue, le personnage Grace est vide et pas crédible , elle dirige une équipe , se déplace en moto et pratrique à ses heures perdues un loisir qui ne colle pas à son personnage fort, histoire est intéressante mais on passe trop vite sur les couples séquestrés, ils sont vite relachés, du coup ce qui est intéressante au départ, devient sans attrait, trop de temps sur l'enquête qui piétine, un tueur sorti de nulle part vers la fin du lire , bref pour moi le genre de livre quon oublie une fois terminé ... dommage
Commenter  J’apprécie          20
Dans ce livre de l'urophilie, des viols, du sadomaso, des menstruations, de l'homosexualité, des transgenres, de la prostitution, de l'inceste, des lesbiennes, des plaies infestées d'asticots… cela fait beaucoup de racolage dont la superposition nous apparaît gratuite, pour une intrigue qui aurait pu se passer de ça.
La lecture est à conseiller aux personnes que vous n'aimez pas.
Commenter  J’apprécie          10
L'idée principale de ce livre est géniale, la raison de ces meurtres est très plausible mais l'écriture (ou la traduction) est désastreuse
aucun intérêt, l'envie juste d'aller au bout de l'histoire pour comprendre, sans motivation
Commenter  J’apprécie          10


Lecteurs (4725) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz sur le livre "Am stram gram..." de M.J. Arlidge.

Où le corps de Sam est-il retrouvé ?

dans une salle de cinéma
dans une piscine
dans un immeuble désaffecté

10 questions
59 lecteurs ont répondu
Thème : Am stram gram... de M. J. ArlidgeCréer un quiz sur ce livre

{* *}