Un crime presque parfait

Je découvre les éditions Cent pages avec ce livre et je veux commencer par dire que leurs livres sont sublimes ! Un papier, une typographie, une mise en page, informations sur l'auteur et le texte... Tout est un bonheur ! Après un mot sur ce petit livre (moins de cent pages : est-ce fait exprès ?) : il s'agit d'un recueil de nouvelles (policières dans une grande majorité) bien écrites (mais un peu classiques). J'ai quand même pris beaucoup de plaisir à lire ce petit livre.

Roberto Arlt est l'auteur de contes qui ont marqué la littérature argentine comme le petit bossu, Lune Rouge, Une nuit terrible.
Cet auteur est considéré comme un précurseur de la littérature sociale dans son pays.

Le crime était presque parfait a été réédité en 2018, 79 années après sa publication avec une jolie édition illustrée par Guillermo Decurgez.

C'est un conte parfait d'à peine 7 pages (+ les illustrations), écrit dans un style très dépouillé et précis afin de narrer un cas policier qui sera résolu de manière déductive, à la façon d'A. Christie.

Mme Stevens, 68 ans, est retrouvée morte dans son appartement qui est fermé de l'intérieur et sans aucune trace d'effraction. Elle a trois frères qui ont chacun un alibi en béton pour la nuit du drame. Les trois frères sont à court d'argent car ils ont dilapidé leur héritage. le détective/narrateur constatera que Mme Stevens avait bu un whisky le soir, comme cela était dans ses habitudes.'De déduction en déduction, le detective résoudra l'énigme.

Une bonne et brève lecture, délassante.
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