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Citations sur La Courée, tome 2 : Louise (9)

Malgré les absents, l'existence reprenait. Le souvenir de la guerre serait long à s'estomper. Tout le monde était d'accord pour dire qu'elle devait rester la dernière, « la der des der », comme l'appelaient les poilus qui avaient eu la chance de revenir. Entre eux, ils se groupaient, avaient décidé de former une « Société des poilus », pour eux d'abord, pour les quatre ans de leur vie qu'ils avaient donnés, et aussi pour leurs compagnons tués au combat.
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Des chiens dressés spécialement pour les besoins de la guerre. Il y en a plusieurs sortes. Les chiens de liaison, qui portent les messages et qui passent avec rapidité n'importe où. Les chiens-guetteurs, qui montent la garde à côté de la sentinelle ; ils savent qu'ils ne doivent pas aboyer et ils la préviennent en mordillant le bas de son pantalon dès qu'ils décèlent le moindre bruit, que leur oreille entend mieux et plus vite. Et aussi les chiens porteurs, destinés au transport des pansements. Tous sont très utiles, mais eux aussi, parfois, sont victimes des obus. De pauvres victimes innocentes.
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La seule chose qui le console un peu, c'est que son fils lui apportera sa revanche. Il a fait la guerre de 1870, et il a toujours ressenti comme une injure personnelle la défaite, et la perte de l'Alsace et de la Lorraine. Il est fier, au fond, de penser que grâce à son fils, et à tous ceux qui comme lui sont partis, la France pourra reprendre ses deux provinces.
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Un mariage sans amour n'est jamais réussi.
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Si on tuait autant de Boches que de poux, la guerre serait finie depuis longtemps ! C'est comme pour les rats. Ils viennent grignoter notre nourriture, qu'il faut accrocher à des fils de fer. Au début, nous placions nos provisions sur des planches assez élevées, mais ils parvenaient quand même à les atteindre. Il faut croire que ce sont de véritables acrobates ! Et ils n'ont pas peur. Ils viennent sur nous, la nuit, et bien souvent je suis réveillé par leurs pattes qui courent sur mon visage.
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On ne peut rien faire d'autre qu'obéir, père. Alors ça ne sert à rien de se mettre en colère.
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Les études m'ennuyaient, les tables de multiplication me faisaient peur, et le calcul mental était ma bête noire. Quant à l'histoire, je mélangeais toutes les dates sans en retenir aucune, et les règles de grammaire étaient si difficiles que je ne savais pas les appliquer. Heureusement, mes notes plutôt médiocres, y compris la note de conduite, laissaient mon père indifférent.
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Heureusement qu'il y a le pinard et la gnôle ! Ça nous réchauffe et ça nous tient au cœur, surtout quand il fait froid.
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Je suppose que les lettres sont lues avant d'être envoyées. Les pauvres prisonniers n'ont pas le droit d'écrire ce qu'ils veulent.
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