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EAN : 9782266141284
448 pages
Pocket (17/06/2004)
3.96/5   83 notes
Résumé :

Début mai 1940, le rugissement des bombardiers allemands jette sur les routes les habitants d'un village du nord de la France. L'exode de Thérèse et de sa famille prend fin non loin de Lille. Bientôt, l'armistice annonce quatre années de restrictions et de terreur.

Pour Thérèse, le vent de la haine s'est levé. Les tragédies de la barbarie hitlérienne se succèdent. Simone, son amie d'enfance, est juive. Prise lors d'une rafle, elle est dé... >Voir plus
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Marie-Paul Armand situe l'histoire du Vent de la Haine dans le Nord de la France pendant l'Occupation.
Grâce à Thérèse et à sa famille, on est immergé dans la barbarie de la guerre et du nazisme.

L'auteur parle de toutes les horreurs commises par l'occupant : arrestations aléatoires par la Gestapo, tortures, déportations, civils fusillés... Il y est aussi question de résistance, de collabos, des bombardements, de la faim... C'est beaucoup, peut-être même un peu trop pour un roman si court.
Même si le roman m'a touchée car les personnages sont attachants (et que certains passages m'ont renvoyée à mon histoire familiale), j'ai trouvé le Vent de la Haine moins abouti que La Courée.

Il y a quelque chose d'artificiel dans ce roman, comme si l'auteur avait cherché à « caser » tous les drames subis par les Français sous l'Occupation. Les ficelles sont un peu grosses et l'annonce des événements relève du procédé. L'auteur nous annonce un nouveau drame à chaque fin de chapitres, comme si elle écrivait un roman à suspense. J'ai trouvé cela grossier et un chouia agaçant.

Il n'en demeure pas moins que ce roman est émouvant et que je ne me suis pas ennuyée une seconde.
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Le thème, la 2nde guerre mondiale, a été (et est toujours) très régulièrement travaillé dans les romans. Ayant moi même travaillé sur la période lors des mes années d'université, j'apprécie les bons romans sur le sujet.
Ici le résumé de la 4e de couverture était très prometteur. Malheureusement, j'ai trouvé que le développement de l'histoire manquait de relief. Je ne me suis jamais vraiment attachée aux personnages, même à l'héroine, malgré tous les malheurs qui la frappent.
Je pense d'ailleurs que c'est là ce qui pêche à mon goût : l'auteure se concentre trop sur les données historiques (les événements, les chiffres, … ) qui s'enchaine à un rythme ahurissant. Il se passe trop de choses pour un roman trop court, l'héroine/narratrice vit tout ce qu'il était humainement possible de vivre pendant la guerre, mais rien n'est approfondit et on n'a jamais le temps de compatir avec elle car la tragédie suivante est déjà là.

J'ai également été génée par le regard de l'auteure sur les comportements humains de nos compatriotes pendant la période. Tout le monde (ou presque) écoute Radio Londres, est révolté par la persécution des juifs, … même le « collabo » de service est finalement plein de bons sentiments. Malheureusement, la réalité n'était pas si rose. Où sont les profiteurs de guerre, les dénonciateurs, les racistes ?
Il est trop facile de décréter que les Français étaient tous bons et les Allemands tous « pourris ». Je suis consciente que pendant la guerre, c'était le sentiment d'une majorité de la population vivant sous le joug allemand. Je pense que le fait que l'héroine, si malmenée par les événements, soit la narratrice est en grande partie cause de cet excès. Mais alors, n'aurait-il pas mieux valu une narration omnisciente qui aurait permis plus de réalisme et de pondération ? Ou au moins, intégrer davantage de personnages comme Antoine, plus modérés dans leurs propos ?
Heureusement la dernière partie du roman revient d'ailleurs sur ce point, en rappelant que la population allemande elle aussi a souffert de la folie de Hitler, que les soldats allemands ne sont pas les seuls à avoir commis des atrocités… mais c'est encore trop rapidement abordé pour moi.

Une petite déception donc. de l'auteur, j'avais largement préféré le Pain Rouge qui, bien que bien documenté historiquement également, me paraissait beaucoup plus équilibré dans sa construction.
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L'histoire sur la quatrième de couverture du livre semblait intéressante du fait du contexte historique pendant la Seconde Guerre Mondiale mais au final je suis assez mitigée sur ce livre.

Le contexte historique est assez présent, bien traité et surtout on sent une recherche documentaire derrière, mais il y a beaucoup trop de lieux communs et pas vraiment de petits plus qui auraient permis à ce livre de se distinguer de façon plus tranchée.

Les personnages ont tous des pensées stéréotypées ("les allemands sont capables de tout", "ils sont cruels et sans pitié") du fait de leur vécu pendant la Première Guerre Mondiale et c'est d'un certain côté une bonne chose car c'était sans doute le sentiment d'un certain nombre de français.
Ils influencent aussi les plus jeunes, ce qui c'est sans doute passé (Thérèse l'héroïne a été conditionnée ainsi par sa grand-mère).
D'autres personnes viennent les contre-balancer, notamment un car ayant été prisonnier en Allemagne il a vu comment cela se passait là-bas, et ça aussi c'est un bon point.

Après il y a trop de lieux communs, à la lecture de ce livre tout le village écoute Radio Londres, tout le monde s'offusque de l'occupation allemande et des mesures contre les Juifs, il y a beaucoup de résistants et ce dès les années 1940, ça fait trop "monde parfait" et je doute fort que cela se soit passé ainsi dans la réalité.
La fin est assez intelligente dans le sens où elle illustre la réconciliation entre les français et les allemands dans les années 50.

Je suis assez partagée sur le personnage principal de Thérèse.
L'histoire est écrite de son point de vue et déjà je pense que cette narration à la première personne du singulier n'était pas un choix judicieux de l'auteur. Ensuite elle fait trop "oie blanche avec des idées très arrêtées", je n'ai pas ressenti beaucoup d'empathie pour elle. Certains de ses comportements m'ont même surpris, sa meilleure amie (d'enfance en plus) se fait arrêter (elle est juive) mais à aucun moment elle ne s'en inquiète ni ne cherche à savoir ce qu'elle est devenue.

L'auteur a essayé d'attirer la sympathie du lecteur en décrivant des anecdotes dures mais au final ne réussit pas à accrocher le lecteur, ça reste une histoire gentille et un peu trop jolie.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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Début de la guerre 39-45 dans le nord de la France. Thérèse vit heureuse entre son mari médecin, sa petite fille et sa grand-mère qui l'a élevée.
Nous sommes baignés dans cette affreuse période en suivant le tragique destin d'une femme qui ne demandait que de vivre une simple vie à la campagne. Je ne me suis pas particulièrement attachée aux personnages, pas eu le temps… en effet, dans ce roman il s'y passe trop de choses horribles en un temps trop court (le roman ne fait que 300 pages). Et puis les gentils d'un côté et les méchants de l'autre me parait être un peu simple dans une période où les histoires de vie, que ce soit le pays occupé ou l'occupant, devaient être beaucoup plus compliquées. Je ne connaissais pas cette auteure mais je pense essayer un autre de ses livres pour ne pas rester sur une petite déception.
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Un livre témoignage de la 2nde Guerre Mondiale à travers le Nord et ses habitants.
Cela se lit bien, mais ce n'est pas de la grande littérature.L'auteure ne cesse tout au long du livre de devoiler, à travers son personnage principal, tout ce qui va se passer les pages suivantes, des phrases du style "j'allais vite m'apercevoir qu'il en allait être tout autrement"...Sur le plan du suspense, on repassera. le personnage de Therese ne me plaît pas, ne pensant qu'à son mari qu'elle attend impatiemment chaque soir pour faire l'amour avec lui... un livre très manichéen qui plairait bien à des lycéens mais qui me dérange personnellement parce que la réalité de la guerre est certes bien décrite mais il manque cette profondeur psychologique.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Avant leur arrivée, j'étais heureuse. Mais ils avaient également anéanti mon bonheur. Et cela, je ne le leur pardonnerais jamais. Antoine et Julie n'ont cessé de me répéter qu'il fallait essayer d'oublier, qu'il n'était pas bon de vivre avec tant de haine dans le cœur. Mais comment le pourrais-je ? Ils avaient introduit l'horreur dans mon existence, une existence jusque-là faite de soleil et de joie. Ils l'avaient transformée en un cauchemar vivant, puis en un sombre désespoir, et enfin en une terne grisaille qui durerait toujours.
Race supérieure, ainsi se nommaient-ils. Supérieure en cruauté, oui, et maudite. Déjà, ceux de la génération précédente avaient tué mon père, en 1916, alors que je n'avais qu'un an.
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une boite de mouchoirs!!!!!!!!

Bien entendu, c'est pendant la guerre, et pas la plus tendre.
Marie Paule ARMAND est toujours aussi digne dans ses descriptions régionales et ne craint pas les mondiales.
Je ne me suis absolument pas ennuyée en découvrant ce livre, et j'en conseille la lecture.
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