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4,42

sur 2218 notes
Coup de coeur alerte !
Il y a tout ce j'aime : un univers nouveau et bien maîtrisé, des personnages attachants et de la romance, of course !!

Il s'agit de l'histoire de Poppy qui a un nouveau garde dont elle tombe amoureuse. Fin de l'histoire. Je plaisante. C'est bien plus complexe que ça.

Poppy a 18 ans et est la Pucelle du Royaume : elle a été choisie par les Dieux à sa naissance et doit procéder à son Élévation à ses 19 ans ; ce qui lui permettra d'accéder au statut d'immortel. Cela a de lourdes conséquences pour elle : elle ne peut ni être regardée, ni touchée par quiconque, elle ne peut créer aucun lien – peu importe la nature et encore moins un lien romantique, elle ne peut pas se promener en ville, elle ne doit parler à personne. Bref, personne ne sait qui elle est et n'a clairement aucun droit. Elle est vue par le peuple comme une divinité.
Seuls très peu de personnes sont au courant de son identité et connaissent son visage : ses deux gardes personnels, une dame de compagnie qu'on lui a attribué (Tawny), et il y a bien sûr le Duc et la Duchesse devant assurer sa protection jusqu'à son Élévation, et un seigneur. C'est tout.

Le seul souci – ou grand bonheur pour nous – est que Poppy souhaite vivre. Comme n'importe qui. Elle ne sait absolument pas ce qu'il adviendra d'elle pendant et après son Élévation et elle en a peur. Aussi, elle souhaite profiter du temps qui lui reste. On comprend également que cette envie de s'éclipser de ce monde ne date pas d'hier : elle sort souvent en cachette du palais, elle a appris à se battre avec son seul ami (autre que Tawny) qui est son garde personnel, Vickter, etc.
Tout son monde va être chamboulé par la venue/rencontre de son nouveau garde : Hawke Flynn, et bien sûr l'approche de son Elévation.

L'intrigue ne s'arrête pas à ça. L'autrice nous fait découvrir un monde nouveau, bien ficelé, et plutôt facile à comprendre et à s'imprégner. Bien entendu, le peuple est soit en adoration devant ce système soit le remet en cause.
Un certain Seigneur des Ténèbres se rebelle avec à son ordre des Effrontés et des Voraces (créatures qui se nourrissent des mortels, entre autre). Ils ont pour but ultime d'enlever la Pucelle.

La narration est du point de vue de Poppy.

Parlons maintenant des deux personnages principaux.
* Poppy : On découvre une héroïne courageuse. Bien qu'elle ne puisse pas faire grand-chose en public, en privé c'est totalement l'inverse. Lorsqu'elle est avec Vickter ou Tawny, elle n'a pas sa langue dans sa poche et essaie de vivre comme elle le peut. C'est pourquoi dès le premier chapitre, on la retrouve dans un bar/auberge (alors qu'elle n'en a absolument pas le droit!) à jouer aux cartes avec des inconnus, et se retrouver dans une situation plutôt embarrassante pour elle mais très appréciable pour nous !
* Hawke : bon alors, voilà, j'ai un nouveau BookBoyfriend à ma liste. Ca, c'est fait. Mise à part - comme d'habitude dans ce genre de livre, mais on ne dit pas non - sa beauté, le fait qu'il soit un garde, musclé qui plus est, il reste un personnage intriguant. Il m'a fait rire souvent et j'ai beaucoup aimé son caractère. On sait et comprend qu'il a vécu des choses difficiles et son histoire que l'on va découvrir est touchante.
Alors oui, il n'est clairement pas parfait (vous découvrirez tout ça au dernier tiers du livre) mais je comprends VRAIMENT pourquoi Poppy tombe sous son charme et va briser toutes les barrières qu'elle se met naturellement - notamment car elle est la Pucelle du royaume.

Il faut savoir que j'ai particulièrement apprécié le fait que Poppy et Hawke étaient très souvent sincères lorsqu'ils se parlent. Bien souvent ils auraient pu se mentir mais non.
Alors évidemment, ils ne disent pas tout et se mentent de temps en temps. Mais souvent, ils font le choix d'être honnête en disant ce qu'ils pensent ou ressentent. Je tiens à le préciser car je me suis fait la réflexion à plusieurs reprises.

J'avais deviné les deux grosses révélations du livre ; mais même en ayant trouvé, cela n'a rien enlevé au plaisir de lire ce livre. L'écriture, ainsi que les actions sont addictives ! Je ne pensais qu'à retrouver Poppy et Hawke dès que je devais quitter le livre.

La dernière phrase du dernier chapitre m'a en revanche surprise et je suis impatiente de ma lancer dans la suite des aventures de notre héroïne! Pour sûr, je lirai la suite en anglais, sans attendre la version française.
Comme vous l'aurez compris, je ne peux que vous conseiller de vous plonger dans l'univers de Jennifer L. Armentrout.
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Que dire à propos de cette lecture?

Je ne résumerai pas le roman, d'autres l'ont fait.

On va pas tourner autour du pot longtemps: j'ai été super déçue.

Je ne suis pourtant pas une lectrice très compliquée : quand un livre plait à un grand nombre en général il me plait aussi.

Mais là...

Qu'est-ce que c'est que ce ramassis de clichés? de scènes de sexes placées de façon complétement aléatoires et incongrues? D'indices au cours de la narration tellement énormes que tout le suspense du livre avait disparu dès les 20 première pages (y'en a 600)?

Avis à l'auteur et à la maison d'édition:

-Ce n'est pas parce qu'une femme sait tenir une épée que c'est une femme forte.
-Les mecs "parfaits" physiquement c'est chiant (les meufs aussi).
-C'est d'une tristesse sans nom de répéter sans cesse le cliché : fille avec des défauts physique et inexpérimentée trouve un mec magnifiquement beau qui tombe éperdument amoureux d'elle ...
-Prendre le lecteur pour un idiot fini en lui mettant des indices toutes les trois pages... c'est vexant pour le lecteur (si!).
-Quand on n'y connait absolument rien aux chevaux... on se renseigne un peu pour que ça ait l'air crédible (ça vaut pour l'auteur et le relecteur de la maison d'édition).
-Faire une très belle couverture ne compense pas le fait d'avoir laissé autant d'erreurs dans le texte (fautes, mots manquants...)
-Balancer des scènes de sexes à tout va pour camoufler le vide de l'intrigue ... ça ne fonctionne que pour ceux qui ne lise le livre que pour ça.
-Créer des personnages invincibles dans un bouquin ou "la mort rode" enlève tout suspense ou angoisse de ce qui pourrait arriver au personnage (spéciale dédicace à celui qui a pris un coup de poignard en plein coeur mais surprise! il fallait viser la tête parce que ... facilitée scénaristique bonjour! (vite une scène de sexe (entre "l'assassin" et la victime) pour que le lecteur ne se doute de rien!)
-Une description n'est pas que "visuelle", nous avons d'autres sens : le toucher, le gout, l'odorat. Ces sens peuvent être utilisés pour autre chose que des scènes de cul et des descriptions répétitives de personnages. Par exemple... pour des scènes de combats: transpiration, sang, chair brulée, froid, odeur du matériel...
-Les histoires avec des grands méchants très méchants super vilains qui manipulent le monde et les gentils super gentils trop cool ... c'est usant.

Bref je pourrai continuer longtemps comme ça.
Pour résumé: je me suis ennuyée tout du long. Je ne suis pas fan des scènes de sexes en général et pour le coup je n'ai pas arrêté de sauter des pages tellement c'était barbant. Les personnages m'ont paru tous vide et creux sans aucune personnalité, même les principaux. Focaliser sur des parties de corps parfaites et avoir une envie irrésistible de baiser à la fin d'un combat, en étant mourant, ou après un assassinat c'est super glauque/ malsain. La mort à une odeur (un cadavre ça pue). C'est étrange d'avoir un personnage qui se morfond autant et qui est décrit comme empathique mais qui n'a visiblement aucune réaction/ ressenti face à la mort.
Je n'ai été touchée par aucune mort puisque qu'aucun des personnages n'était travaillé.
Et mon dieu que le texte se répète, je suis sûre qu'en enlevant les répétitions le roman perd au moins 150 pages. Les pensées du personnages tournent en boucle (on a compris qu'elle voulait bais... Vivre (pardon)). On a compris que Hawke avait des abdos formidables (cet homme est donc toujours déshydraté?) et qu'il se lave si peu que Poppy l'identifie à l'odeur toutes les 3 pages...
Les "indices" (on peut appeler ça comme ça même quand ça ressemble à des panneaux à led posé en bord de route?) sont tellement énormes que Poppy m'est apparue comme étant un peu bécasse / idiote. Dommage qu'elle sache se servir d'une épée mais pas de son cerveau quoi.

Il y aurait encore beaucoup à dire mais la flemme et personne ne lira ce pavé.
En conclusion: j'ai pu finir ce livre grâce à un auteur ; TJ Klune, et son livre "Les contes de Verania". Dans ces contes l'auteur y met tous les clichés du genre et les tourne au ridicule. Ces clichés sont tous dans "le sang et la cendre". Alors je l'avoue, j'ai quand même beaucoup ri.


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J'ai sauté sur ce livre quand je l'ai aperçu au rayon nouveauté car j'avais déjà lu et adoré la saga "Lux" du même auteur.
Univers complètement différent. Et coup de coeur !
Nous sommes dans un univers fantasy.
Poppy l'héroïne est une jeune fille de 18 ans. Elle a perdu ses parents. Et il semblerait que les Dieux l'aient choisie. Elle est la Pucelle du Royaume. Elle doit jouer un rôle important au moment de son élévation à 19 ans.
Ce statut on le découvre très vite est très lourd. Poppy n' a pas de relations avec le monde extérieur. il lui est interdit de parler, de s'amuser, d'avoir des amis. Personne ne connaît son visage à part le duc et la duchesse, la prétresse, sa demoiselle de compagnie Tawnie et les deux gardes royaux affectés à sa protection.
Mais Poppy comme chaque jeune fille veut vivre, faire des expériences. Elle ne veut pas être un objet que l'on manipule. Elle apprend donc à se battre en cachette avec son garde Victer.
Bientôt Un autre garde est bientôt affecté à sa défense. Hawke.
Hawke est irresistible. C'est le bookboyfriend parfait. Mais ce que j'ai aimé chez lui c'est sa façon de considérer Poppy, voir qui elle est et pas ce qu'elle représente.
L'intrigue est palpitante car le danger menace Poppy et la romance est surprenante. j'ai aimé aussi l'univers décrit par l'auteur avec ces créatures !
Un très bon moment de lecture !
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Une lecture qui a su me happer. Nous suivons Poppy, une jeune fille qui, parce que choisie par les Dieux pour devenir la Pucelle, se doit de rester pure et donc "vit" dans une cage dorée. Là où les autres ont des droits, elles, ce sont des privilèges et ce, jusqu'à ce qu'elle participe à son Elévation, un rite très particulier au cours duquel des Deuxième-Nés et elle reçoivent la Bénédiction des Dieux, une faveur qui leur permet de devenir des Elevés, des créatures quasi-immortelles qui vivent la nuit...

Jennifer L. Armentrout emprunte beaucoup au mythe du vampire tout en se l'appropriant. Elevés, Atlantiens, Voraces façonnent cet univers de fantasy sombre.

Le personnage de Poppy est indéniablement un personnage auquel on s'attache. Désireuse de vivre, de pouvoir faire des choix, Poppy n'hésite pas à braver des interdictions pour se sentir maîtresse de son Destin. Courageuse, farouche, elle est surtout d'une profonde bienveillance et empathie et son don personnel renforce cet état de fait. On a une héroïne qui, même si elle contrainte de vivre à l'écart de tout, sait se défendre, prendre position, ne pas se laisser faire.

Les pages de ce récit se tournent toutes seules. La fin d'un chapitre appelant l'autre. A mon sens, ce rythme s'essouffle cependant vers la fin que j'ai trouvé brouillonne et traînant en longueur. Pour moi, il y a cent pages de trop.

Pour ce qui est de l'intrigue en elle-même, j'avoue avoir deviné la plupart des gros rebondissements, ce qui m'enlève un peu ce "capital surprise" qui rehausse une lecture. Les révélations se voyaient venir à des kilomètres.

Comme c'est de la romantasy, je craignais qu'il y ait surtout de la romance dans un univers de fantasy. Alors oui, il y a de la romance et avec ce type de titre on s'y attend. Personnellement, ça ne me dérange pas s'il y a un juste dosage. Force est de reconnaître que les passages où Poppy connaît ses premiers émois sont bien construits.
Pour ce qui est de la fantasy, on a aussi un univers qui est réellement développé. Malgré tout, j'ai trouvé que certaines questions restaient floues. Qu'est-ce qui fait d'elle la Pucelle ? En quoi ça consiste? Qu'est-ce que l'Elévation ? Si je comprends que cela fait partie de l'effet de surprise attendue, je trouve que cela manque de logique tout de même. J'aurais préféré une proposition d'éclaircissement même erronée et corrigée sur la fin que rien. Surtout en ce qui concerne les deux premières questions.

Ayant vraiment bien aimé le tome 1, je pense découvrir très vite le tome 2. Les échos que j'en ai eu semblent concorder avec cette fin qui pour moi est en demi-teinte. Je crains beaucoup de passages de romance inutiles, a fortiori une romance plus toxique que dans le tome 1, les révélations entraînant une nouvelle dynamique. Si c'est le cas, c'est dommage. A voir si mes soupçons se confirment ou non.
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Que dire de ce roman?
J'ai rarement été aussi emballée... et par effet de conséquence, je suis rarement tombée d'aussi haut après la lecture d'un roman.
Le pitch était incroyablement prometteur et l'écriture très addictive. Je n'ai pas lu beaucoup de roman de l'auteur car les romances fantastiques jeunes-adultes calqués sur un moule peu ou prou similaires à toutes les autres ne m'intéressent plus trop. Pas que je n'y ai pas été insensible par le passé, j'en ai dévorés beaucoup mais il me manque toujours quelque chose en terme narratif, en construction de l'intrigue et/ou de l'univers. En tout les cas, l'écriture est vraiment, vraiment un plus à cette histoire. La plume m'a transportée et c'est sans doute la seule raison pour laquelle je l'ai terminée.

Pour résumer ce roman :
C'est l'histoire d'une jeune femme au destin tracé par d'autres qu'elle. Pennelaphe, ou Poppy pour les intimes, vit dans un royaume qui a subit une ancienne guerre. Chaque ville ou village est entouré d'un mur plus ou moins grand pour protéger les habitants de la Brume qui dissimule des monstres d'horreur motivés par une faim jamais rassasiée, créé par un Seigneur des Ténèbres mystérieux et dont on entend dire qu'il veut détruire le royaume.
Poppy vit cloîtrée, sous la tutelle d'un Duc et d'une Duchesse depuis la mort de ses parents lors de l'attaque de leur village par ces monstres. Elle est la Pucelle, élue des dieux, qui doit permettre lors d'un Rite à son 19eme anniversaire à d'autres nobles et élus comme elle de s'élever et ainsi entrer dans la caste dominante de ce royaume, les Élevés, dont fait parti le Duc et la Duchesse. Mais si sur le papier son statut de Pucelle semble être un honneur, en pratique c'est une véritable prison. Elle n'a ainsi le droit de s'attacher à personne, personne ne connaît son véritable visage car elle est toujours voilée sauf pour un petit groupe de personne. Ses lectures sont surveillées, ses sorties interdites. Elle n'a le droit ni d'avoir des amies ni de socialiser. Ses rares proches, s'ils le sont à l'origine par devoir n'oublient pas que si elle est Poppy elle est aussi la Pucelle. En plus de cette vie rêvée, elle est martyrisée par cela même qui sont sensés la protéger, et possède un pouvoir empathique, comme une seconde nature, qui lui permet de sentir les émotions négatives des gens et de les adoucir. C'est un pouvoir qui lui est formellement interdit d'utiliser bien qu'il ne fonctionne que sur les humains et que les Élevés y soit insensibles.
Cependant Poppy est une petite rebelle. Son garde rapproché, mentor presque père, Vikter lui a apprit à se battre et Poppy l'accompagne lors d'escapade nocturnes pour soulager peines et douleurs des gens. Sa seule amie Tawny, qui est aussi sa dame de compagnie garde ses secret avec une loyauté sans faille.
Par ailleurs les motivations de Poppy sont plutôt claires : elle désire vivre, vivre avant son Elévation dont on ne lui dire rien sur le déroulement. Ne sachant rien de ce qu'elle doit faire ou de ce qu'il doit lui arriver, elle s'attend donc au pire.
L'histoire commence alors qu'elle fait le mur, masquée et déguisée, pour se rendre dans une taverne et avoir une expérience de la vie, n'importe laquelle. Par un concours de circonstance elle se retrouve dans la même pièce qu' Hawke Flynn, un nouveau garde prometteur et très désirable dont elle est légèrement amourachée. Bien que ce genre de contacts lui soit interdit, elle va partager son premier baiser avec lui avant de profiter d'une courte absence pour s'enfuir.
Mais tout va être chamboulé lorsque son deuxième garde est assassiné et que Hawke, considéré comme meilleur que tout les autres ne le remplace.

En un mot: Intrigant (comme dirait Hawke).

Le sang et la Cendre, livre estampillé fantasy/romance parle donc d'une héroïne évoluant une aventure médiévale fantasy. Elle avait tout pour correspondre à mes attentes parce qu'elle se proposait plus mature. A la fin de ma lecture, ma première pensée fut celle-ci : « ce n'est pas un livre de fantasy en fait, c'est un livre de bit-lit déguisé en roman fantasy ». Ce n'est pas une insulte au contraire c'est une excellente idée que beaucoup de roman reprennent et qui fonctionnent … pas tout le temps mais qui peut fonctionner. En terme de schéma narratif, l'histoire est carrément ressemblante à un roman bit-lit.

L'histoire est sans doute un prétexte à la romance et en vérité cela ne me dérange pas tant que ça. Certes ce roman est le premier tome et donc une présentation des personnages et de l'univers, mais la romance est tellement au coeur de l'histoire que je n'ai pas eut l'impression de lire de la fantasy. D'ailleurs, c'est intéressant de voir comment tout prend forme et correspond aux codes Bit-lit ( romance, , sexe flamboyant, héroïne « bad-ass » et héro ouvert d'esprit mais quand même aussi fort que l'héroïne) même si j'aurai aimé un univers un peu plus original.
Le genre n'était pas un problème, même si je ne lis pas un roman de fantasy pour retrouver le schéma des romans bit-lit ( bien qu'il soit vraiment très transformé).

La romance, forcément, est très présente et je l'ai adoré.... pour toute la première partie tout du moins.
Hawke va ainsi lui faire comprendre que ce qu'elle vit n'est pas normal, l'encourager à se libérer de ses chaînes avec une taquinerie qui m'a fait fondre. Il ne semble jamais tenter de la contraindre et naturellement va lui apprendre le désir, le plaisir et malgré elle, l'amour.
Car oui Poppy va tomber amoureuse de lui, se livrer à lui, lui faire confiance alors que le monde qu'elle connaît s'effondre autour d'elle et que les deuils se multiplient.

Ce qui m'a dérangé dans ce roman relève du spoil donc sera masquée.

J'ai adoré Hawke et je l'ai détesté et comme c'est une romance avant d'être de la fantasy, j'ai détesté l'histoire et ce roman.


Avec les révélations de fin de tome, on comprend bien ses motivations à lui, mais … cela justifie-t-il une telle transformation du personnage ?


Lorsqu'on lit un livre de ce genre, on s'identifie nécessairement au personnage principal, c'est un peu le but pour beaucoup. Et j'ai adoré Poppy, gentille mais pas cruche, le coeur sur la main mais dotée d'une violence délicieuse et libératrice pour le lecteur. Mais la dernière partie de cet ouvrage m'a donné l'impression de chuter avec Poppy, sans même avoir droit à une résolution positive, à une vengeance ou à une liberté enfin acquise. Les personnages n'avaient plus de sens, tout allait vite.

Je ne veux pas dire que ce n'est pas bien écrit. Au contraire, certains y trouveront leur bonheur, mais après avoir lu d'autre romances avec des connards bien écrits qui m'avait beaucoup plus, je ne suis pas satisfaite de ce roman.
La romance m'a tellement emballée, et m'a tellement déçue... A la fin j'ai sauté les pages pour voir si Poppy arrivait à retrouver un semblant de contrôle sur sa vie... et euh... Non.
Bref... pour ceux qui aime les bit-lit fantasy avec des romances torrides bien qu'illogiques ( et il y en a que j'aime beaucoup) c'est un livre à lire.
Selon moi tous les livres sont bons à lire car s'il ne plaît pas à une personne il plaira forcément à quelqu'un d'autre.
En ce qui me concerne j'ai chuté de haut et l'atterrissage fut rude.
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Pennelaphe est l'Elue, La Pucelle, la reine du royaume de Solis a de grands projets pour elle. Mais cet honneur est aussi une prison, voilée, enfermée, protégée du moindre plaisir, Pennelaphe se sent comme un lion en cage qui se rebiffe face à son destin.

Une histoire intéressante qui prend son temps pour installer son héroïne que l'on apprend a connaitre. Elle est loin de la fille sage qui est son rôle sous son voile, elle bouillonne et souhaite mordre la vie à pleine dent, d'autant plus que ça lui est interdit. Elle est aussi pleine de doute, de peur et va apprendre à vouloir les choses pour elle même, à s'affirmer. C'est l'arrivée de son nouveau garde personnel qui va être le déclencheur de grand changement chez elle, lui qui arrive à voir derrière le voile et son rôle d'Elue.
Alors bien sur on voit arriver l'histoire d'amour dès la première rencontre. D'ailleurs la quatrième de couverture ne cache pas vraiment non plus cette intention. Son identité n'est pas non plus très subtile, on la devine très rapidement.
J'ai bien aimé l'univers qui se construit progressivement, la magie qui s'en dégage. Les personnages sont pas vraiment originaux mais l'auteur essaie de donner à Pennelaphe une évolution dans sa psychologie. C'est dommage que pour se faire elle utilise pas mal de répétition, il a certains passages où on a une impression de déjà vu, ca tourne en boucle au niveau de ce que pensent ou font les personnages.
Et il serait agréable qu'une relecture plus soigneuse soit faite de la traduction car il y a beaucoup de coquilles dans le texte. C'est dommage.

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Une jeune femme promise à un avenir exceptionnel mais effrayant et mystérieux, rebelle et pourvue de dons magiques, en pleine découverte de la sexualité.
L'histoire totalement "bit-lit" se sert des codes déjà largement éprouvés de ce type de roman, sans ajouter d'éléments originaux. Mais c'est en fait le prétexte à une éducation sentimentale et sexuelle assez poussée...
L'écriture est très centrée sur les interrogations, les états d'âme de l'héroïne (Penellaphe, alias Poppy), qui prennent largement le pas sur l'action. Mais rien n'est vraiment approfondi : on ne saura rien avant les dernières pages sur le fameux rite, on n'apprendra pas grand chose sur les créatures fantastiques, encore moins sur le système géopolitique de ce royaume.
Plus emmerdeuse que rebelle, il m'est arrivé de penser que Poppy méritait des baffes, ce qui lui arrive parfois dans le scénario du livre !
L'auteure approfondit bien les interrelations entre les divers protagonistes mais avec beaucoup de longueurs, un vocabulaire assez pauvre et une panoplie d'émotions assez réduite, et j'ajouterai également beaucoup de poncifs.
En conclusion : ce n'est pas ma tasse de thé.
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J'ai une relation assez particulière avec les romans de l'éditeur DeSaxus qui souvent ont le chic pour m'agacer tant j'en attends une profondeur que je ne trouve pas. Il en va de même avec l'autrice Jennifer L. Armentrout, dont j'ai lu le premier tome de la saga Lux, il y a des années mais qui m'avait déçue. J'y allais donc un peu à reculons en commençant cette saga pourtant chaudement recommandée par mes amies les plus proches. La surprise fut au rendez-vous et j'ai passé un très bon moment face à cette romance croustillante et cet univers qui se révèle dans les derniers instants pour me mettre un uppercut !

Avec les réticences que j'avais en tête concernant l'éditeur et l'autrice, pour une fois, je n'ai pas commencé ma lecture avec trop d'espérances en tête. C'est peut-être pour cela que j'ai pu profiter pleinement du divertissement que les deux offraient. Certes nous sommes encore et toujours dans un roman Young Adult voire New Adult, genres auxquels je n'adhère pas toujours mais comme pour une fois, connaissant l'autrice, je savais à quoi m'attendre, c'est passé comme une lettre à la poste.

Dans un premier temps, j'ai été surprise de ne pas avoir plus de réticences que cela envers une héroïne qualifiée de "Pucelle", terme ô combien détesté chez moi qui me file de l'urticaire et une grosse envie de ruer dans les brancards. Heureusement, Poppy, semble avoir la même réaction que moi et c'est une héroïne qui n'a qu'une envie : sortir de la cage dorée où on la maintient. L'autrice l'a ainsi doté d'un père de substitution qui lui enseigne l'art de se battre et se défendre avec une épée, un poignard et toute autre arme qu'elle peut trouver. Et Poppy elle-même fait preuve d'un bel esprit frondeur sous ses airs obéissants.

L'univers dans lequel on tombe a les mêmes faux airs trompeurs. Nous découvrons un royaume très mystérieux dont l'autrice nous cache les trois quarts pendant quasiment toute l'histoire avant de nous asséner des révélations bien lourdes dans les dernières pages. On se retrouve ainsi longtemps à naviguer à vue à côté de l'héroïne dans ce qui semble être une cour élitiste très nocive où la caste dirigeante, les Élevés règnent en utilisant leur religion pour faire régner la peur et l'obéissance. Poppy est une élue, la Pucelle, celle qu'on doit sacrifier à leurs dieux, elle doit donc rester chaste, ne s'associer à personne et obéir même quand elle subit des brimades, mais elle ne sait pas pourquoi. Tout est sous clé. On ne comprend pas quel est vraiment la nature de son rôle. On ne comprend pas pourquoi cette société des Élevés semble si sclérosée et nocive avec ces hommes, comme le Duc et Mazeen, totalement fous. C'est étouffant et mystérieux. Pèsent sur eux une menace soi-disant portée par des créatures nocturnes aux ordres du Prince des ténèbres qui voudrait enlever Poppy et massacrer tout le monde pour régner. Ils sont régulièrement attaqués par ces Effondrés, Atlanciens et autres créatures dont on ignore tout. L'autrice garde bien le secret.

Pendant longtemps, ainsi, on suit plutôt l'héroïne, Poppy, qui tente de vivre un peu au milieu de ce carcan qui pèse sur elle de tous les côtés. On a longtemps l'impression que le cadre de l'histoire et l'univers ne servent pas à grand-chose si ce n'est habiller l'histoire d'amour qui va naître entre Poppy et son nouveau garde du corps, le taquin et ravageur, Hawke, qu'elle rencontre un soir par hasard dans un lieu de plaisir où il lui donne son premier baiser, bien que ce soit interdit. L'autrice titille notre fibre romantique en les faisant rapidement se tourner autour. Chacun ayant une forte personnalité cachée derrière leur soi-disant obéissance aux règles, les échanges entre eux sont piquants et brûlants. La tension monte vite et les scènes sensuelles s'enchaînent où ils s'effleurent, se tentent et se rapprochent. C'est bouillant entre eux et Hawke a un charme ravageur, il faut l'avouer, que Poppy entretient bien en se montrant aussi rebelle et bagarreuse. Moi, en amatrice de romance, ça me plaisait beaucoup, je l'avoue, mais je trouvais quand même que ça faisait beaucoup de pages pour pas grand-chose et surtout qu'en dehors de cela l'histoire était bien vide. C'était mal connaître l'autrice !

En effet, après nous avoir glissé nombre d'indices au fil des pages, dans le dernier quart de son histoire, elle fait complètement exploser le cadre posé et quel bonheur ce fut ! Je me doutais depuis un moment de certains mystères ou plutôt d'une certaine identité cachée, les indices étaient trop flagrants, mais ça ne m'a pas empêchée d'être surprise tout de même par tout le reste. L'univers qui n'était qu'esquissé prend alors l'ampleur qu'il devait avoir. On comprend que l'autrice nous a volontairement laissé dans le flou comme l'héroïne pour mieux vivre l'histoire et ses révélations de son point de vue. C'était jouissif. J'ai un peu eu l'impression de me retrouver dans ACOTAR de Sarah J. Maas quand on rencontre Rhysand et qu'on découvre tout ce que cachait l'univers. C'est le même procédé ici et que c'est efficace. On découvre alors tout ce qui se cachait derrière cette ambiance malaisante, ces personnages au centre mais si étranges qu'ils nous dérangeaient et bien sûr la vérité que ça cachait. C'est très malin.

Ainsi Jennifer Armentrout n'a pas écrit qu'une romance addictive, bien que celle-ci soit LE moteur de l'histoire, en particulier avec le personnage de Hawke, pour moi, qui se révèle d'une grande richesse par ses secrets et son côté torturé d'une belle manière fort romantique. L'autrice a aussi imaginé tout un univers à la mythologie torturée compliquée où les apparences sont trompeuses et les ennemis pas forcément ceux qu'on croyait. C'est quelque chose que j'adore même si soyons honnête, c'est déjà vu, c'est cependant très bien fait ici. J'ai adoré l'ampleur que prend alors l'univers, les nouveaux personnages introduits me semblent fort prometteurs, notamment Kieran, et les nouveaux rôles que vont jouer Poppy et Hawke me mettent déjà l'eau à la bouche. Je suis totalement conquise, alors qu'avant je trouvais cela un peu tiède quand même.

J'ai du coup beaucoup aimé qu'on parle tout au long de l'histoire de la force de résilience de Poppy, du poids de son passé de survivante avec ses cicatrices, tout comme ce sera le cas pour Hawke ensuite. J'ai aimé découvrir lentement son rôle et ses pouvoirs ainsi que ce qu'ils apportent aux gens. J'ai aimé le beau regard qu'Hawke porte sur elle et qui lui permet de se trouver belle malgré tout ce qu'on a pu lui dire et de s'affirmer aussi comme femme courageuse et bagarreuse. Les relations interdites qu'elle entretient avec ceux qui l'entourent sont aussi un élément dont la dynamique m'a beaucoup plu. C'était touchant de voir sa belle amitié interdite avec sa servante, le lien quasi filial entretenu avec son protecteur Vikter, et tout l'altruisme qu'elle va montrer envers les petites gens subissant l'injustice des Élevés. Il y a vraiment un gros potentiel dans l'écriture de ce personnage et je pense que l'ajout des révélations finales qui vont porter un autre personnage en avant dès le prochain tome iront également dans ce sens.

Alors que je m'attendais juste à être distraite par la romance addictive et piquante de Jennifer L. Armentrout dans le sang et la cendre, j'ai été ravie de recevoir une grosse surprise en mode uppercut dans la dernière partie qui a changé du tout au tout mon opinion sur ce titre, pour le placer aux côtés d'ACOTAR dans les très bonnes surprises et les univers tortueux malins et bien pensés pour nous prendre à contre-pied. Je suis fan du duo de héros et je pense que les dernières révélations vont leur donner encore une autre dimension dans les prochains tomes. J'ai très très hâte de les retrouver et d'être à nouveau surprise, je l'espère.
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Je suis assez mitigée sur ce livre. A l'époque, quand j'avais encore Tik Tok, je le voyais à chaque fois passer sur le BookTok et il n'y avait que des avis positifs. Comme quoi, il faut se méfier, ce n'est pas parce que c'est un livre populaire que c'est forcément bien.

Pourtant le début était prometteur, une héroïne considérée comme badasse, ce qui était vrai, elle allait se battre contre les Voraces, elle aidait les gens, avait du répondant etc. Elle avait aussi des peurs, des craintes... Bref, une héroïne de fantasy quoi.

Surtout que c'était la Pucelle ( bon je vous l'avoue, je n'aime pas ce terme), elle avait un rôle important à jouer mais elle voulait partir de sa cage dorée. Et puis, il y a l'arrivée d'Hawke, son garde personnel, ce beau et ténébreux soldat que tout le monde remarque et qui cache une tristesse infinie comme l'aimait nous le dire Poppy (l'héroïne).

Il avait tout pour me plaire , mais boum, désillusion totale de ce perso, à la fin, je ne pouvais plus me le voir.

Déjà, les perso secondaires était creux, mais vraiment creux, je pèse mes mots.
Rylan, Viktor etc.. ont servi a rien.
Je n'ai même pas pu être triste pour leurs morts, c'est dire à quel point l'auteur n'as pas su les exploiter.

Et, en plus le retournement de situation à la fin ne m'a pas plus choqué que ça, bon j'avoue je m'étais spoil moi-même.

Mais, le truc qui m'a vraiment énervé c'est le comportement de Poppy, elle apprends que c'est à cause d'Hawke que tous ses proches sont morts, mais ça n'a pas l'air de la choquer, elle s'en fiche un peu tant que Hawke est là pour l'embrasser.

Surtout que la soi-disant haine qu'elle avait pour lui à la suite de cette révélation à durer une page, puisque la minute d'après elle retourne auprès de lui.

Pas la peine de de définir comme une personne forte ou badasse si tu agis comme cela.

Surtout qu'après qu'Hawke soit devenu son garde personnel, elle s'est laissé dominé par lui et ne parlait que de son incroyable physique , ses beaux cheveux noirs ...

Notamment il y avait des moments où cette description on aurait pu clairement s'en passer. Par exemple, quand Viktor est mort, elle a de suite enchaîner avec la description du physique d'Hawke.

De plus, la narration était répétitive, j'en avais marre !

Aussi, les scènes de sexe m'ont énervé, elles étaient mises au hasard et je n'aime pas particulièrement ces scènes. J'aime bien quand il y a de la tension mais pas plus.

Bref, cela me rassure de voir que certaines critiques Babelio partagent le même avis que moi.

Je mets deux étoiles car ce livre état quand même addictif et avait un début prometteur.

Je ne sais pas si je lirai la suite surtout que je crois qu'il y a 5 tomes, donc bon, on verra.
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Mon avis lecture : Poppy est la Pucelle, l'élue qui lors de son Élévation sauvera son Royaume. Elle vit protégée et cachée de tous dans ce but ultime. Cependant, les règles sont peu son truc. Elle a une face cachée qui va lui faire découvrir des choses qu'elle ne soupçonnait même pas. Elle est très spéciale et pas seulement parce qu'elle est la Pucelle. Son caractère et sa détermination la rendent unique et impressionnante. Sa vie sans surprise va basculer le jour où elle va faire la connaissance d'une personne aussi étrange que fascinante. Sa longue aventure aux multiples retournements de situations va commencer et nous ne sommes pas près de nous en lasser. Poppy fait également preuve d'une grande compassion et déteste la différence entre les nombreux rangs de la société. Elle ne considère personne comme inférieur à elle, sa dame de compagnie n'est pas une servante à ses yeux, mais une fidèle amie. Par ailleurs, elle est prête à se mettre en danger afin de protéger n'importe qui étant dans le besoin. Cette histoire m'a tellement plu que je me suis jetée aussitôt sur le second tome que je savoure actuellement. 
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