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Critique de livrevie


Nous portons tous un « gloussomètre », « un soupiromètre » et un « larmomètre » en nous. Oui, tous. Je vois déjà vos regards perplexes, voire inquiets. Mais de quoi elle parle ? D'un virus incurable ? D'une bactérie mangeuse de cerveaux (le mien va très bien, mais merci de vous en inquiéter!) D'esprits qui prennent possession de nos corps ? Non, non, rien de tout cela. Promis.

Bon, tout cela ne résout pas notre problème. de quoi s'agit-t-il ?

Un gloussomètre, un soupiromètre, un larmomètre sont de petits phénomènes internes, que nous avons donc tous en nous, qui permettent de mesurer nos gloussements, soupirs et larmes pendant une lecture. En quoi sont-ils importants ? Pour certaines lectures, ils sont un excellent indicateur de la qualité du récit et ils sont très utiles pour les romances.

Maintenant, vous voyez de quoi je parle, non ? Vous savez, ces gloussements qui nous échappent alors qu'on est dans le métro et qui flanquent des torticolis à nos voisins qui essayent de lire le titre du roman qui nous met dans de tels états (« parce que ça a l'air vraiment bien! »), roman dont on aura veillé au préalable à cacher la couverture parce que euh... Elles sont parfois vraiment too much... (D'ailleurs celle-ci n'est pas des plus réussies...) Sans parler de ces soupirs que l'on retient jusqu'à en attraper des points de côtés parce qu'ils ne sont pas des plus flatteurs en public (« mais il lui arrive quoi à la dame? » Gênant... très gênant...) Et que dire de ces larmes que l'on déverse à torrents dans la salle d'attente du dentiste, et qui, en plus de nous donner un air franchement pathétique (le nez irrité et les yeux rouges, il y a plus sexy...), effraie les patients car ils se disent que c'est le très-méchant-dentiste qui nous met dans un tel état (et là, ce n'est pas de la compassion pour nous, ils ont très peur pour leur dentition à eux, du genre : « mais il fait si mal que ça ? »).

Ah, ça y est... Je vois à la lueur dans vos yeux que nous nous comprenons. Bon, donc on a tous un « gloussomètre », un « soupiromètre » et un « larmomètre » en nous. Ils ne fonctionnent pas toujours ensemble d'ailleurs, ils sont indépendants, mais collaborent parfois.

Eh bien, mon « gloussomètre » a relevé des scores plus hauts que l'Everest pendant cette lecture. Bien plus hauts. J'en ai explosé le plafond du ciel. Et mon « soupiromètre » ? Pas compliqué, rien que de savoir que Cam allait être le narrateur de ce roman... pfiou.. il était déjà tout fébrile. Et pourtant, je n'aime pas savoir ce que pensent les héros en général. Être dans la tête d'un homme, ce n'est pas pour moi. Mais Cam ? C'est l'homme parfait... (Tiens, mon « soupiromètre » vient de s'activer.)

Evidemment, dans ce récit, pas vraiment de surprises étant donné que nous est relatée l'histoire de Cam et d'Avery, mais selon le point de vue de Cam. (Gloussomètre qui s'agite). Pas de surprises donc, mais un ensemble toujours aussi mignon, avec une Avery touchante et un Cam exceptionnel (Soupiromètre). On suit Cam dans son cheminement vers Avery, ses interrogations, ses doutes, ses failles aussi, on le découvre avec ses amis, sa famille... Et ...(soupiromètre + gloussomètre)

L'écriture de Jennifer L. Armentrout est toujours aussi fluide, les personnages vraiment bien dessinés, et l'auteure évite tous les écueils d'une vulgarité qui m'aurait fait sauter des pages (j'aurais d'ailleurs bien aimé qu'il y ait plus de pages...), et si mon « larmomètre » ne s'est pas emballé (enfin, heureusement pour moi d'ailleurs, parce que glousser, soupirer et pleurer en même temps, ça aurait fait beaucoup pour une seule nuit. Comment ? Non, je ne viens pas d'avouer l'avoir lu en quelques heures simplement. Pas du tout. J'ai éteint très tôt. A deux heures du matin. C'est tôt non ?), mon gloussomètre et mon soupiromètre on fait la java. Ils étaient déchaînés. Ils ont adoré en savoir plus sur Cam, découvrir certaines facettes de sa personnalité (eh, oh, gloussomètre, on se calme !), comment il voit Avery qui n'en est que plus émouvante.

Bon, vous l'avez compris je crois, dire que je suis accro à ce petit couple est un euphémisme.
Lien : http://lelivrevie.blogspot.f..
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