Bart a tout pour se planter dans la vie : Il habite un microscopique appartement pourri dans un immeuble encore plus pourri où les seringues font légion et craquent sous les semelles quand on monte l'escalier ; sa mère obèse, alcoolique, descend lentement et sûrement la pente ; Il n'a pas de père, enfin si, un John Jones égaré quelque part dans le monde ; au collège, il est plutôt du genre sans amis ; à la boxe, à part encaisser...
Oui, mais, dans cet immeuble, il a l'idée d'organiser un grand nettoyage participatif ; sa mère n'est pas très top point de vue promesses, mais l'aime tendrement ; Il a une grand-mère épatante ; il finit par trouver un John Jones ; Au collège, il y a Ada, une pipelette au sourire dévastateur, quand elle lui tient la main, il peut voler ; Il se fait un véritable ami ; on lui offre un vélo et... il chante. Il chante de l'opéra. Il chante et il respire mieux.
Nous avons, mes fils et moi, adoré ce roman qui convient aussi bien aux adolescents qu'aux adultes. C'est un livre magistral, unique et singulier. Je recommande !
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Un Billy Eliott un peu plus punk ! Son meilleur copain, un toxico, il est un peu la nounou de sa mère, prend des initiatives... Cet anti-héros-là n'est pas réellement en but contre la société ou les préjugés. Non, il s'agit plutôt pour lui de sortir de la misère, et d'affronter la réalité, en s'accrochant de toutes ses forces un son optimisme naturel.
Malmené à l'école, où il ne peut dire où il vit, ni comment il vit, ni ce qu'il aime vraiment ; poids moustique à la boxe où il est incapable de donner le moindre coup ; terrorisé à l'idée de chanter en public ; empêtré dans une tonne de mensonges pour se protéger des autres, protéger sa mère, il finit par prendre les choses en main !
Bref, il s'agit plutôt ici du portrait d'un garçon sympathique à l'optimisme communicatif. Juste une belle histoire, quoi !
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Bart vit seul avec sa maman dans un minuscule appartement. Personne ne vient jamais les voir en dehors de la grand mère. Il faut dire que la maman de Bart est un peu particulière avec ses nombreux kilos en trop et sa tendance à trop boire. Bart, lui, a comme passion l'opéra. Il aimerait bien savoir chanter devant tout le monde mais il a trop le trac. Au collège où il est d'ordinaire invisible, il va recevoir l'aide d'une jolie fille, Ada.
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Mais d'où viennent les grands-mères ? On croirait qu'elles ont été inventées pour venir à bout de toutes les difficultés. À la télé, ils ont expliqué que le roi de Norvège remettait des médailles aux gens particulièrement méritants. Je trouve qu'on devrait donner cette médaille aux grands-mères comme la mienne. Une médaille spéciale mamies.