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EAN : 9782290033975
350 pages
J'ai lu (13/03/2013)
4.37/5   49 notes
Résumé :
Pendant sept ans, Alison Arngrim a joué une môme méchante, intrigante, égoïste, menteuse et manipulatrice dans une des séries de télévision les plus aimées au monde. Alors que les millions de téléspectateurs de La Petite Maison dans la prairie détestaient Nellie Oleson et ses pitreries diaboliques, Alison en vint à aimer son personnage la liberté et l'assurance que Nellie lui inspirait.
Dans La Petite Garce dans la prairie, Alison Arngrim raconte son enfance ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
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Non, vous ne rêvez pas ! Il s'agit bien de celle qui jouait le rôle de Nellie Oleson dans ce feuilleton que nous avons tous suivi (osez me dire le contraire !!!), où nous avons tous pleuré (mouais, bon, peut-être pas tous) et rigolé aux frasques de Mme Oleson et de sa fille (mes préférées)... J'ai nommé : La petite maison dans la prairie !

Alison Arngrim revient ici d'abord sur son enfance (ce qui est bien logique puisqu'il s'agit d'une autobiographie)... Une enfance loin d'être dorée puisqu'elle a dû être confrontée non seulement à des parents complètement frappadingues mais encore à un frère, enfant-roi, perpétuellement sous l'emprise de substances qui lui fera subir les pires choses. Heureusement, elle fut prise pour jouer ce feuilleton qui ne devait contenir que quelques épisodes au départ et c'est sa tante, Marion, qu'elle adorait, qui s'occupera d'elle pendant le tournage... Un tournage d'ailleurs loin d'être hollywoodien puisque l'on apprend que les acteurs devaient se trouver sur les lieux à quatre heures du matin ! Bref, je n'en dévoile pas plus car ce serait briser le charme. Les anecdotes sur les différents épisodes sont savoureux et l'on sourit vraiment car le ton est incisif, ironique. L'auteur n'y va pas par quatre chemins et c'est justement ce qui en fait tout le sel.

J'ai dévoré ce bouquin et mon seul regret fut de l'avoir fini ! Mais toute bonne chose a une fin.


Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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*** Tout le monde rêvait d'un papa à la Charles Ingalls***

Ça passait, et ça passe encore ... en boucle sur nos chaînes Françaises, cette série culte : La Petite Maison dans la Prairie.

Vous vous souvenez ? Ce chariot avec cette jolie famille qui s'arrête et où Charles et Caroline regardent Laura, Marie et Carry qui courent dans un champs avec un joli toutou ?? Tout le monde se souvient de cette mélodie qui respirait le bonheur ...
Oui, mais voilà, à Walnut Grove il n'y avait pas seulement la famille Ingalls, il y avait aussi la famille Olson avec le père, Nels, qui devait rester dans son coin, Willy qui faisait des bêtises, la vieille Harriet mauvaise et acariâtre et il y avait ... Nelly ... la garce avec ses boucles blondes !!

Justement ... on retrouve Alison Arngrim qui jouait le rôle de Nelly dans cette autobiographie.
Les plateaux de tournage de la série avec tous ses acteurs qui dans la vie, sont totalement différents que dans les épisodes. En fait, les méchants sont très gentils et sympathiques dans la vie réelle et les gentils ne sont pas toujours fréquentables et pas forcément sympathiques ...

Nelly (Alison Arngrim) et Laura (Mélissa Gilbert) se détestaient dans la série, mais sont les meilleures amies du monde encore aujourd'hui, Willy (le frère de Nelly) s'avèrent être le frère de Mélissa Gilbert (Laura), Marie (Mélissa Sue Anderson) la toute douce avec son visage d'ange s'avère être une vraie peste, mauvaise et très antipathique dans la vie. Et puis, Charles Ingalls (Michaël Landon, le réalisateur) ce fameux papa adorable, était un personnage pour le moins curieux : il buvait, fumait, hurlait et surtout ... ne portait pas de sous-vêtement sous ses pantalons afin que ces fans puissent deviner ses attributs (Allison Arngrim en fait souvent référence dans son livre tant cela était choquant sur le plateau de tournage).

L'auteure cependant ne fait pas seulement allusion aux tournages de la Petite Maison dans la Prairie, une bonne partie du livre parle de sa famille, de son frère, drogué, qui a abusé plusieurs fois d'elle, de son père hautement considéré dans le monde du showbiz, de l'arrivée du SIDA dans les années 80', de ses amitiés avec notamment Mélissa Gilbert, et elle fait référence à des tas de lieux aux Etats-Unis ainsi qu'à des programmes de télévision qui nous sont totalement inconnus en France et c'est là qui je me suis ennuyée même si le traducteur, a eu la judicieuse idée de mettre des notes en bas de page.

En bref, les nombreuses anecdotes du tournage de la Petite Maison de la Prairie sont très intéressantes, certaines sont franchement à mourir de rire, et, ce serait maintenant le moment de revoir certains épisodes connaissant le fin mot de l'histoire, même, si, beaucoup des ces acteurs ont déjà disparu, pour la plupart de maladie.
Je pense notamment à Steve Tracy (Persival, le mari de Nelly) mort à 32 ans du Sida et qui a complètement bouleversée Alison Arngrim, car il était son meilleur ami et mentor.

Suite à ce drame dans sa vie, elle s'est engagée dans de grandes associations où elle a rencontré son mari, et a plus ou moins quitté le cinéma.
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…Hardi les gars et les garces !

« Quand je me tourne vers mes souvenirs, je revois la maison où j'ai grandi »

Bon, peut-être pas à ce point là, mais je reconnais que Oui, je fais partie de cette génération perdue qui, Oui, regardait « La petite maison dans la prairie »…pas de façon assidue style en transe à l'approche de l'heure de diffusion (je réservais ma transe et ma fébrilité pour le Grand Goldorak) mais comme beaucoup, ce feuilleton fait partie de mes souvenirs d'enfance.

Charles Ingalls sourire pepsodent , Laura Ingalls couettes au vent, Mary Ingalls avec son karma de merde,Mr brother bear Edwards, Mr Oleson mari philosophe( pour ne pas dire soumis) de Mde Harriet Oleson, hystérique et bipolaire…et bien entendu, Nellie Oleson, la vraie, l'unique, celle qu'on aimait haïr…

Le « pré-avis » à mi lecture de LydiaB en MP (merci Lydia) a contribué à l'ajout de ce livre dans ma PAL et grand bien m'en a pris.

C'est qu'elle n'a pas sa langue en poche Mde Arngrim pour nous narrer sa biographie…pas de langue de bois, juste ce qui faut de langue de vipère et un chouia de langue de P…presque un patin artistique ! Après dix pages, j'ai été conquis…

Les tribulations d'une « enfant star » des années 1970 dans une famille un peu…comment dire…folklorique-pour ne pas dire frapadingue et même glauque et sordide du coté de son frère, des relations sur le plateau entre les différents protagonistes, les connivences et affinités entre acteurs(trices), les anecdotes de tournages, les conditions de tournages, la dualité vie privée/vie cinématographique avec le flou que cela peut engendrer dans la vie quotidienne (suis moi-même tombé dans le panneau,Laura et Nellie se détestant, j'avais acquis la conviction que forcement Alison et Melisa se détestaient aussi alors qu'elles étaient copines comme cochon…bien vu pour mon sens critique ), les expériences de vie, les découvertes, les pertes, les prises de conscience, les implications personnelles sur certaines grandes causes( abus sexuels, SIDA)…

Même si certains sujets graves sont abordés, le ton reste à la fois léger et ironique mais jamais pesant. Me suis plusieurs fois surpris en train de rire tous seul…c'est qu'elle a de la repartie et des expressions imagées notre Alison …et d'ajouter, que, si jamais elle passe en Belgique pour son spectacle, je ne dis pas non pour aller la voir…c'est vous dire !

Petit plus mais qui a son importance, en fin de livre, liens de divers sites d'associations de lutte contre les abus sexuels et le SIDA, cela mérite d'être mentionné

Bref, vous avez compris, je me suis bien amusé en lisant ce livre qui a failli passer au bleu sans Lydia…format poche, prix démocratique…vous savez ce qu'il vous reste à faire

Fred-Fichetoux-Beg mode Quelle Belle Vallée activée

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Attention, petite madeleine ! Alison Arngrim : ce nom ne vous dis sans doute rien. Mais Nellie Oleson, ça vous dis quelque chose, non ?
Allez, un (tout) petit effort de mémoire et nous y voilà : Nellie, la peste du feuilleton "la petite maison dans la prairie".
Dans ce livre, Alison Arngrim nous raconte sa vie d'enfant-actrice. Et c'est franchement très intéressant.
Bien sûr, elle nous raconte de nombreuses anecdotes liées aux tournages, mais il y a bien plus. À travers son témoignage, on prend conscience de ce qu'est la vie d'un enfant d'Hollywood, et c'est loin d'être tout rose.
Les tournages sont contraignants, certaines scènes sont difficiles à jouer, maquillage-habillage-coiffure sont loin d'être une partie de plaisir pour une enfant.

Alison Arngrim a vécu une enfance hors norme. Faut-il l'envier ? Sincèrement je ne pense pas. En tout cas ces sept années ont marqué sa vie, et tout ce qu'elle fait depuis l'arrêt de la série porte l'empreinte de la petite maison dans la prairie, ou plus exactement celle de Nellie.

Une lecture agréable, intéressante et divertissante. Pas mal, non ?
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Plutôt bien aimé dans l'ensemble.
Lu en anglais, et du coup je dois avouer que le début, l'enfance d'Alison, a été un peu comme je le craignais : beaucoup de références à des séries et des stars américaines, qui ne me parlaient pas du tout. Peut-être ces passages ont-ils été adaptés dans la version française (retirés ou bien accompagnés de notes).
Les révélations faites sur son enfance nous laissent sans voix. Comment pourrait-on imaginer que la méchante Nellie, qui cherche à nuire aux autres par tous les moyens, a de tels problèmes dans la vraie vie, et est cette fois la victime ?

Lorsqu'elle aborde les années Petite Maison dans la Prairie (qui représentent tout de même une part importante du livre, comme vous vous en doutez), c'est assez intéressant, parce que cette fois elle parle d'un univers que l'on connaît, de gens que l'on visualise. Savoir un peu ce qu'il se passe "behind the scene" est intéressant, et je trouve qu'Alison Arngrim, même si elle fait bien sûr des révélations, n'en rajoute pas des tonnes non plus. Même quand elle décrit quelqu'un avec des problèmes, elle cherchera en parallèle à présenter ses bons côtés. Dans l'ensemble, elle aime cette équipe avec qui elle a travaillé pendant 7 ans.

Je dois avouer que, à un peu plus de la moitié du livre, quand on arrive à son départ de la série, je me suis demandée ce qu'elle allait nous raconter ensuite. Je m'attendais aux lamentations d'une actrice qui va de casting en casting sans pouvoir décrocher de bons rôles car on l'associe à une méchante. Pas du tout ! Elle nous raconte quelques moments forts de sa vie, mais surtout nous explique de quelle façon elle s'est totalement engagée dans des associations pour aider les malades du SIDA, ou pour protéger les enfants maltraités, en s'impliquant un peu plus politiquement cette fois. Cette deuxième partie était bien plus intéressante que ce que j'avais imaginé.

Alors, oui, Alison Arngrim parle dans son livres de beaucoup de choses tristes, mais cette femme a l'air d'avoir une énorme dose d'humour en stock (d'ailleurs, elle fait des stand-up) et du coup on ne tombe jamais totalement dans le pathos. Elle sait donner une note plus légère à son récit pour ne pas perdre son lecteur.

A travers ce livre, Alison Arngrim nous montre les aspects positifs et négatifs liés au fait d'avoir joué Nellie Oleson. Elle raconte comment, dès les premières années et parfois encore aujourd'hui, les gens venaient la voir pour l'insulter, ou la pousser, parce qu'elle était "méchante avec Laura". Ils ne différenciaient pas du tout son rôle d'elle.
Mais à côté de cela, avec les années elle a compris que l'attachement des gens pour la Petite Maison dans la Prairie, le fait qu'ils aient suivi Nellie à la télévision pendant 7 ans, lui a aussi permis d'aider les causes qu'elle soutenait. Les gens la connaissaient, voulaient la voir à la télévision. Ainsi, elle pouvait, par exemple, plus facilement se faire inviter sur un plateau pour discuter de ses combats.
Nellie lui permet cela, et au final, elle est plutôt reconnaissante envers cette petite peste blonde, pour tout un tas de raisons qu'elle explique très bien.

Bref, un moment de lecture sympathique, sans que ce soit non plus un top pour moi.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Nous venions enfin de terminer de m'emprisonner dans cette superbe camisole de force que sont les atours du XIXe siècle quand quelqu'un frappa à la porte. Elle s'ouvrit sur une minuscule petite fille à taches de rousseur, avec des nattes et possédant la plus grande rangée de dents de devant que j'avais vue de ma vie. C'était Melissa Gilbert. Elle avait environ 9 ans. J'avais à peine 12 ans et j'étais petite pour mon âge mais celle fille-là aurait pu rentrer dans mon porte-monnaie - et aurait réussi à le ronger pour en sortir.
Elle rentra, se présenta et commença à nous expliquer tout un tas de choses : qui était qui, qui faisait quoi et comment tout cela fonctionnait. Elle nous renseignait avec une assurance impressionnante sur la manière dont les choses se passaient par ici. Nous l'écoutions, bouche bée, complètement absorbées par son discours. Elle nous délivra enfin un avertissement de la plus grande gravité. Sa voix avait l'intensité d'un Edward G. Robinson qui aurait avalé Shirley Temple : "Et surtout, attention à cette Melissa Sue Anderson. Elle est très dangereuse."
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Bienvenue dans ma vie !
Je suis quotidiennement confrontée à une réalité où ce qui aurait seulement dû être un excellent boulot, un rôle important dans un feuilleton interminable jalonné de bons souvenirs et de moments formidables est devenu une vie parallèle dans laquelle je dois continuellement rendre compte des actes d'un personnage de fiction comme s'ils étaient les miens. Et pas n'importe quel personnage : une garce. Une horrible, misérable, diabolique, mensongère, manipulatrice et égoïste chipie dont le narcissisme et l'hostilité envers ses pairs n'avait pas de limites. Des millions de gens de par le monde avaient grandi en haïssant cette fille.
Alors que moi, j'avais grandi en l'aimant.
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Sometimes it doesn't matter how loud you scream--nobody's coming. The only one who can save you is you. This sort of trauma affects people in different ways as they grow up. Sometimes it makes the scrapper, the fighter, the artist. Sometimes it makes the psychopath. And sometimes it makes a bitch.
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Nellie était jalouse. J'avais cette horrible mère, mon idiot de frère, Willie, et mon pauvre père qui ne pouvait pas tenir tête à ma mère. Alors que Laura avait une famille parfaite. J'étais jalouse.
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Video de Alison Arngrim (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Alison Arngrim
Alison Arngrim qui jouait Nellie Oleson dans "La petite maisons dans la prairie" est reçue par William Réjault, blogueur invité du Figaro.fr et nous parle de sa pièce de théâtre "Confessions d'une garce de la prairie"
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