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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Moins célèbre que Jane Austen ou G. Eliot, Elizabeth von Arnim en est cependant une digne héritière. Comme ses consoeurs et issue du même monde, elle a repris en les personnalisant les thèmes qui font le charme des auteures d'Outre-Manche : un regard lucide sur les travers humains, un humour tempéré, l'amour de la nature.
La bienfaitrice c'est Anna, jeune orpheline prise en charge par une insupportable belle-soeur. Grâce à un héritage inattendu, elle va devenir propriétaire terrienne en Poméranie... presque le bout du monde pour sa famille anglaise.
D'une nature généreuse, Anna enivrée par sa soudaine aisance matérielle se met en tête d'aider son prochain. Et les ennuis commencent et le roman décolle en racontant avec drôlerie les déboires d'Anna.
Son histoire me rappelle "la bonté, mode d'emploi" de Nick Hornby qui , sur le même thème arrivait aux mêmes conclusions. L'époque est différente mais de tout temps vouloir le bien d'autrui peut devenir une entreprise à haut risque.
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La Bienfaitrice raconte l'histoire d'une jeune fille anglaise du début du 20eme siècle. Celle-ci vit avec sons frère et sa belle-soeur depuis des années. En effet, elle refuse de se marier! Cette idée (loin de plaire à tout le monde) est vue auprès de son entourage comme une hérésie et sa belle-soeur devient oppressante dans son idée de marier Miss Anna Escourt.
La visite de son oncle vivant en Allemagne va tout changer. Celui-ci respecte vraiment sa nièce et à sa mort décide de lui léguer son manoir en Allemagne. Celle-ci après réflexions part vivre là bas malgré le fait qu'elle n'a jamais visité ce pays.
Changement de décor, de moeurs, de coutumes... L' auteure nous fait sourire dans les descriptifs des personnages si différent de ceux de l' Angletterre.
Miss Escourt se retrouve à être scrutée, jugée...
Elle a un rêve en plus de ne jamais se marier, celui d'ouvrir une maison pour femme démunie.
Elizabeth von Arnim nous montre sans fioritures ce qu'était de vivre femme à cette époque qui n'est pas si lointaine (deuxième ou troisième génération en fonction de l'âge du lecteur)
On découvre là ses difficultés à la mise en place de ce projet, ses doutes, ses réflexions, ses déconvenues, mais aussi son courage pour réussir ce qu'elle entreprend.
J'ai vraiment apprécié ce personnage précurseur de son époque, l'écriture de l'auteure qui cible de belle vérité. Les descriptifs du bonheur simple (paysage, amitié...). Les défauts de caractère du personnage principale la rende touchante et criante de vérité.
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Anna Escourt est une jeune fille londonienne de bonne famille orpheline mais élevée par la femme de son frère aîné. Malgré les efforts répétés et assidus de sa belle-soeur, Anna tente par tous les moyens de rester vieille fille. Elle rêve d'indépendance et d'autonomie et est prête à déroger à son rang pour travailler. Cependant, un oncle lui laisse en héritage une propriété en Allemagne. Elle projette alors de s'y établir et d'y accueillir d'autres femmes dans le besoin qui veulent s'émanciper...
Anna Escourt et son projet fou m'ont permis de retrouver avec bonheur le charme de la littérature du 19ème siècle. Elle est une femme attachante et volontaire. Elle trouvera dans sa tâche un allié en la personne de son voisin, Axel Lohm.
Un bon roman, une belle surprise de lecture.
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Avec ce roman incroyablement moderne pour l'époque, Elizabeth von Arnim dresse un portrait ironique et sans concession de la petite société allemande de Kleinwald. le pasteur antisémite, l'intendant calculateur, la nièce naïve et romantique, la belle soeur acariâtre, les villageois bavards et stupides, l'amoureux transi, ils ont tous un rôle à jouer dans le combat qu'Anna devra mener pour atteindre son but. Au fil du livre ses certitudes changent se transformant en compromis. Les situations cocasses, les malentendus et les incompréhensions entre les uns et les autres s'enchaînent, frôlant parfois l'absurde
Malheureusement, la grosse faiblesse de ce roman c'est la traduction. Je ne peux imaginer qu'Elizabeth von Arnim écrive aussi mal. Répétitions et lourdeurs rendent le texte presque incompréhensible à certains moments. Pour preuve cet extrait parmi d'autres : Pourtant, en se rappelant la fin de son frère, et qu'il n'y ait aucune ombre de ce genre sur Fray von Treumann, bien qu'elle eût un fils et qu'on ne pût dire combien de temps sa respectabilité durerait, elle essaya de se concilier les bonnes grâces de cette dame, qui recevait fraîchement ses avances et ne se réchauffait un tant soit peu que lorsqu'il était question de Fraülen Kuhäube.
C'est vraiment dommage car l'on s'attend à beaucoup mieux quand on lit cette auteure que l'on a souvent rapproché de Jane Austen !

Lien : http://inthemoodforculture.b..
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