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EAN : 9782253154785
350 pages
Le Livre de Poche (12/03/2003)
2.73/5   30 notes
Résumé :

Le nouveau personnage de Christine Arnoty est une femme d'aujourd'hui, dans un monde d'aujourd'hui.

Trente cinq ans, belle, intelligente, Clara Martin connaît une brillante réussite profssionnelle et une vie amoureuse ratée. Avocate, elle est spécialiste des divorces. Ou plutôt était. Car, quand le roman commence, Clara a décidé d'en finir avec les couples qui se déchirent, avec les drames des enfants qu'on se dispute, pour se tourner ver... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
J'ai beaucoup aimé « On ne fait jamais vraiment ce que l'on veut ».

C'est la première fois que je lisais Christine Arnothy mais sûrement pas le dernière car j'ai bien aimé son style d'écriture.
Ça m'a donné envie de lire ses autres romans, et pourquoi pas de découvrir ses autobiographies.
L'histoire est simple, mais bien trouvée.
Dans ce roman, Christine Arnothy sonde les pulsions qui réveillent la haine et la jalousie pour obtenir un enfant qui n'est plus objet de l'amour mais symbole de pouvoir.
Malheureusement, c'est chose courante de nos jours, de nombreux couples se déchirent pour la garde d'un enfant !
J'ai apprécié le personnage de Clara Martin, elle est très intéressante, et attachante malgré sa carapace et la distance qu‘elle met envers elle et les autres.

J'ai aimé la façon d'écrire de l'auteur, c'est facile à lire. J'ai apprécié les différents personnages et l'histoire est très bien ficelée, elle sait nous intéresser et nous captiver. Je trouve que c'est un livre très agréable à lire.
Je mets quatre étoiles :)
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Un roman sympathique à lire, qui n'a rien de transcendant mais qui nous fait passer un bon moment en compagnie de Clara, Mark, Daniel, tous plus handicapés de communication les uns que les autres. On y trouve de l'amour, de la méfiance, de la prudence, du mensonge, des secrets, des aveux, des liens, des recherches de bonheur... de la vie simplement.
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Livre "dévoré", je me suis attachée à ces personnages malmenés par leurs vies, qui se cherchent, qui ont du mal à trouver un équilibre dans leurs vies respectives.
J'ai, malheureusement, été déçue par la fin, trop fleur bleue à mon goût, happy end à l'américaine...
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Un roman qui évoque les émotions ou comment vivre sa vie en liant les contraintes et les intérêts avec la communication...
Un sujet intéressant certes...
Mais ce roman trop plat à mon goût ma ennuyé :-/
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pour moi c'est une relecture que je prends plaisir à faire
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Elle courait dans le noir, fuyait d'une pièce à l'autre. Elle poussait des portes, se cognait à des poignées et à des murs. L'homme qui s'était introduit du côté de la terrasse la suivait pas à pas. Elle dut arriver au salon et, se heurtant à un accoudoir de fauteuil, perdit l'équilibre, bascula et resta accroupie sur le sol, près de la table basse. Dans un rayon de lumière opaque, infiltré de l'extérieur, elle put apercevoir la silhouette de celui qui la traquait. L'agresseur portait un masque et, à cet instant précis, tourna la tête vers l'endroit où Clara se cachait. la jeune femme transpirait. L'odeur de la peur mélangée à celle de la sueur allait la trahir. Elle serra les paupières, une haleine chaude et fétide l'effleura.
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Elle longea le trottoir pour entrer à l'intérieur de cette voie originale où s'alignaient des bâtiments robustes et d'allure spartiate, portant gravées sur leurs façades l'année de leur construction, de 1550 à 1620. Elle se trouvait maintenant devant la maison qui avait abrité ses tristesses d'enfant, et ressentait le malaise que suscite la rencontre avec quelqu'un après une longue absence. Que dire ? Rien ? Ou tout?
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Par les caprices des lois génétiques, Daniel, le petit-fils, se rangeait dans la catégorie des blonds qui semblaient, par la transparence et la luminosité de leur peau, destinés à s'effacer de l'existence plus naturellement que les autres.
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A la sortie de l'aéroport, sa valise rangée dans le coffre d'un taxi, Clara hésita. Dans les moments où elle avait besoin d'aide, ne fût-ce qu'en théorie, elle se rendait compte à quel point sa nature lui faisait tort : dès qu'elle n'en avait plus besoin, elle oubliait ceux qu'elle avait utilisés. ç'aurait été si facile d'appeler l'oncle de temps en temps, de lui demander comment il allait, de parler d'elle, d'évoquer l'époque où elle et sa mère vivaient chez lui. Pourquoi d'ailleurs éprouvait-elle - au tournant de sa vie - le besoin de demander l'avis de l'oncle? Sans doute parce qu'ils avait longtemps remplacé un père comme on l'imagine dans les livres d'école.
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Ils échangeaient les mots avec précaution, ils s'épargnaient. Ils savaient par expérience qu'il vaut mieux éviter les émotions qui usent.
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