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Critique de Diabolau


À la fin du tome 13, j'avais dit un peu vite que cela concluait d'assez belle manière la parenthèse sur l'île de Chypre, tant il me paraissait évident que la boucle était bouclée et qu'au tome suivant l'ost royal allait faire voile vers Damiette.
Le traitre al Mansour, pris, allait être exécuté, on pouvait même en faire une ellipse, nul n'était besoin de le montrer.
Eh bien non. Non seulement les 9/10èmes de cet épisode hantent encore les rues de Nicosie et le port de Limassol, quitte à user le filon jusqu'à la corde, mais le traître va réussir à... s'échapper. Oui, vous ne rêvez pas, alors qu'il a attenté à la vie du roi de France !
L'épisode commence ainsi, par un artifice invraisemblable pour sauver la vie d'un méchant (comme si on n'aurait pas pu en créer d'autres !), et la suite se perd encore en multiples tentatives d'assassinat contre Hughes de Crozenc par des jaloux. Là encore, on se demande comment il est possible que des vassaux du roi osent attenter à la vie du désormais favori du roi de France sans que ce dernier s'en inquiète plus que cela !
Le débarquement à Damiette, lui, est expédié en trois pages, et l'antagoniste le plus fin et le plus intéressant de ces derniers tomes, Hughes de Lusignan, est envoyé ad patres dans un texte off de trois lignes !
Kraehn, présent depuis le début de la saga, cédait dans ce tome les manettes du scénario à Arnoux, et le moins que l'on puisse dire, c'est que c'est un mauvais début.
Pierret, lui, heureusement, continue à tirer son épingle du jeu, et sauve la nef royale du naufrage total.
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