Ce tome 2 est plutôt moyen et j'ai bien peur que le constat ne s'applique également à l'ensemble de la bd. L'auteur joue sur la surenchère à tous les niveaux. Pour celles et ceux qui aiment, cela les ravira. Pour les autres, ils trouveront cela lourd et surfait. Tant au niveau du récit, des péripéties, des événements, tout est toujours plus, toujours plus loin, plus haut, plus gros... du coup j'ai l'impression d'une histoire qui ne peut pas en finir, qui s'allonge sans cesse pour m'emmener je ne sais où, et qui pourrait durer une éternité.
Pourtant, je m'étonne à penser que le tout est assez plaisant. On nous promet une belle surprise autour de ce cube mystérieux ainsi qu'avec ce petit personnage, l'icone, ressemblant à une petite fée mais l'histoire principale n'avance qu'à très petit pas. L'auteur déploie d'autres histoires en parallèle un peu trop au détriment de la ligne scénaristique principale. le tout reste certes cohérent mais a tendance à perdre le lecteur plus qu'à ne le rassembler.
Les graphismes, bien qu'affichant un style particulier, sont efficaces mais je déplore quelques planches où l'action n'est pas très lisible. Un effort à faire sur la mise en scène. la mise en page recèle quelques belles trouvailles. En témoigne cette jolie planche en page 20 et 21 où cette case s'étale sur les 2 pages, la première moitié s'inscrivant dans les dialogues de la page 20 et la seconde dans celui de la page 21! Il fallait y penser!
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Le dessinateur de Sigi, révélé en France par Sara Lone, nous parle de sa passion pour la BD, de son style entre réalisme et ligne claire, et de sa collaboration fructueuse avec Erik Arnoux. Enregistrée au festival Quai des Bulles à Saint-Malo.