Dear world, tome 1 : La traversée

La traversée des USA du Sud au Nord dans un pays détruit par la troisième guerre mondiale et livré aux gangs et aux bandes qui sillonnent le pays. Au fil de la randonnée le groupe s'étoffe de nouveaux membres et doit faire face à l'adversité.


Vraiment rien de nouveau, des romans post-apocalyptiques ça ne manque pas. Même si ça manque d'originalité d'entrée le roman est agréable et facile à lire, bien que le développement laisse à désirer au bout d'un moment (et si on arrive à faire abstraction des trop nombreuses fautes non corrigées, alors que j'ai en main la version "corrigée"), il devrait donner satisfaction aux lecteurs peu exigeants, cependant ceux qui demandent de la cohérence et de la vraisemblance dans le cadre défini risquent d'être déçus, nous devrions nous cotiser pour offrir aux auteurs un stage survivaliste …
Assez vite deux des membres du groupe semblent être très proches, vers la moitié du roman deux autres ont les seuls rapports sexuels du livre, ceux ci sont seulement suggérés laissant toutes latitudes à l'imagination des lecteurs (je préfère ça à des descriptions crues stéréotypées), la romance n'est pas prégnante et assez bien intégrée.
Dès la moitié du livre j'ai eu des difficultés à m'accrocher, les "survivants" ne mériteraient vraiment pas de survivre, n'évoluant pas vraiment et semblant garder leur mentalité de petits citadins classiques, ils leur arrive les pires misères (peu vraisemblables) et à chaque fois ils s'en sortent miraculeusement.


Au vu des autres livres d'Arolf et Ereg plutôt satisfaisants cette lecture fut une déception, le manque de cohérence, la légèreté des personnages et l'accumulation de fautes m'ont rendu la lecture vraiment pénible.