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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un beau coup de coeur qui a terminé l'année 2021.

Ce livre n'est pas un conte pour enfants, donc à ne pas mettre entre toutes les mains.
Il contient trois nouvelles horrifiques, écrites avec grande maitrise et efficacité, par trois femmes ; Vanessa Terral, Sophie Dabat et Morgane Caussarieu, qui ont toutes glissé du côté obscur.

Trois jeunes écrivaines qui m'ont semblé avoir été inspirées par quelques mauvais génies. Et qui, à une sombre époque, auraient été brûlées pour être des sorcières et pour avoir écrit d'épouvantables histoires d'esprits malfaisants.
*

Sur le bûcher de l'inquisition, je demande à Vanessa Terral de comparaitre.

Avec « L'ivresse du Djinn » l'auteure nous amène au Maroc et nous raconte une histoire bien frissonnante et gore, celui d'un Djinn qui prend possession du corps et de l'âme de la belle Leila.

Mais voilà, la jeune femme, par un mariage forcé est devenue une fraiche épouse et une toute récente mère et l'esprit maléfique qui est en elle, se révèle être d'une grande jalousie et possessivité.
Il va tout faire en son pouvoir démoniaque pour écarter Leila de sa famille et de son mari, en la dépossédant de toute conscience et de toute raison.

Leila sera amenée malgré elle, à verser dans l'horreur absolue. Elle sera même contrainte à faire un séjour en hôpital psychiatrique et finalement à fuir dans le désert.
*

Sur le deuxième bûcher de la rédemption, je demande à Sophie Dabat de comparaitre.

Avec « La danse Eternelle des roseaux », cette auteure nous embarque dans une histoire frémissante et sordide qui nous fera voyager de la France en Afrique.
Hlengiwe, une jeune femme flic enquête sur des crimes atroces commis à Marseille. Ses recherches l'obligeront à se rendre en Afrique, à Swaziland. Un pays où un peuple entier vit dans la misère, où des femmes disparaissent, où d'autres mêmes crimes rituels horribles sont commis en toute impunité.

L'enquête d'Hlengiwe s'orientera très vite, vers l'infâme roi de Swaziland.
Elle rencontrera un monarque fou, sanguinaire et immensément cruel. Hlengive côtoiera des sorciers, des puissants chamans qui pratiquent des sciences noires et occultes.
Et elle essaiera d'échapper à des cérémonies sataniques, à des sacrifices affreux de vampirisme, à la souffrance et la mort.
*

Sur le dernier bûcher, je demande à la malicieuse sorcière Morgane Caussarieu de comparaitre.

Cette troisième auteure, avec « Les enfants de samedi » nous plonge dans une histoire cauchemardesque et glauque.
Elle nous dépose dans les bas-fonds de la Nouvelle-Orléans. Nous ferons alors connaissance de Mika, un pauvre punk toxico et souvent défoncé par ses produits. le jeune homme, qui fuit un amour perdu, débarque tout neuf dans ce pays, à l'invitation de son unique vieille tante qui se meure.
Une tante acariâtre et une digne descendante de l'infâme famille Lafourche, une famille d'esclavagistes.

Mika fera la connaissance de Ghilane une fille aussi belle et attirante qu'énigmatique et venimeuse. Elle est aussi la petite fille de la dénommée Mama, descendante d'esclaves noires et paradoxalement l'intendante fidèle et « bienveillante » de la famille Lafourche.

Mika déjà très fragilisé par la quantité de substances illicites qu'il prend, ne sera pas au bout de ses peines. Au contact de cette jeune fille pernicieuse, il perdra pied du monde réel pour s'enfoncer dans un monde cauchemardesque et fantasmagorique.
Un monde peuplé de danses fiévreuses et hallucinogènes, de pratiques Vaudou mystérieuses.
Mika se trouvera face à d'évènements violents et des déités surnaturelles.
Il y verra rôder ce groupe terrifiant « Les Enfants de Samedi ». Et il y perdra même physiquement sa virilité.

Est-ce une vengeance ? Est-ce un voyage initiatique ?
Pas sûr que Mika s'en sort indemne.
*


« Black Mambo » contient trois contes féroces, pour la lectrice et le lecteur qui veut se donner des frayeurs et des sueurs froides, pour les demandeurs de bons gros cauchemars.

Mais il est aussi un livre, qui dénonce les pratiques obscures de certaines personnes de ce monde. Des personnes sans scrupules et parfois sans humanité, qui sont capables du pire pour assouvir leur soif de pouvoir et donner libre cours à leur sadisme parfois très inquiétant et dérangeant.

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Si vous rencontrez Vanessa Terral, Morgane Caussarieu, ou Sophie Dabat , ne soyez ni caustique ni arrogant, prudence, ces jeunes et séduisantes dames ont des ressources insoupçonnables voir occultes, passer discrètement votre chemin.
Et si vous êtes enceinte ou un futur papa remettez cet ouvrage à plus tard, je suis peut être envoûté, ne le devenez pas.
Leurs récits m'ont plongé dans la terreur parfois, m'a-t-on jeté un sort ?

Je ferai l'éloge de ces textes, je ne voudrais pas, qui sait ? Dire du mal, oh ! Ce mot à éluder.

C'est du sérieux, du lourd, loin des langueurs opiacées de Mathias Enard, la léchouille de l'opium façon Bobo, les fantasmes d'un orient avant goût d'un paradis, les talibans contrôle 80% de l'opium mondial, l'angélisme perd de ses couleurs.
Et les couleurs elles sont noires , violettes, cadavériques, vert de gris, ce ne sont plus les maîtres de la lumières qui visitent nos victimes ce sont les sorciers, des nuits sans lune, les maîtres de la torture à peine une bougie et le fer chauffé à blanc pour seules sources lumineuses.


Trois récits très différents mais des traits en commun, des évènements nés de la cupidité ou de la haine qui a pu germer dès l'enfance.


L'Ivresse du Djinn de Vanessa Terral nous conte un envoûtement le Djinn prenant possession du corps d'une future épouse, Leila.
Croyance ou réalité évoquée dans le Coran, Djinn mot rentré dans le langage courant, le récit se passe au Maroc, le Djinn prononcé Djnoun est aussi utilisé en Algérie.

Une femme est mariée de force, puis laissée seule face à son destin, son Djinn. Un passage par l 'hôpital psychiatrique, puis curieusement l'histoire de Leila est reprise par la grande chanteuse Ourda, Leila qui a fuit dans le désert et Ourda qui en revient pour chanter son histoire , Leila ou " l'ivresse que procure l'extase ". Très belle nouvelle qui s'achève là ou commence le mystère de Leila.


La danse Éternelle des Roseaux de Sophie Dabat se déroule dans un pays d'Afrique noire le Swaziland, où règne le roi Absolu Mswati III, il a officiellement 15 épouses. le rois choisi ses favorites lors de la cérémonie, la Danse des Roseaux, une parmi les milliers de femmes présentes.
Le pays est ravagé par le sida, il est l'un des pays les plus pauvres au monde. le roi et sa cour ne peut être poursuivi en justice ( source Wikipédia) .

Maintenant commence la fiction avec Nomcebo qui fut la 15ème femme du puissant Mswati.
Nouvelle d'une grande cruauté, où des femmes disparaissent, d'autres sont retrouvées mortes avec un bébé mutilé dans les bras.


J'avais à Lomé accompagné par une Togolaise, traversé le marché aux grigris, ne touche à rien, ne fixe jamais personne m'avait elle dit et redit. Depuis cette leçon s'est gravée dans mon esprit.
Cette sagesse ne suffira pas à la jeune femme flic Hlengiwe pour échapper aux maléfices, drogues, onguents.
Son enquête commence à Marseille un nouveau meurtre va la plonger dans sa propre histoire.
Quand elle découvrira enfin la nature des sorts qui lui sont jetés et le véritable calvaire de sa propre mère entre les mains du Sangouma le sorcier et chaman, ses forces vont-elles l'abandonner ?


Conte cruel qui dénonce un pouvoir opaque et des pratiques obscures, qui se cache à l'ombre du Roi ? ou qui au fil de ses mariages participe dans l'ombre à cette mascarade de pouvoir, et manipule le roi comme un fantoche ?
 
Morgane Caussarieu nous plonge dans les méandres des Bayous de la Nouvelle Orléans, au raz de l'eau à frôler les alligators et les serpents exhibés comme des fleurs exotiques du bout des doigts!
C'est à travers le yeux de Mika, punk aux cheveux verts, complètement défoncé, que l'on assiste aux 3 jours de Mardi-Gras, à la Nouvelle-Orléans, un carnaval dans le Vieux carré imbibé de Vaudou et de soul musique .
Mika essaie d'oublier Lou, qui l'a jeté pour un grand black, avant d'atterrir dans la propriété de sa Tante, une ancienne plantation où Mama, descendante des esclaves l'accueille.
Ses ennuis ne font que commencer.N'est il pas là ou se trouve la tombe de la grande prêtresse vaudou Marie Laveau dans un lassis d'eaux saumâtres ou fiévreuses.
Ghilane la petite fille de Mama, a décidé de l'habiller aux parfums du sud, découvrir la gastronomie et ses délices aux piments de mambo façon Cajun , puis les danses hallucinogènes façon Vaudou et en apothéose le dépucelage torride façon katrina. le petit junky planait, la petite lou comme un souvenir de Lourdes, fallait-il mettre un cièrge?

La panne arrive, sournoise, radicale rien ni fait pour réveiller sa virilité, et malgré les potions de Ghilane son attribut gémit d'impuissance, ni le bois bandé ni les poussières d'Iboga ne pourront repousser le sort maléfique.

Les Enfants de Samedi rôdent que font-ils?

Tout bascule, la Tante, Mama, Bawon Samdi, les Gédés, Ghilane... qui tire les ficelles dans cette famille du sud la famille Lafourche.
Saga haute en couleurs et en sortilèges, une saga qui mériterait de devenir à lui seul un roman tant les personnages portent des fantômes dans un pays irrigué par la musique et par la folie de la nature.
Quel délicieux roman à s'en lécher les doigts et le reste.
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Un réel coup de coeur, j'ai mis du temps à le lire car je n'avais pas envie de le lâcher ! C'est sombre, glauque, gênant... On nous transporte dans trois univers bien différents et pourtant, il existe en chacun de ces lieux la même force mystique... A découvrir absolument !
Lien : http://wp.me/p5dQA9-F0
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Avec ce recueil de novellas, les éditions du Chat Noir proposent aux lecteurs d'explorer les frontières de l'imagination. A Marseille, au Maroc, au Swaziland ou encore dans le bayou de la Louisiane, le lecteur est invité à se frotter aux mythes et légendes quitte à y laisser quelques plumes…

La première nouvelle est écrite par Vanessa Terral. L'ivresse du Djinn emmène le lecteur au Maroc près de Leila. Cette dernière est possédé par un djinn maléfique qui va lui faire commettre les pires horreurs. Vanessa Terral retranscrit à merveille l'ambiance chaude et lourde d'un pays où les esprits ne sont jamais bien loin. L'histoire contemporaine et réaliste est parfois aussi très crue. Leila devra passer par bien des épreuves pour accepter son sort. J'ai trouvé que la plume de l'auteur était très poétique, en accord avec un Maroc fantasmé qui sent bon la rose et le soleil du désert.

La danse éternelle des roseaux m'a permis de découvrir Sophie Dabat. Son intrigue débute à Marseille. L'inspectrice Hlengiwe doit enquêter sur un étrange meurtre rituel: une femme a été retrouvée mort, totalement desséchée, tenant contre elle son nouveau né dont on avait prélevé des organes. Hlengiwe, originaire du Swaziland, fait le rapprochement avec la sorcellerie muti. Elle part dans son pays natal pour poursuivre son enquête. Il faut avoir le coeur bien accroché pour lire cette nouvelle très sombre et violente. Sophie Dabat ne nous épargne rien. Elle nous fait découvrir un pays rongé par le sida, la misère et la corruption. J'ai aimé son style même si j'avais parfois le coeur au bord des lèvres.

Enfin, avec Les enfants du Samedi, Morgane Caussarieu clôt ce recueil de nouvelles en beauté. Accrochez vos ceintures car l'auteur ne fait aucune concession. C'est vraiment ma nouvelle préférée même si elle est particulièrement glauque et sordide. Morgane Caussarieu écrit terriblement bien et plonge son lecteur dans une ambiance moite et délétère. Mika est à la Nouvelle-Orléans. Il rend visite à sa grand-tante qui vit, isolée dans le bayou. Complètement accro aux drogues de toutes sortes, il tente d'oublier Lou, son amour resté en France. Chez sa tante, Mika va faire la connaissance de Ghilane. Il en tombe totalement raide dingue. Mais Ghilane ne semble pas être celle qu'elle est. Magie et sortilèges, croyances ancestrales font bientôt leur apparition. Morgane Caussarieu adopte un ton résolument cru, peut-être provocateur parfois, pour aborder le folklore de la Nouvelle-Orléans. Elle puise dans les racines du vaudou pour nous offrir une nouvelle terrifiante où les fantômes des anciens esclaves ne sont jamais bien loin. J'ai adoré cette histoire alors que paradoxalement j'ai en même temps aimé détester son personnage principal. Cette nouvelle m'a bien fait flipper, parfois dégoûter même!

Black Mambo est un recueil de nouvelles que je recommande. J'ai adoré me plonger dans des pays et des cultures différentes, explorant un même thème: la sorcellerie. Il faut en revanche avoir le coeur bien accroché. Perturbant, inquiétant, Black Mambo est une belle réussite.
Lien : https://carolivre.wordpress...
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Ce recueil va crescendo. Chaque histoire est plus sombre et violente que la précédente. Il nous offre un panorama des cultures africaines, autant du nord que du sud, et parvient à aborder des thèmes importants tout en nous régalant de sa décadence assumée. J'ai passé un excellent moment à lire Black Mambo, que je recommande à tous ceux qui sont avides de textes gores qui sortent du lot, préparés pour vous par des auteures françaises talentueuses. J'ai désormais très envie de découvrir Sophie Dabbat et surtout, de lire un autre roman de Morgane Caussarieu (heureusement, il m'en reste un dans ma liseuse !). Vanessa Terral semble plus mesurée et poétique, mais elles ont toutes les trois un indéniable talent.

En bref, c'est un gros coup de coeur qui fera un excellent cadeau sous le sapin ! ♥
Lien : https://ombrebones.wordpress..
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Black Mambo est un très bon recueil de novellas regroupant trois textes très différents mais de qualité équivalente. Djinn, Muti et Vaudou, la magie africaine nous dévoile quelques une de ses facettes... Un régal qui se lit vite et bien, avec, chaque fois, des fins particulièrement bien travaillées. Une très belle oeuvre, le format novella (environ 100 pages par histoire) permettant tout de même un beau développement.

Lire ma chronique :
Lien : http://www.limaginarium.fr/m..
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L'ensemble des trois histoires, totalement indépendantes et écrites par trois auteurs différentes, est un coup de coeur pour moi. le tour de force est que les trois histoires m'ont plu de manière égale, malgré les styles, univers, trames et personnages propres à chaque auteur. La preuve qu'elles sont vraiment complémentaires ! Chapeau pour l'homogénéité.

Commençons par le roman de Vanessa Terral. le prologue m'a un peu dérouté car le ton est spécial mais surtout on a l'impression que ça y est, tout a été dit. Mais pas du tout ! Moi qui avais découvert Vanessa sur une romance fantastique teintée d'écologie, le changement est radical et l'auteur nous montre qu'elle peut très bien se défendre sur le terrain de l'horreur ! Sa Leïla et son Djinn m'ont bien plu. Déjà le décor est bien planté, on sent que l'auteur a fait des recherches pour nous intégrer à son univers. J'ai eu beaucoup d'empathie pour la pauvre Leïla et je dois dire que le palmarès de la scène la plus horrible du bouquin entier revient à Vanessa... pourtant Morgane et Sophie s'étaient bien démenées aussi ! Après réflexion je me suis demandée si le Djinn était bien réel ou s'il n'était pas une partie refoulée de la conscience de Leïla... la folie ne me semblait pas si loin.

J'ai ensuite retrouvée la plume dynamique et captivante de Sophie Dabat. J'avais vu le film "Le dernier Roi d'Ecosse" quelques semaines plus tôt, donc autant dire que j'étais bien dans l'humeur XD Cela m'a permis de biiiien visualiser les horreurs décrites par l'auteur. le fantastique n'est pas si présent ici, c'est plus une raison pour perpétrer des massacres, mais ces atrocités sont commises par des êtres humains, au final. Cela rajoute un peu plus à l'horreur de l'histoire. Là aussi, on est happé par l'environnement décrit par l'auteur, ce qui en a fait une lecture assez stressante il faut l'avouer ! Bon, une chose est sûre, faut pas embaucher l'auteur dans un tour opérator car elle ne donne pas vraiment envie d'aller se balader en Afrique !!

Ensuite, je découvrais enfin la plume de Morgane Caussarieu, dont les livres sont dans ma wishlist.Un style punk, trash, moderne mais qui collait très bien avec le thème, le héro, le lieu et l'époque. le héro est attachant, même s'il est aux antipodes de mes goûts et c'est sans doute ça qui m'a le plus plu (outre le baron samedi qui est méga classe). L'histoire a son lot de rebondissement, la scène glauque est très réussie (mais argh la pauvre Ghilane >___
Lien : http://dryade-intersiderale...
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Une remarquable plongée dans l'horreur

Aujourd'hui, c'est une excellente publication des éditions du Chat noir avec une magnifique couverture que je vous présente. Cet ouvrage regroupe trois histoires sur les légendes et rites africains écrits par trois sympathiques auteurs.

L'ivresse du djinn de Vanessa Terral

Leila est une jeune marocaine qui est possédée par un djinn qui veut faire d'elle son épouse. Nasser, le djinn, supprimera tous les rivaux et protègera Leila de la mort.

Le récit est très bien écrit et nous emporte dans l'horreur. La fin est totalement inattendue. C'est une redécouverte de la griffe de Vanessa dont j'avais déjà lu l'un des livres : L'aube de la guerrière. Je suis toujours autant sous le charme de son style.

La danse éternelle des roseaux de Sophie Dabat

Une femme et son nourrisson sont victimes d'un meurtre rituel à Marseille. Parallèlement, au Swaziland, ce genre de crime est en train de se multiplier.

C'est une sordide enquête policière sur fond de sorcellerie. J'ai été surpris en découvrant le pourquoi de ces meurtres. C'est une très bonne novella et je retrouverai bientôt la plume de Sophie.

Les enfants de Samedi de Morgane Caussarieu

A La Nouvelle-Orléans, le jour de mardi-gras, Mika profite au maximum du carnaval. Sa grande tante l'a invité à passer quelques jours dans sa plantation au fin fond du bayou.

La fin de ce texte est à vous filer des cauchemars. C'est sans conteste celle des trois histoires que j'ai préféré. le Baron Samedi est tout simplement irrésistible. le style de Morgane m'a totalement envoûté. Les scènes de sexe sont décrites sans détour et surtout sans retenue.

Ce livre est presque un coup de coeur. J'ai adoré la diversité des textes qui reflète bien la pluralité du continent africain et la multitude de croyances qu'on y trouve. Assurément un ouvrage à découvrir.
Lien : http://fievrelitterairededel..
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