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Les enquêtes du boyard Artem tome 2 sur 8
EAN : 9782264025869
313 pages
10-18 (12/09/1999)
3.36/5   36 notes
Résumé :
En ce mois de septembre de l'an de grâce 1070, la ville de Rostov se prépare à fêter selon la coutume le temps des fiançailles et des noces. La ville est en liesse, on célébrera cette année une union d'importance, celle du prince Vladimir et de la princesse anglaise Guita. Les ambassades se succèdent à la cour pour couvrir le jeune couple de compliments et de cadeaux dont une parure byzantine constitue le joyau.
S'il se réjouit du bonheur de Vladimir, Artem, ... >Voir plus
Que lire après Les enquêtes du boyard Artem, tome 2 : La parure byzantineVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Suite des enquêtes du boyard Artem, de son fils Philippos et des 2 Varlets, Mikto et Vassili. Lecture commune très en retard par rapport à Tinaju.

L'histoire se met assez rapidement en place et une enquête, à élucider en 3 jours avant le mariage du prince Vladimir, m'a beaucoup intrigué. Rien ne se passe comme prévu dans cette enquête, d'autant plus que la parure offerte pour le mariage par des ambassadeurs grecs disparaît également. Est-ce que les deux enquêtes sont liées ? Et qu'en serait la raison ? Nastassia devait également se marier en même temps que le prince, tradition russe oblige. le style est très agréable et se lit très facilement, quand on a du temps à lui consacrer et peu de fatigue. Je me doutais depuis un moment de qui était à l'origine de tous ces méfaits mais j'étais loin de connaître ses raisons. Je suis donc tombée de haut. En même temps, grâce à cette histoire, on en apprend plus sur les interactions entre le peuple russe et le byzantin au 11ème siècle. C'est très intéressant et cela ajoute une note d'authenticité à cette série. du coup, je n'ai qu'une hâte, retrouver rapidement le boyard Artem, Philippos et les 2 Varlets. J'ai beaucoup aimé l'évolution de Philippos entre ses facéties et son savoir. Artem continue à avoir des réactions bizarres suivant les situations, peut-être liées à son rôle de conseiller du prince avec la délicate tâche de résoudre des énigmes en peu de temps.

Comme vous l'aurez compris, ce 2nd tome confirme l'excellente découverte pour cette série et sa Russie du XIème siècle. Dès que j'ai pu m'y consacrer sans fatigue du boulot, il a été dévoré en 3 jours. Pour les amateurs de romans policiers et de la Russie, je vous conseille très fortement de découvrir cette courte série de 8 tomes et son auteure russe.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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XI ième siècle à Rostov : mariage princier russe !
En effet, le Prince Vladimir épouse la Princesse anglaise Guita ( fille du Roi Harold II ) qui a fui les Normands.
Ambassadeurs, invités prestigieux apportent des cadeaux magnifiques au jeune couple et, en autres : une parure ( diadème, collier, boucles d'oreilles ) en diamants et rubis ! Cette dernière avait été initialement offerte en 960 par le basileus à son épouse Théophono.
Rostov ( comme Kiev ) à cette époque, était une ville prospère, métissée avec des influences varègues, slaves et byzantines, une ville sur la rivière Kotorosi qui faisait du commerce avec Constantinople, et qui possédait une grande bibliothèque, des écoles, des églises.
Artem est un boyard d'origine varègue, chef de droujinniks et conseiller personnel du Prince, il est aidé dans ses fonctions par 2 varlets : Mitko et Vassili. Au cours de la réception avec tous les invités, avec les proches de Vladimir : la belle Nastassia fille du boyard Radigost ( et tyssiatski ) a un malaise, et avant de mourir, elle prononce une phrase énigmatique ! Elle aurait été empoisonnée par de la Belladonne, une plante que Démétrios, magistros byzantin utilise pour sa santé. Artem pense déja à 2 suspects : son fiancé Strigo qui est attiré par une autre jeune fille et son frère Jdan qui deviendrait héritier unique de son riche père. Aussitôt, le boyard fait emprisonner le 1° et surveiller le second. Malheureusement, Radigost est retrouvé assassiné et, Artem s'inquiète car le Prince lui donne 3 jours pour élucider ces meurtres ! Et, en plus : vient s'ajouter le vol de la parure : c'est forcément un(e) invité qui s'est permis de dérober ce bijou inestimable ! Outre le magistros grec, il y a un aventurier vénitien Renzo qui lui déplait, d'autant qu'il courtise impunément Mina, la fiancée de Bratoslav ( un excellent guerrier ). Artem est perspicace, un peu rugueux dans ses interrogatoires et expéditif pour se faire respecter mais, il aura encore des crimes sur sa route et, celle des 2 varlets ! Il faut qu'il trouve le voleur et le(s) assassins !
Elena Arseneneva, passionnée de sa Russie natale, nous présente un roman dépaysant dans le temps et dans l'espace, avec beaucoup de descriptions sur les riches costumes, les couleurs du XI ième siècle, les us et coutumes, les fêles populaires et la vie à la Cour d'un Prince qui a réellement existé.
L.C du polar de février 2022 .
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La série du boyard Artem fait partie de mes lectures-pantoufles : ces livres que je relis régulièrement quand je me sens la flemme de réfléchir, quand je suis fatiguée, malade, un rien déprimée, ou un peu de tout ça à la fois. Je connais donc bien La parure byzantine pour l'avoir déjà lu plusieurs fois et jusqu'à cette dernière et récente relecture, j'avais le sentiment d'un roman agréable qui se maintenait au niveau du reste de la série - qui, cependant, n'est pas exactement de la trempe de la Recherche du temps perdu de Proust, soyons clairs.

Et voilà, patatra ! Je ne sais si j'étais de mauvais poil cette fois-ci, mais j'ai trouvé que l'intrigue tirait terriblement en longueur, au point que je me suis presque forcée à aller au bout. Les personnages m'ont paru ennuyeux et ce qui fait le petit charme de la série, à savoir le rendu d'une ambiance propre à la Russie médiévale, m'a semblé presque absent. le tout est sauvé par un Artem toujours aussi enclin à laisser éclater sa mauvaise humeur sur le premier venu (j'adore ce côté détestable de son caractère) et par quelques personnages à la personnalité franchement désagréable, qui mettent, de temps à autre, un peu de piment dans le récit (très léger, cela dit, le piment).

Bref, le tout souffre à mon sens d'un manque de rythme et de suspens très dommageable au récit, et le ton n'y est pas. Je me suis décidément ennuyée tout au long de ma lecture. Sans doute que ce genre de roman n'a tout simplement pas l'étoffe nécessaire pour être lu et relu sans causer de lassitude au lecteur. Les oeuvres de pur divertissement sont à consommer avec modération !
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Artem et ses acolytes vont devoir élucider un meurtre et le vol d'une parure avant la célébration d'un mariage princier.
L'enquête est assez bien ficelée, même s'il y a des longueurs.
Les personnages principaux ont leurs qualités et leurs défauts, ce qui fait que l'on s'attache à eux. J'ai malgré tout une préférence pour Mitko (qu'on voit moins dans ce tome, dommage) et Phillipos.
J'aimerais aussi qu'il y est plus de descriptions de l'époque et des us et coutumes slaves, comme dans les livres de Peter Tremayne (Fidelma) où on est en complète immersion dans la société irlandaise du haut moyen-âge.
Bref, une lecture agréable qui me donne envie de lire la suite.

LC mensuelle avec Witchblade
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J'avais repéré depuis longtemps cette mini série policière qui a pour cadre la Russie médiévale, et ce sont mes choix de livres en bibliothèque pour les vacances d'été, femmes remarquables du moyen âge et album jeunesse sur les Vikings qui ont amené naturellement cette lecture. Attirée par la culture russe depuis longtemps, je me suis surtout familiarisée jusqu'ici avec les périodes soviétiques et des tsars du XIXeme siècle.
Je comprends un peu mieux l'histoire de cette nation entre colonisation viking, influence byzantine et liens avec les peuples nomades d'Asie centrale.

Avec ce deuxième épisode sur 8 des enquêtes du boyard Artem (impossible de remettre la main sur le premier dans mes rayons), le lecteur est plongé dans la diplomatie de la cour du jeune prince Vladimir Monomaque qui prépare ses noces avec la princesse anglaise Guita, fille du défunt roi Harold tué lors de la bataille d'Hastings (celle de la fameuse tapisserie de Bayeux).
L'intrigue imaginée par Elena Arseneva mêle habilement la fiction aux faits historiques, dans une reconstitution fidèle de la vie coutumière des populations de cette Russie carrefour entre orient et occident, empire byzantins et peuples scandinaves. le dénouement s'accompagne d'une postface détaillée permet de faire la part des choses entre la fiction et l'histoire.

J'ai été embarquée par cette lecture et fascinée par l'univers évoqué par L'autrice. Je vais lire avec intérêt les autres épisodes pour continuer à imaginer et découvrir les racines de la nation russe.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Cette fois, ce fut Philippos qui apporta un gobelet rempli d'eau. Alors qu'Artem essayait de lui en faire avaler quelques gouttes, Nastassia posa soudain sa main sur son cœur, sa respiration se fit plus rapide et plus pénible. Philippos plaça le bout des doigts sur la tempe de Nastassia et s'immobilisa, le visage attentif, comme s'il écoutait quelque chose. Soudain, un violent frisson parcourut le corps de la jeune fille. Faisant un dernier effort, elle se redressa et une expression de terreur se peignit sur son visage tendu. Elle souffla dans un murmure :
- Le p... Le psau...
Puis elle retomba en arrière et s'immobilisa. Secoué de sanglots, Radigost serra sa fille dans ses bras :
- Très Sainte Vierge ! Fais quelque chose ! Sauve ma fille !
Mais rien ni personne ne pouvait plus sauver NAâstassia. La boyarichna était morte.
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Démétrios proposa à Artem de prendre une coupe de vin en sa compagnie. Mais celui-ci déclina l'invitation, expliquant que Philippos et lui s'apprêtaient à descendre dans le jardin.
- Rien de plus sain qu'une promenade après le repas de soir, approuva le Grec. Si ma présence ne vous dérange ni l'un ni l'autre, je me joindrai volontiers à vous !
Ignorant la mine renfrognée de Philippos, Artem acquiesça. Laissant le Grec se changer, le droujinik commença à descendre l’escalier. L’enfant le suivit, marmonnant dans son dos :
- Nous n'avions aucun besoin de lui ! Comment pourrons-nous parler de l'enquête, avec ce pédant qui va discourir sur les bienfaits de l'air nocturne ?
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Apparemment, les enluminures intéressaient peu la jeune fille. Elle referma la psautier, mais, au lieu de s'éloigner du lutrin, elle se livra à un étrange rituel. Tête renversée, yeux fermés, elle prononça quelques mots à voix basse, puis, toujours sans regarder le livre, l'ouvrit au hasard et pointa son index au milieu de la page. Intrigués, le prince et ses invités l'observaient dans un silence complet. Enfin, Nastassia ouvrit les yeux et lut distinctement et à voix haute le verset qu'elle avait désigné à l'aveugle :
"...les hommes de sang :
Ils ont les mains criminelles, leur droite est pleine de présents."
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Il était au milieu de la cour lorsqu'une vision étrange l'arrêta : une jeune fille rousse, dont les cheveux flamboyants n'étaient pas nattés mais maintenus par une fine résille, se tenait sur le perron élevé. C'était Aldine, la suivante anglaise de la princesse Guita. Sa mince silhouette était presque entièrement cachée par celle d'un homme dont la superbe cape bleu nuit contrastait avec la modeste toilette de l'Anglaise. Feignant de rajuster la boucle qui fixait sa cape, Artem fouilla dans sa mémoire, cherchant à identifier l'inconnu. Apparemment, ce n'était pas leur première rencontre : le jeune boyard serrait passionnément les mains d'Aldine et ils étaient engagés dans une conversation animée.
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Ne t'inquiète pas pour eux, ils sont faits l'un pour l'autre ! Ils sont un peu fous tous les deux....Mais après tout, il s'agit peut-être d'une autre façon de voir le monde !
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