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100 pages
SAM SA (01/12/2018)
2/5   1 notes
Résumé :
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
J'ai retenu :
- Chronique : Montserrat Caballé, prima donna ( cantatrice (soprano) espagnole née le 12 avril 1933 à Barcelone et morte le 6 octobre 2018, surnommée « La Superba » : un très bel hommage de Dominique Fernandez.
- Entretien avec Pierre Rosenberg, Président-directeur honoraire du Louvre qu'il a dirigé de 994 à 2001, maintenant à la retraite. Très intéressant notamment en ce qui concerne l'enseignement artistique et le devenir des musées.
- Miró le magicien « c'est la liberté qui compte pour Miró, non pas le surréalisme. « Je vais casser leurs bouteilles et leurs guitares », avait-il dit à propos des cubistes.
- Oskar Kokoschka, un barbare raffiné. Un portrait du maître autrichien en peintre expressionniste et baroque, humaniste pacifiste et citoyen du monde
- Magritte. Ceci n'est pas une expo Magritte. Magritte, comme Madame Morgane ou Monsieur Hulot, est trop souvent associé à une pipe. du moins par le grand public, qui ne connaît de lui que « La trahison des images »….
- Egon Schiele, le corps au scalpel.
- Découverte : Michal Rovner, artiste israélienne. du poétique au politique.
- Baudelaire, Bruxelles et Birgit Jürgenssen : « Baudelaire n'aimait pas Bruxelles. Ni les Belges. « Tous les Belges sans exception ont le crâne vide », proclamait-il à propos du peuple qui l'accueillit de 1864 à 1866. Allons bon !
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Baudelaire n’aimait pas Bruxelles. Ni les Belges. « Tous les Belges sans exception ont le crâne vide », proclamait-il à propos du peuple qui l’accueillit de 1864 à 1866. Insensible aux charmes de ce Nord où il pensait trouver un eldorado pour l’édition de ses ouvrages mais ne buta que sur des portes closes, le poète en fin de vie déversa, dans un pamphlet inachevé connu sous le titre de « Pauvre Belgique », tout son fiel sur cette jeune nation. Ce sont des dizaines de pages d’insultes et d’attaques obscènes voire scatophiles (« La Belgique est un bâton merdeux »). Rien, rien de ce qui est belge ne trouve grâce à ses yeux, des femmes aux journaux en passant par les universités, l’aspect de la campagne, la consistance de la nourriture, l’état des roues, l’idiotie des hommes politiques ou le roi Léopold 1er, ce « misérable petit principicule allemand ». De la fange wallonne, il ne sauve qu’une seule et unique chose : les arts des anciens Pays-Bas méridionaux, alors que dans le refuge des églises et des musées il découvre Van Eyck (ses panneaux sont « superbes mais crapuleusement flamands »)…
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Le 5 octobre dernier, à Londres, se produisait un événement qui ferait date dans l’histoire de l’art : la destruction d’une œuvre qui venait d’être vendue aux enchères pour un montant record. Signée Banksy, plus fameux « street artist » d’aujourd’hui et intitulée Girl with baloon, la toile représentait une petite fille imprimée au pochoir, s’envolant et tenant un ballon rouge en forme de cœur. Je dis bien représentait, car sitôt que le marteau du commissaire-priseur eût frappé son pupitre, un moteur caché dans le cadre se mit en branle, hachant la majeure partie de la toile adjugée. Sidérés, les spectateurs de la vente se ruèrent tous sur leurs téléphones pour photographier ce « happening ».
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Sans dénoncer explicitement une situation précise, les œuvres de Michal Rovner font du déplacement un élément cardinal. Rappelant que l’être humain a toujours été une espèce migratoire parcourant le globe, s’établissant partout où il pouvait vivre dans des conditions décentes… Elles se prêtent à ne chaîne d’associations possibles qui oscillent entre le poétique et le politique, ouvertes à de multiples interprétations pour exprimer un message à portée universelle. Questionnant la mémoire, l’écriture, l’identité, l’existence et le temps.
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A l’heure où l’homme occidental s’alarme de la fin de l’humanité, Banksy affirme au contraire que la consommation a fait son temps. Et tournant en dérision la part d’ivresse d’un déclinisme masochiste, il propose de la convertir en destruction –ou plutôt : en virtuel. Car ce qui fait le prix de son œuvre laminée n’est pas sa matérialité : ce sont les millions de « retweets » et de liens menant vers la vidéo de son laminage.
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Bien sûr, Poussin est un peintre très difficile, qui a mis la barre très haut et aujourd’hui, alors que les connaissances de la Bible et de la mythologie sont en chute vertigineuse, Poussin est devenu encore plus difficile. Il faut rester longtemps devant ses tableaux pour les comprendre, pour les apprécier : c’est un peintre qui demande du temps, denrée rare de nos jours.
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