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Pierre Alien (Autre)
EAN : 9782226018052
300 pages
Albin Michel (31/08/1983)
3.73/5   491 notes
Résumé :
Arthur C. Clarke
Né en 1917 en Angleterre, ancien président de l'Association interplanétaire anglaise, il est membre de l'Académie astronautique et vit à Ceylan où il peut se livrer à sa passion pour l'exploration sous-marine.

2001 : l'odyssée de l'espace — roman et film-, ce fut l'épique exploration spatiale qui passionna le monde et provoqua un jaillissement de questions : comment Dave Bowman s'est-il transformé en Enfant des Etoil... >Voir plus
Que lire après 2010 : odyssée deuxVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (34) Voir plus Ajouter une critique
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-« En quelle année sommes nous HAL ? »
- En 2010 professeur Chandra soit quelques années après 2001 date de la fin de ma précédente... vie ?
- « D'ou viens je ? »
- du Leonov fabriqué par nos amis russes, qui ne disposaient ni de toutes les données nécessaires, ni de l'expertise technique pour me rendre à la vie. Vous avez donc collaboré avec eux malgré la guerre froide. Vous enquêtez en orbite autour de Jupiter sur ce qui m'est arrivé il y a 9 ans.
- « Sommes-nous seuls à essayer de poursuivre cette fameuse mission de 2001 ? »
- Non, les Chinois du vaisseau Tsien se sont invités à la grande surprise des autres nations spatiales.
- « Parle-moi du grand monolithe, HAL »
- Je ne peux pas, professeur Chandra, A. C ; Clarke ne supporterait pas que je dévoile là, aux amis babéliotes les éléments manquants pour enfin tout comprendre sur les activités et les buts des bâtisseurs de Monolithes, et la raison de mon comportement en 2001. D'autant qu'il ne voulait pas de suite à ma précédente aventure, pas d'explicite, de facile (relativement).
- « Je comprends HAL, il aurait mieux valu ne faire qu'un seul roman de ces deux là ... Big brother méritait cette explication fournie à tous... »
- « C'est incomprréhensible de n'en lirre qu'un » intervient alors la médecin Katerina Roudenko (elle est Russe, elle rroule les rr). Nous n'aurrions pas eu touttes les explicatioons nécessaires à la comprréhensioun de cette oeuvrrre magistrrrale (là elle s'emporte, c'est le tempérament russe). La vérrité sur Zagadka (énigme en russe, l'autre nom de Big Brother alias le Monolithe) est dans sé volume !
-« Et que dire de David Bowman ? » enchérit Heywood Floyd qui avait encore en tête les images finales et traumatisantes de la fin de 2001 . . .
-« Miaou », conclut le chat en s'éloignant et disparaissant de cette critique, mais qui osera le suivre ?

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On enchaîne avec « 2010, Odyssée deux » après un saut temporel de seulement 9 ans. Ici, pas de suite au livre précédent mais bien une suite au film. C'est assez déconcertant, surtout quand vous n'avez pas vu le film, mais heureusement Clarke fait des rappels habiles, voire parfois reprend des chapitres entier du précédent bouquin (parfois lourd pour un lecteur qui vient de le lire). Suite réussie ?

On retrouve dans ce roman, le personnage qui m'avait le plus accroché dans le précédent ouvrage, à savoir Floyd. J'en étais ravi ! Quel est le spitch ? Et bien nous reprenons l'histoire où nous l'avons laissé. Il est grand temps de rejoindre Discovery qui est en perdition sur l'orbite de Jupiter. Et pour cela, rien de mieux qu'un vaisseau URSS ! On se voit plongé dans un climat guerre froide apaisée entre les russes et les américains en mission. Qu'est devenu Hal ? Et David Bowman ? Y a-t-il de la vie ailleurs ? Et qu'est-ce que ce maudit monolithe ?

Clarke est ici beaucoup plus détendu que dans le premier roman. Je dois dire que l'humour ne manque pas, les personnages sont très charismatiques et c'est un plaisir de partager ce voyage avec eux ! Il faut toutefois dire que ce voyage est assez redondant. Une fois qu'on a fait le voyage Terre – Saturne, le voyage Terre – Jupiter nous semble monotone et ce n'est pas les incroyables découvertes sur les satellites de Jupiter qui relève la sauce…

Mais le plus ennuyeux dans ce bouquin sont bien les passages avec David Bowman. L'écriture est parfois lourde, parfois trop explicative. On avait très bien compris l'idée de 2001 alors pourquoi repartir dans de lourdes explications ? A côté de cela, l'aspect « IA » est bâclé et il ne se passe rien sur Terre, du moins nous ne savons rien de ce qui s'y passe.
Vous l'aurez compris, ce deuxième opus m'a beaucoup moins convaincu que le premier opus et il parait que le troisième est encore pire. C'est à se demander s'il faut continuer…

En tout cas une pause s'impose. Je reprendrais surement le troisième tome après avoir digéré celui-ci et m'être penché sur son adaptation au cinéma.
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Le livre, 2010 : odyssée deux, d'Arthur C. Clarke m'a beaucoup touchée. L'histoire est beaucoup plus étoffée que dans le premier livre, 2001 l'odyssée de l'espace. En effet, ce dernier à été structuré à partir d'une nouvelle du même auteur, La Sentinelle. 2001 fut écrit ensuite par Clarke à partir du scénario original que Stanley Kubrick et lui-même écrivirent en commun pour le film.

Publié en 1982 à l'époque de la guerre froide, la tension entre les États-Unis et l'URSS est palpable. Pourtant dans le livre, c'est un équipage russe et américain qui, neuf ans après l'aventure 2001, unissent leurs talents pour étudier l'étrange objet satellisé entre Jupiter et une de ses lunes, IO. L'équipage mixte du Léonov doit rejoindre Discovery One avant qu'il ne s'écrase sur IO, ceci dans le but de comprendre pourquoi l'ordinateur de bord HAL (CARL dans la version française) a pris la main et saboté la mission de 2001.

La rivalité joue aussi avec la Chine, laquelle a envoyé de son côté son propre vaisseau, Tsien. Mais dans l'espace, tous sont des astronautes exposés au danger absolu et lorsque Tsien s'écrase sur Europe, une autre lune de Jupiter, l'émotion de l'épopée humaine transcende les politiques hostiles. C'est cette émotion qui imprègne le livre et l'idée d'une fraternité humaine face à des formes de consciences d'une autre nature, en capacité de provoquer la fusion d'une planète, Jupiter, en soleil secondaire éclairant la Terre. On peut comprendre aussi ce message comme un avertissement à ne pas oublier la place qui est la nôtre dans l'univers et l'espace-temps qui nous est imparti.

2010 : odyssée 2 a été porté à l'écran par Peter Hyams en 1984 et porte le nom : 2010, l'année du premier contact. Ce film n'a pas eu le même succès que 2001, mais mérite d'être mieux connu.
Lien : http://www.scifi-movies.com/..
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Second volet réalisé après ce qui fut le premier tome d'une série en même temps que l'un des plus beaux films de Stanley Kubrick, il nous projette en 2010, dix ans après la disparition de Discovery et des astronautes Dave Bowman et Frank Poole.
Outre qu'il continue une histoire passionnante et prolonge le merveilleux film de Kubrick, ce volet permet d'approfondir les notions développées dans le premier tome et aussi d'expliquer un peu davantage cette fameuse dernière séquence "au-delà de la porte des étoiles" qui a donné lieu à tant de commentaires.
On y retrouve le professeur Heywood Floyd aux abords de Jupiter et de ses lunes, dont la mystérieuse Europe recèle de nombreux secrets à venir.
D'une lecture particulièrement prenante et fluide, ce roman est un merveilleux compagnon pour celui qui veut voyager dans le système solaire.
Les données scientifiques étant inspirées de la réalité, ce texte prend une dimension très crédible. On y trouve même des inventions qui seront utilisées des années après son écriture.
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Et donc, aussitôt fini 2001 que me voilà embarquée dans cette suite.

Il m'a fallu un petit temps d'adaptation, car j'avais lu l'ancienne version de 2001 où il était question de Saturne et non de Jupiter, et le superordinateur ne s'appelait pas HAL (comme dans la version anglaise) mais CARL. Ce n'était plus le cas dans la version de 2010 que j'ai lue.

J'ai trouvé cet opus assez chouette aussi. Il a répondu en effet à mes questions, et je trouve qu'il forme avec 2001 un beau diptyque qui se suffit à lui-même. En revanche, il est beaucoup plus facile d'accès sur le plan littéraire selon moi.
D'abord, parce qu'il est plus classique, centré sur une intrigue principale – le voyage vers Jupiter, pour retrouver Discovery et tenter de percer les mystères du monolithe. Ensuite, parce qu'il est moins métaphorique que 2001. Pas de longue entrée en matière avec des Hommes Singes, par exemple. Il offre certes par moments plusieurs récits annexes, mais tout s'emboîte assez facilement et se rejoint logiquement.
Enfin, le roman donne aux personnages une présence beaucoup plus palpable. Beaucoup plus de dialogues, de psychologie des personnages, de profondeur dans la vie de ceux-ci (leur passé, leur vie actuelle sur Terre et leur adaptation à bord du vaisseau). Il y a un dynamisme dans 2010 plus important que dans 2001. J'ai donc trouvé que 2010 se rapprochait davantage du roman d'aventures que le volume précédent, plus lent, philosophique et métaphorique.

Si vous n'avez pas trop aimé le premier volet parce que vous le trouviez un peu lent et soporifique, vous devriez préférer celui-ci, plus centré sur l'action, les personnages plus développés. Entraînant, avec davantage de dialogues et de péripéties, il est un véritable roman d'aventures qui se lit avec avidité.

D'autre part, ce roman, s'il n'a pas le souffle épique du premier (mais je pense que l'adaptation de Kubrick y est pour beaucoup aussi), on y retrouve un sense of wonder impeccable, qui fonctionne toujours aussi bien ainsi qu'un prolongement des questionnements philosophiques et métaphysiques du premier livre. Je trouve aussi que ce roman impacte beaucoup plus le lecteur, avec des scènes assez époustouflantes, terrifiantes où l'on retient son souffle.

Bref, j'ai été comblée avec 2010, qui me semble donner une sorte de point finale à ce diptyque, même si je sais que les deux autres tomes derrière poursuivent la série. Je trouve qu'il y a un équilibre soigné entre ces deux volumes, et qu'ils se complètent vraiment bien, tant dans la forme que dans le fond.
Une excellente (re)découverte !

Pour plus de détails et lire une analyse croisée entre les deux premiers volumes et leurs adaptations cinématographiques respectives, rdv sur le blog !
Lien : https://zoeprendlaplume.fr/a..
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Citations et extraits (82) Voir plus Ajouter une citation
La musique prit fin sur une dissonance brutale quand les réacteurs rugirent et que la navette s'élança vers le ciel. Floyd se sentit inondé d'une joie familière mais chaque fois nouvelle, un sentiment de puissance infinie qui l'emportait loin des soucis et des devoirs terrestres. Les hommes en savaient plus qu'ils ne le croyaient, se dit-il, quand ils avaient situé la demeure des dieux hors d'atteinte de la gravité. Et c'est vers ce domaine affranchi de la pesanteur qu'il s'envolait, choisissant pour l'instant d'ignorer qu'il n'y trouverait pas la liberté, mais la responsabilité la plus lourde de toute sa carrière. La poussée augmenta, et il sentit le poids des mondes sur ses épaules. Il l'accepta comme un Atlas qui ne serait pas encore lassé de son fardeau. Il n'essayait plus de penser, se contentant de savourer cette expérience. Même s'il quittait la Terre pour la dernière fois, s'il devait dire adieu à tout ce qu'il avait aimé, il n'en éprouvait aucune tristesse. Le rugissement qui le submergeait était un hymne de triomphe et balayait tout autre sentiment.
.../...
Tous les astronautes, quelle que soit leur nationalité d'origine, se considéraient comme des citoyens de l'espace, ils se sentaient liés entre eux et partageaient les triomphes et les tragédies de tous. Personne, sur Leonov, ne se réjouissait du désastre de l'expédition chinoise, mais il y avait en même temps une sorte de soulagement inexprimé parce que la course n'avait pas été gagnée par les concurrents les plus rapides.
.../...
L'humour est l'ennemi du désir, et leur étreinte était maintenant tout à fait chaste. Floyd ne savait pas s'il devait s'en réjouir ou s'en attrister.
.../...
Il s'agit de Caroline. Elle n'a jamais vraiment compris pourquoi il fallait que je quitte la Terre, et en un sens je ne crois pas qu'elle me le pardonnera jamais. Certaines femmes pensent non seulement que l'amour est la seule chose qui compte, mais qu'il n'existe rien d'autre. Peut-être ont-elles raison... En tout cas, il est maintenant trop tard pour en discuter.
.../...
L'esprit humain possède une stupéfiante faculté d'adaptation, et au bout d'un certain temps l'incroyable devient banal.
.../...
Un philosophe fin-de-siècle a jadis remarqué, pour se faire aussitôt reprendre vertement, que Walter Elias Disney avait plus contribué au véritable bonheur de l'humanité que tous les enseignements religieux de l'histoire
.../...
Un philosophe fin-de-siècle a jadis remarqué, pour se faire aussitôt reprendre vertement, que Walter Elias Disney avait plus contribué au véritable bonheur de l'humanité que tous les enseignements religieux de l'histoire. Et maintenant, un demi-siècle après la mort de l'artiste, ses rêves continuaient à proliférer sur les paysages de la Floride.
.../...
qui ou quoi qu'ils fussent, ils s'intéressaient à l'humanité. Ils avaient fouillé puis enregistré ses souvenirs pour des raisons insondables. Et maintenant ils faisaient de même avec ses émotions les plus intimes, parfois avec son aide, parfois sans qu'il le veuille. Il ne leur en voulait pas — de fait le processus même qu'il avait subi rendait impossible une réaction aussi puérile. Il était au delà de l'amour et de la haine, du désir et de la peur, mais il ne les avait pas oubliés, il comprenait encore que ces émotions gouvernaient le monde dont il avait jadis fait partie. Etait-ce le but de cet exercice ? Si oui, à quelles fins ? Il tenait maintenant sa partie dans le jeu des dieux, et devait en apprendre les règles à mesure.
.../...
Il n'avait pas encore perdu tout sentiment humain, ce qui lui aurait enlevé toute sa valeur. L'âme de David Bowman était passée au delà de l'amour, mais elle pouvait encore éprouver de la compassion pour ceux qui avaient été jadis ses collègues. La réponse à sa plaidoirie lui parvint. TRES BIEN. Il n'aurait su  dire si cette pensée était empreinte de condescendance amusée ou d'une totale indifférence Mais sa majestueuse autorité ne faisait aucun doute quand elle ajouta : ILS NE DOIVENT JAMAIS SAVOIR QU’ILS SONT MANIPULÉS. CELA ENLÈVERAIT SON SENS A L'EXPERIENCE.
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— Je regrette, Heywood, je ne crois pas aux fantômes. Il doit y avoir une explication rationnelle. Il n’y a rien dont l’esprit humain ne puisse rendre compte.
— Je suis d’accord, Tania. Mais laissez-moi vous rappeler la célèbre remarque de Haldane : « L’univers est non seulement plus étrange que nous ne l’imaginons – mais plus étrange que nous ne pouvons l’imaginer. »
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Alors, parmi les étoiles, l’évolution se chercha de nouveaux objectifs. Les premiers explorateurs du système solaire avaient atteint depuis longtemps les limites de leur enveloppe charnelle, et dès que leurs machines dépassèrent les possibilités de leur corps, ils allèrent de l’avant.
Ils transférèrent d’abord leurs cerveaux, puis seulement leurs pensées, dans des habitacles tout neufs de métal et de plastique, pour s’élancer dans la galaxie.
Ils ne construisaient plus de vaisseaux spatiaux. Ils étaient eux-mêmes des vaisseaux.Mais l’ère des entités-machines ne dura pas. Grâce à leurs expérimentations incessantes, ils apprirent à enregistrer la connaissance dans la structure même de l’espace, à préserver éternellement leur pensée dans des réseaux de lumière captive, à devenir des êtres faits de radiations pour se libérer enfin de la tyrannie de la matière.
Ils se transformèrent ainsi en créatures de pure énergie, et sur des milliers de mondes les coquilles vides qu’ils délaissèrent s’agitèrent quelque temps dans une danse macabre et insensée, avant d’être réduites en poussière.
Ils étaient les seigneurs de la galaxie, passés au delà des atteintes du temps. Ils pouvaient naviguer à leur gré parmi les étoiles, glisser comme un brouillard subtil dans les failles de l’espace. Mais, malgré leurs pouvoirs quasi divins, ils n’oublièrent pas complètement leurs origines, leur naissance dans la vase tiède d’un océan disparu.
Et ils continuèrent à surveiller les expériences que leurs ancêtres avaient commencées, une éternité plus tôt.

50. Adieu à Jupiter
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La galaxie jaillit du cadre mental où il l’avait tenue, étoiles et nébuleuses défilèrent autour de lui dans une illusion de vitesse infinie, des soleils fantômes explosèrent et disparurent alors qu’il les traversait comme une ombre.
Les étoiles s’espaçaient, l’éclat de la Voie lactée n’était plus que le pâle souvenir du spectacle glorieux qu’il avait contemplé Ŕ et qu’il reverrait peut-être un jour. Il avait retrouvé l’espace que les humains appellent réalité à l’endroit précis où il l’avait quitté, quelques secondes ou quelques siècles avant.
Il avait une conscience aiguë de son environnement, et percevait infiniment mieux que dans son existence passée les myriades d’informations qui lui venaient du monde extérieur. De même qu’il pouvait aussi se concentrer sur l’une d’elles et l’étudier dans le moindre détail, jusqu’à la structure fondamentale, granulaire, du continuum espace-temps, à la limite même du chaos. (...)
Il y avait encore de nombreuses informations à assimiler, d’autres à examiner… et d’autres à découvrir. Ce qui, il le savait, était son but actuel, mais il savait aussi que cela faisait partie d’un plan plus vaste qui serait révélé en temps voulu.

30. Le retour de l'enfant prodigue
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En conséquence le livre et le film se suivent de beaucoup plus près que ce n'est le cas d'habitude, mais ils ont aussi des différences majeures.
Dans le roman, le vaisseau "Discovery" avait pour destination "Iapetus", la plus énigmatiques des nombreuses lunes de Saturne.
Le système de Saturne était atteint via Jupiter : "Discovery" s'approchait très près de la planète géante, se servant de son énorme champ gravifique pour produire un effet de fronde et se catapulter vers la seconde étape de son voyage.
Les sondes spatiales "Voyager" ont fait exactement la même manœuvre en 1979, lors de la première reconnaissance détaillée des géantes extérieures.
Dans le film, par contre, Stanley Kubrick, pour éviter toute confusion, situe à juste titre la troisième confrontation entre l'homme et le monolithe parmi les lunes de Jupiter.....
(extrait de "Note de l'auteur" insérée dans l'édition parue chez "J'ai Lu" en 1983)
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Vidéo de Arthur C. Clarke
L'écrivain Colson Whitehead, récompensé du National Book Award, du prix Pulitzer et du prix Arthur C. Clark pour son roman "Underground Railroad", publie "Harlem Shuffle". New York, fin des années 1950. Père de famille sans histoires, Ray Carney se retrouve aux prises avec la pègre. Une fresque tragi-comique sur un quartier livré aux passions tristes.
Colson Whitehead est l'invité d'Olivia Gesbert.
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