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Citations sur 2010 : odyssée deux (82)

— Je regrette, Heywood, je ne crois pas aux fantômes. Il doit y avoir une explication rationnelle. Il n’y a rien dont l’esprit humain ne puisse rendre compte.
— Je suis d’accord, Tania. Mais laissez-moi vous rappeler la célèbre remarque de Haldane : « L’univers est non seulement plus étrange que nous ne l’imaginons – mais plus étrange que nous ne pouvons l’imaginer. »
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D'une façon subtile, on l'utilisait comme une sonde pour examiner chaque facette des affaires humaines. Le contrôle était si ténu qu'il en était à peine conscient, et il se sentait plutôt comme un chien de chasse tenu en laisse, pouvant se diriger à sa guise mais néanmoins aux ordres de son maître.
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L'esprit humain possède une stupéfiante faculté d’adaptation, et au bout d'un certain temps l'incroyable devient banal.
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La galaxie jaillit du cadre mental où il l’avait tenue, étoiles et nébuleuses défilèrent autour de lui dans une illusion de vitesse infinie, des soleils fantômes explosèrent et disparurent alors qu’il les traversait comme une ombre.
Les étoiles s’espaçaient, l’éclat de la Voie lactée n’était plus que le pâle souvenir du spectacle glorieux qu’il avait contemplé Ŕ et qu’il reverrait peut-être un jour. Il avait retrouvé l’espace que les humains appellent réalité à l’endroit précis où il l’avait quitté, quelques secondes ou quelques siècles avant.
Il avait une conscience aiguë de son environnement, et percevait infiniment mieux que dans son existence passée les myriades d’informations qui lui venaient du monde extérieur. De même qu’il pouvait aussi se concentrer sur l’une d’elles et l’étudier dans le moindre détail, jusqu’à la structure fondamentale, granulaire, du continuum espace-temps, à la limite même du chaos. (...)
Il y avait encore de nombreuses informations à assimiler, d’autres à examiner… et d’autres à découvrir. Ce qui, il le savait, était son but actuel, mais il savait aussi que cela faisait partie d’un plan plus vaste qui serait révélé en temps voulu.

30. Le retour de l'enfant prodigue
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Il semblait avoir du mal à retrouver son sang-froid, presque au bord d'un accident horrible et souvent fatal aux astronautes : vomir dans une combinaison spatiale.
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Certains dangers sont à ce point spectaculaire, si loin des expériences courantes, que l'esprit refuse d'admettre leur réalité et peut contempler une catastrophe imminente sans l'ombre d'une appréhension. L'homme qui regarde un raz de marée, une avalanche qui descend sur lui, ou le cœur vertigineux d'un cyclone, sans essayer de s'enfuir, n'est pas nécessairement paralysé par la peur ou résigné à un sort inéluctable. Il se peut simplement qu'il ne puisse croire que le message transmis par ses yeux le concerne personnellement.Tout cela arrive à quelqu'un d'autre.
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En conséquence le livre et le film se suivent de beaucoup plus près que ce n'est le cas d'habitude, mais ils ont aussi des différences majeures.
Dans le roman, le vaisseau "Discovery" avait pour destination "Iapetus", la plus énigmatiques des nombreuses lunes de Saturne.
Le système de Saturne était atteint via Jupiter : "Discovery" s'approchait très près de la planète géante, se servant de son énorme champ gravifique pour produire un effet de fronde et se catapulter vers la seconde étape de son voyage.
Les sondes spatiales "Voyager" ont fait exactement la même manœuvre en 1979, lors de la première reconnaissance détaillée des géantes extérieures.
Dans le film, par contre, Stanley Kubrick, pour éviter toute confusion, situe à juste titre la troisième confrontation entre l'homme et le monolithe parmi les lunes de Jupiter.....
(extrait de "Note de l'auteur" insérée dans l'édition parue chez "J'ai Lu" en 1983)
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L'univers est non seulement plus étrange que nous ne l'imaginons - mais plus étrange que nous ne pouvons l'imaginer.
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Quand Discovery s’éclaira d’un seul coup comme un sapin de Noël, l’éclairage intérieur et les feux de navigation l’illuminant sur toute sa longueur, les acclamations qui remplirent Leonov traversèrent presque le vide séparant les deux vaisseaux. Les bravos se changèrent en soupirs ironiques en voyant les lumières s’éteindre presque aussitôt.
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Alors, parmi les étoiles, l’évolution se chercha de nouveaux objectifs. Les premiers explorateurs du système solaire avaient atteint depuis longtemps les limites de leur enveloppe charnelle, et dès que leurs machines dépassèrent les possibilités de leur corps, ils allèrent de l’avant.
Ils transférèrent d’abord leurs cerveaux, puis seulement leurs pensées, dans des habitacles tout neufs de métal et de plastique, pour s’élancer dans la galaxie.
Ils ne construisaient plus de vaisseaux spatiaux. Ils étaient eux-mêmes des vaisseaux.Mais l’ère des entités-machines ne dura pas. Grâce à leurs expérimentations incessantes, ils apprirent à enregistrer la connaissance dans la structure même de l’espace, à préserver éternellement leur pensée dans des réseaux de lumière captive, à devenir des êtres faits de radiations pour se libérer enfin de la tyrannie de la matière.
Ils se transformèrent ainsi en créatures de pure énergie, et sur des milliers de mondes les coquilles vides qu’ils délaissèrent s’agitèrent quelque temps dans une danse macabre et insensée, avant d’être réduites en poussière.
Ils étaient les seigneurs de la galaxie, passés au delà des atteintes du temps. Ils pouvaient naviguer à leur gré parmi les étoiles, glisser comme un brouillard subtil dans les failles de l’espace. Mais, malgré leurs pouvoirs quasi divins, ils n’oublièrent pas complètement leurs origines, leur naissance dans la vase tiède d’un océan disparu.
Et ils continuèrent à surveiller les expériences que leurs ancêtres avaient commencées, une éternité plus tôt.

50. Adieu à Jupiter
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