Sherlock Holmes : Le ''Gloria-Scott''

"« – Eh bien ! Monsieur Holmes, me dit-il sur un ton de bonhommie, je serais curieux de vous voir lire dans ma vie.
« – Sans me sentir parfaitement sûr de moi-même, je me hasardai pourtant à vous dire que, depuis une année, vous redoutez une agression.
« Il prit soudain un air très grave, et me regarda avec la plus grande stupéfaction.
« – C'est, ma foi, parfaitement vrai ! …monsieur Holmes, avez-vous pu le découvrir ?
« – Vous possédez, répondis-je, une fort belle canne. La marque qu'elle porte m'indique qu'elle n'est pas à vous depuis plus d'un an ; de plus, vous avez voulu en faire une arme sérieuse en coulant dans le pommeau du plomb fondu ; j'en ai donc conclu que vous redoutiez une attaque.
« – Quoi encore ? demanda-t-il en souriant.
« – Vous avez beaucoup boxé dans votre jeunesse.
« – C'est exact. Mais comment diable le savez-vous ? Ai-je eu le nez cassé ou écrasé ?
« – Non, je constate seulement que vos oreilles ont cet aplatissement et cet épaississement qui caractérisent le boxeur.
« – Que remarquez-vous encore ?
« – D'après les callosités de vos mains, il est clair que vous avez beaucoup manié la pelle et la pioche.
« – J'ai fait toute ma fortune dans les mines d'or.
« – Vous avez été en Nouvelle-Zélande.
« – Vrai encore.
« – Vous avez visité le Japon.
« – Parfaitement exact.
« – Et vous avez intimement connu quelqu'un dont les initiales étaient J. A., et que vous avez ensuite cherché à oublier le plus possible..."

Voici là l'une des premières preuves d'observation et de déduction du jeune Holmes étant encore élève, mais ses capacités d'analyse et sa perspicacité dans le développement des faits surprennent son seul ami d'école, Trevor. En vantant les qualités de son ami auprès son père, celui-ci provoque alors Holmes pour mettre à épreuve ces qualités tant vantées,…grosse erreur pour le père, il reste coi après l'exercice, étant certain qu'il s'est engouffré dans la gueule du loup, surtout quand va surgir un étrange visiteur M Hudson qui semble tenir entre ses mains, par un secret certainement, la vie de monsieur Trevor...

En effet, les deux personnages sont des anciens forçats, évadés, par certaines circonstances, ils ont pu échapper à toute poursuite policière, alors ils ont refait leur vie sous d'autres identités, un passé du père tout ignoré du fils...

Ce n'est pas la première aventure de Sherlock Holmes mais sa première enquête alors cela vaut d'être noté dans les annales.
"Le Gloria-Scott" fait partie des mémoires du détective anglais. Son intérêt est certain puisque Arthur Conan Doyle comble la curiosité du docteur Watson, excellent narrateur qui rêvait de connaître cette première affaire et les motifs qui ont aiguillés son compagnon vers les enquêtes criminelles.

Sherlock Holmes n'est pas très sociable et lorsqu'il était étudiant Victor Trevor fut son seul ami. Il a donc eu l'occasion de rencontrer son père le juge de paix Trevor, homme riche et considéré dans le Norfolk. Il va d'ailleurs s'amuser à lui montrer l'efficacité de son sens de l'observation et de déduction dont il a fait un système sans prévoir à cette époque l'importance qu'il allait prendre dans sa vie.
Alors quand un fameux Hudson réapparaît du passé et que quelque temps plus tard le vieux Trevor est foudroyé d'une crise cardiaque après avoir lu une lettre dont le sens nous échappe et dont l'horreur n'est pas apparente, on comprend que Sherlock Holmes trouve passionnant de chercher des explications et d'en faire son métier.
Je jouerai le jeu en ne dévoilant pas la suite sauf à dire que le Gloria Scott était un bateau transportant des forçats en partance pour l'Australie.

C'est un texte très court mais efficace et bien utile à la collection du docteur Watson.


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Dans les mémoires, cette chronique marquante est à retenir car elle retrace la toute première enquête de Sherlock Holmes.
L'hiver, une soirée autour de la cheminée, et des confidences ; Holmes donne à Watson un billet à lire qu'il extrait d'une belle boîte. Sans bouger de leurs fauteuils, tous deux vont se replonger dans cette histoire qui nous entraîne dans la jeunesse du détective.

« Plus de difficultés : rien comme gibier à Londres pour faire la concurrence. Hudson ton représentant a très bien vendu les faisans, la faisane et la mèche de fouet. Ta perdrix rouge seule a la chance de pouvoir quitter cette semaine l'élevage d'Angleterre. »
Les phrases n'ont pas de sens et les mots n'évoquent rien pour Watson. Holmes raconte qu'à la lecture de ce message, le destinataire est mort de terreur. Quelle signification doit-on donner à cette mise à mort ?…
… Pour les grandes vacances, son seul ami d'école Victor Trevor, fils unique d'un juge de paix, veuf et fortuné, l'invite à passer un mois chez lui à Donnithorpe, dans le Norfolk. Un soir après le dîner en présence du père, Holmes est prié d'animer la soirée en montrant son habileté dans le jeu des déductions et prend pour sujet Monsieur Trevor. Mais très vite, son analyse met à mal le cobaye qui ne peut cacher sa peur. Assurément, il y a des mystères qu'il ne désire pas voir ressurgir de son passé !
La villégiature ayant perdu de sa sérénité, Holmes décide de quitter le manoir. Mais juste avant son départ, un homme étrange se présente en sollicitant un emploi. Ancien marin, Monsieur Hudson semblerait être une vieille connaissance de Monsieur Trevor…
Deux mois après ce séjour, sur un appel désespéré de Victor, Holmes retourne à Donnithorpe et découvre que le père de son ami se meurt. Depuis la venue de Hudson, la vie a viré au cauchemar !
Quel lien unissait le vieil homme à cet inconnu dangereux ? Certainement une histoire bien sombre…

… Dramatique et sanglante. Ce n'est que dans le dénouement de cette affreuse intrigue que nous abordons le Gloria Scott. Dans une lettre testamentaire, le père de Victor parle de ce bateau de forçats qui s'en allait vers l'Australie, plus de vingt ans auparavant.
Par cette nouvelle, l'auteur nous dévoile un peu plus du caractère de son célèbre personnage. Solitaire, guère sportif, mais doué à l'escrime et à la boxe, peu sociable, intelligent et doté d'une remarquable intuition, Holmes prend peu à peu conscience du talent qui le caractérisera plus tard. Sa science est la synthèse d'une multitude de combinaisons qu'il est le seul à remarquer. Son regard d'adolescent était déjà bien acéré.
Une lecture pratiquement indispensable pour tous les fans de Sherlock Holmes !

Sherlock nous narre une de ses premières affaires, alors qu'il est encore jeune étudiant.
Il est invité par un de ses camarades à passer les vacances dans la demeure familiale.
Le calme et le repos volent en éclats quand un vieil ami du patriarche débarque à l'improviste et se comporte très vulgairement.
Qui est-il et quel lien le lie réellement avec le père Trevor ?

Pourquoi des cinéastes maladroits inventent un passé à l'école entre Watson et Sherlock Holmes ? Parce que là on a un scoop dans cette histoire! Bien avant Watson (voir une étude en rouge, roman de leur rencontre), à l'école, Holmes avait un ami fidèle... Donc pas la peine d'inventé une rencontre plus précoce entre Watson et Holmes... Il suffit d'introduire ce personnage que oui, et c'est une partie de son génie, Conan Doyle a eut l'intelligence d'introduire... On commence dont à en savoir un peu plus sur la vie du fameux détective.. L'auteur sait ajouté des détails par-ci par là qui en fait un personnage beaucoup plus réel que d'autres personnages de roman, dans la vie on n'a pas qu'un unique ami à vie, on en perd un ou deux avant d'avoir un autre... C'est un détail qui poussent les gens qui sont interroger à dire bêtement que Sherlock Holmes a bien existé... Et même si Conan Doyle aurait aimé écrire autre chose, c'est parce qu'il ne s'est vraiment pas rendu compte de son talent... Qu'on aimerait bien tous à voir... le détail qui rend le récit authentique posé au bonne endroit... le père de son ami se sent menacé ... Et ce personnage, un juge très honorable dès le début ne tari pas d'éloges sur le jeune Sherlock Holmes.... La première affaire qui oui, date bien de l'école comme on le voit dans la série Sherlock... Même s'ils ont préférés parlé d'une simple connaissance pour accentuer son côté personnage associable... Pour des raisons de modernité... Oui comment percevrions nous aujourd'hui un Sherlock... Certainement pas comme un Holmes... Une nouvelle très attrayante et qui donne envie de savoir, mais que serai-je de plus sur la vie personnelle de Sherlock Holmes, au détour d'une nouvelle? Sans compté que l'on voit un Holmes pas encore détective... Qui découvre les possibilités de son art... Mais n'est pas encore prêt... Et se laisse un peu naviguer au gré des évènements... du génie à l'état pur, cette première enquête...