Des romans à quatre sous à la « Série noire » lancée à la Libération, l’histoire du roman populaire est d’abord celle d’un phénomène éditorial. Les histoires de cape et d’épée, les fictions de guerre, les romans sentimentaux et les récits pour la jeunesse alimentent la fièvre de lecture d’une population fraîchement alphabétisée par la IIIe République. Disqualifié par les élites, le roman populaire annonce l’avènement d’un nouveau régime culturel, ou l’œuvre devient ...
>Voir plus