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100 pages
SAM SA (01/06/2018)
2.5/5   2 notes
Résumé :
ARTPASSIONS, n°54 juillet 2018
Revue Suisse d'Art et de Culture

- Chronique de Dominique Fernandez
Alcina, la magicienne
- La jeunesse de l'art
Une fondation fantastique
- Entretiens : Christians Zacharias portrait du maestro en collection, Françoise Jaunin
- Martigny, Fondation Beyeler : Bacon et Giacometti chez Beyeler
- Aix-en-Provence, Hôtel de Caumont : Nicolas de Staël, période provençale.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Retenir en particulier :
- Chronique de Dominique Fernandez : Alcina, la magicienne : décryptage qui donne des envies d'opéras…
- Portrait : Christian Zacharias _ « Rencontre avec un collectionneur éclectique et atypique d'art moderne et contemporain »
- « Des jardins et des livres » de Benoît Dauvergne : Les plus belles pages de la littérature –pratique, poétique, ésotérique… - dédiées aux jardins et aux fleurs….
- La « Chair des Dieux » : trèsors Egyptiens.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Quand vous semez quelque chose, il faut du temps et de la patience pour voir surgir et pousser la plante. Les grands jardiniers ont planté des arbres qu’ils n’ont jamais vus adultes. Leurs jardins sont des constructions artistiques et architecturales pensées pour le futur. Dans les arts visuels en revanche, il y a une parfaite immédiateté : tout vous est donné d’un coup ! Parfois il faut voir et revoir l’œuvre plusieurs fois pour parvenir à y entrer.

Mais là où une œuvre d’art vous prend trente ou quarante minutes, un opéra de Wagner dure quatre heures. Pour bien y entrer, il faut peut-être une deuxième fois quatre heures, et pour vraiment le comprendre dix fois quatre heures… La musique demande beaucoup plus de concentration et d’engagement. Et il y a cette abstraction de l’oreille. Tout est immatériel.
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Si l’on ne peut que s’extasier sur l’éblouissante maîtrise technique des artisans égyptiens et l’extraordinaire éclectisme formel de leurs productions…. On ne saurait oublier que ces parures n’étaient en rien de simples colifichets ! Le métal jaune qui présidait à leur fabrication était investi, lui-même, d’une forte charge symbolique. Inaltérable, étincelant comme le soleil, l’or était en effet considéré par les anciens Égyptiens comme la « Chair des Dieux ».
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Bacon et Giacometti chez Beyeler
Mais ce ne sont pas les contacts personnels qui comptent le plus. On ne s'arrêtera donc pas aux nuits que les deux semblent avoir passées à boire et à fréquenter les mauvais lieux. Ces excès sont tout au plus l'expression d'une rage de vivre qui leur est commune.
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Un grand photographe ne photographie pas. Il photographie la photographie. En d’autres termes, il compose son champ autant que son hors-champ.
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Il existe, en matière d’expositions, des modes, tout comme dans la couture et la gastronomie.
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