Tout commence au début des années 1980, lorsque le publicitaire millionnaire anglais Charles Saatchi décide de lancer un jeune peintre, le New-Yorkais Julian Schnabel (né en 1951), à condition que celui-ci lui rapporte argent et gloire.
Sur les conseils du célèbre marchand d'art américain Leo Castelli, il exige de Schnabel qu'il produise plusieurs centaines de tableaux par an. Pour cela, il lui finance un atelier et lui paie des assistants.
Puis, en offrant des toiles de maîtres, Picasso ou Kandinsky, au Metropolitan museum de NY, à la Tate Gallery et à la Whitechapel Gallery de Londres, Saatchi devient membre des conseils de gestion de ces établissements dont il obtient des expositions consacrées à son poulain.
Dès lors, les autres musées du monde s'arrachent les œuvres de Schnabel et sa cote s'envole.
Peu importe donc la qualité de l'artiste, pourvu qu'il attire l'attention des puissants.
Actuellement, quelques acquéreurs, les plus riches et les plus puissants, ont le pouvoir de fabriquer les artistes contemporains.
(Jean-Luc Chalumeau, critique et historien)
Actuellement, sur la scène internationale, ce sont les Chinois qui ont le vent en poupe. "Les nouveaux milliardaires chinois, qui investissent sur leurs créateurs nationaux, ont lancé la mode : un goût nouveau et artificiel, un mélange de pop art et de culture Mao", s'insurge Jean-Luc Chalumeau.
Vidéo conçue et réalisée par Beaux-Arts Magazine
Exposition «Giuseppe Penone, sève et pensée» du 12 octobre 2021 au 23 janvier 2022 sur le site François-Mitterrand de la BnF, Paris 13e.
En savoir plus sur cette exposition : https://www.bnf.fr/fr/agenda/giuseppe-penone-seve-et-pensee