Nijigahara Holograph, Tome 1 : Le champ de l'arc-en-ciel

Une multiplication des papillons, un monstre qui se cache dans les égouts, le sacrifice d'Arié Kimura, une malédiction et la fin du monde qui dort dans une petite boite en métal...

Difficile de résumer ou même de se faire un avis sur ce manga tant il est particulier. Ici, l'histoire n'est pas linéaire, elle suit différents personnages à différents moments de leur vie, dans un micmac qui frôle le carambolage. L'impression de fouillis est bien présente, mais c'est néanmoins elle qui reste le principal personnage de ce one-shot. Sans ce fouillis, l'histoire aurait sans doute été bien moins intéressante, ce qui m'a poussée à penser ''tout ça pour ça'' arrivée à la fin de ma lecture.

Drames en cascades, crasse humaine incrustée dans chaque recoin, désespoir et aberration se mêle, parcouru de cours moments nimbés d'onirisme, mais je dois bien avouer que cette ambiance m'a rapidement lassée. Tout est trop. Trop crade. Trop désespéré. Trop violent. Trop de viol. Inio Asano nous livre sa vision de l'espèce humaine sans retenue, et j'ai trouvé que tout ça manquait beaucoup trop de subtilité.

J'ai aimé la forme, mais pas le fond, et je dois bien avouer que le dessin n'est pas forcément à mon goût non plus.

En bref, un manga intéressant à découvrir pour l'exercice formel qu'il représente, mais ça s'arrête là.

Avec la réédition de ce titre, j'ai voulu découvrir la première histoire longue de I. Asano. Si l'histoire, à mi chemin entre enquête, confrontation rêve/réalité, vie scolaire, thriller, est en soi plaisante, je n'ai pas réellement accroché. Je crois que j'ai globalement un peu du mal à adhérer au style Asano (d'un point de vue scénario, j'aime bien son style graphique).
J'ai trouvé ce one-shot confus et brouillon à cause d'un trop grand nombre d'éléments en place. Comme j'aime bien ce qui est un peu complexe (en termes de personnages liés les uns aux autres, de temporalités, un peu à la Dark de Netflix), ce côté là ne m'a pas posé souci. En revanche j'ai trouvé qu'il y avait "trop" pour pas grand chose. Trop de drama, trop de violence qui mène à quoi, pourquoi ? La tension et la curiosité que j'avais au début du récit sont tombées à l'eau au fil des pages.
Je ne me suis pas attachée aux personnages. Ça, c'est un peu ce qui m'arrive à chaque bouquin de Asano sauf rares cas (Solanin notamment où j'avais eu de la tendresse pour le couple). Ses protagonistes masculins me sont carrément antipathiques et ses personnages féminins me laissent généralement de marbre. En réalité je suis souvent mal à l'aise face à ses persos, notamment le traitement des personnages féminins, les sous-entendus.
Du côté des émotions, je sais que c'est le délire d'Asano, mais j'ai vraiment du mal à adhérer à sa vision de la vie et de l'Homme. Tout le monde a l'air foutu pour foutu. Sauf qu'une vision toute noir à pour moi le même défaut qu'une vision toute blanche : sans les nuances, l'intérêt est bien moindre.
Bref, je l'ai revendu sans tarder, je n'avais pas très envie de le garder dans ma bibli.

Le petit Suzuki vient de rejoindre un nouvel établissement scolaire et se retrouve dans une bien étrange situation. Une rumeur se répand en ville et alimente la peur des écoliers. Une mystérieuse bête se cacherait à l'intérieur d'un tunnel derrière l'école et la fin du monde serait proche. Afin d'apaiser la colère de l'animal, les élèves décident de sacrifier une fille de leur classe, présumée à l'origine de la malédiction. La chute d'Arié Kimura au fond du puits relié au tunnel de Nijigahara n'a donc rien d'accidentel et les remords de ses petits « copains » sont bien réels.

C'est un one-shot très sombre et complexe que livre l'auteur de « Solanin », « Un monde formidable », et « le quartier de la lumière ». La couverture donne d'ailleurs immédiatement le ton et préfigure de la noirceur et du contenu malsain de cette histoire réservée à un public averti.

C'est en baladant le lecteur à travers le passé, le présent et le futur de nombreux protagonistes que le mangaka lève lentement le voile sur cette rumeur qui alimente la terreur locale et sur les événements qui sont à l'origine des profonds traumatismes qui rongent les habitants. La complexité du puzzle proposé par l'auteur est renforcée par des sauts temporels assez flous et par des scènes issues de rêves qui se mêlent à la réalité. Les protagonistes voyagent ainsi à travers les différentes périodes et se transforment parfois en papillons lorsque le rêve prend le dessus sur la réalité. le caractère décousu du récit qui en découle peut certes déconcerter, mais Inio Asano parvient néanmoins à garder son histoire très captivante. Etonnamment, arrivé à la dernière page, l'incompréhension qui résulte inévitablement de cette première lecture ne laisse pas seulement un léger sentiment de frustration mais également une incroyable envie de relire le tout afin d'essayer de trouver les quelques clefs qui permettront de tout mieux comprendre.

L'aspect chaotique de l'histoire retranscrit cependant parfaitement la complexité psychologique des personnages et le cocktail d'émotions qui en émane. Car, au-delà d'une ambiance sombre, mystérieuse et prenante, Inio Asano livre des individus qui reflètent parfaitement le malaise profond de la jeunesse japonaise, ainsi que l'individualisme d'une société au bord de la rupture. Certaines scènes ont beau être issues de rêves, les sentiments qu'elles véhiculent sont, par contre, très réels. Usant d'un dessin clair et précis et de protagonistes qui décident de se réfugier dans la violence, la haine, la solitude et/ou l'imaginaire, le mangaka retranscrit à merveille toutes sortes d'émotions. Il tisse ainsi des relations complexes, basées sur la vengeance, l'amour, la jalousie et de nombreux traumatismes qui trouvent leur origine dans le champ de Nijigahara.

Le champ de l'arc-en-ciel est un récit dur, surprenant, compliqué, poétique, qui invite à la relecture …
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Il est assez compliqué à suivre, il y a beaucoup de retour en arrières et aussi de changement de personnage.

Au final j'ai fini par comprendre que c'était le point de vu de chaque personnage sur ce qui c'était passé, raconté par un seul d'entre eux .
Mais à la fois c'est assez délicat de déceler ceci parce que c'est très subtiles et très très fouillis je dirais,
j'ai eux l'impression de lire dans l'esprit du personnage et auxquels s'ajoutaient par-ci par-là des histoires différentes des personnages dont il racontait les points de vue, oui c'est très compliqué je vous avez prévenu.

Je vous conseille vivement de ne pas rater une miette de ce que vous lirez, car ce n'est que vers la fin que vous arriverez à comprendre cette construction du récit .

Pour êtres un Seinen psycho.
Ça il n'y a aucun doute aussi bien dans l'histoire que pour le lecteur, un vrai casse tête, qui change de ces Seinen tout tracé avec un but déjà annoncé dès le début de l'histoire .

Ça fait vraiment plaisir de lire à l'aveuglette et de comprendre que petit à petit les événements tragiques qu'il y a pu avoir et ainsi que les liens qui lient chaque personnage.
C'est ce qui donne toute son importance à ce manga .
Il est pour tout ça mon coup de coeur MANGA de l'été 2018, je pense que je vais l'acheter pour l'avoir dans ma bibliothèque à vie .
Ça fait du bien d'en avoir un qui fait réfléchir et qui montre à quel point les humains sont compliqués, différents les un des autres et très très influençables pour certains !

Si vous aimez les polars psycho il est pour vous, si vous avez aimer le type de construction de récit comme on peut le trouver dans les polars de Paula Hawkins il est pour vous, si vous aimez réfléchir il est pour vous, enfin si vous voulez passer un bon moment à vous prendre la tête un p'tit peu alors il est aussi pour vous.

Je vous laisse avec tous ces mystères et j'espère que ça vous plaira. Ciao Ciao
Lien : https://lenvolelivresquedune..

Pas loin de l'école, un long tunnel mène vers les égouts. D'après les enfants, un monstre qui va provoquer la fin du monde y réside. Justement, le corps sans vie d'une femme y est retrouvé.
Est ce que cela a quelque chose à voir avec la multiplication des papillons ?
Ce manga ne s'explique pas, ne se résume pas, mais se lit, se dévore même. D'une case à l'autre, retournez 10 ans en arrière, sur les bancs de l'école, pour tenter de comprendre les secrets des nombreux personnages.

Une étrange histoire, des personnages tous plus tordus les uns que les autres, le Champ de l'arc en ciel est un véritable chef d'oeuvre !
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