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Les Larmes d'Artamon tome 1 sur 3
EAN : 9782253087892
736 pages
Le Livre de Poche (30/11/-1)
3.6/5   68 notes
Résumé :
Trois royaumes. Un homme. Une destinée écrite en lettres de sang. Tout ce que Gavril Andar connaissait de la vie était le climat ensoleillé du Sud, sa mère si belle et son amour de la peinture. Jusqu'au jour où de féroces guerriers viennent bouleverser ses jours paisibles. Ils vont le ramener : de force dans le royaume hivernal d'Azhkendir. Là-bas, le roi a été assassiné : son père qu'il n'avait jamais connu. Dans ses veines coulait le sang brûlant du Drakhaoul qui ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (24) Voir plus Ajouter une critique
3,6

sur 68 notes
Attiré par la chouette illustration de Didier Graffet, le 4e de couverture intéressant et des critiques élogieuses sur le net, j'avais investi dans le tome 1 des "Larmes d'Artamon" intitulé "Seigneur des Neiges et des Ombres". C'était plutôt sympathique, mais je n'ai jamais eu l'envie de poursuivre l'aventure : même en ayant passé un agréable moment de lecture malgré tout, je n'ai vraiment pas été emballé plus que cela….

Les + :
- un univers intéressant avec une Azhkendir jouant le rôle d'une Russie encore médiévale entourée par des monarchies ambitieuses déjà bien entrées dans la modernité
- une ambiance hivernale et neigeuse, des sonorités slaves dans la plupart du naming, des clans guerriers et leurs totems animaux : rien à faire cela titille fort bien l'imaginaire !
- une atmosphère gothique « old school » : Dracula et la malédiction du Vampire ne sont finalement pas si loin du Drakhaon et de la malédiction du Drakhaoul…

Les - :
- les dialogues juvéniles par très convaincants dans leur côté sit-com adolescent
- la naïveté confondante des personnages féminins, parfois justifiée mais toujours soûlante
- la naïveté insupportable du personnage principal : quand on hérite d'un royaume moyenâgeux et ses siècles de vendettas familiales et de vengeances féodales, on n'a pas le temps de jouer au caliméro sinon on ne fait pas de vieux os !
- des facilités scénaristiques qui émaillent le récit pour en amoindrir la saveur et l'intérêt
- un « happy-end » tout milieux, tout pourri et tout moisi un peu en contradiction avec le reste du roman


En bref, de bonnes idées pas assez bien exploitées. Avec le même univers et la même ambiance slave, je suis sûr qu'il y avait largement les moyens d'écrire quelque chose de plus pêchu qu'une amourette entre deux adolescents !
Ce n'est pas mauvais, mais ce n'est pas très original non plus : l'univers intéressant reste à développer, l'intrigue reste mal mise en valeur car servie par des personnages souvent assez gnangnan (trop de sentiment, pas assez d'événements : mais bon c'est peut-être ce que recherchent les lecteurs/lectrices de Sarah Ash).
J'ai vraiment peiné à trouver "l'intrigue résolument tournée vers l'action" évoquée par un site de fantasy bien connu. Qui fait la part belle à l'émotion oui, mais à l'action jamais : Gavril passe le plus clair de son temps à pleurnicher dan son coin, et à psychoter pour ne pas agir et de pas prendre de décisions…

Pour moi cela reste rafraîchissant mais pas transcendant. Par contre, malgré les pistes lancées en fin de roman, ce tome 1 peut tranquillement se lire indépendamment : on peut se lancer pour se faire une opinion sur l'auteur, son style et son univers sans se farcir une longue et coûteuse machinlogie de X tomes de XXX pages.
Bref, un univers dixneuvièmiste intéressant et une ambiance Russie gothique réussie, mais tous les deux assez mal mis en valeur par des personnages mièvres et des péripéties prévisible.

Sarah Ash fait partie de ces auteures féminines (Sarah Douglass, Fiona McIntosh, Trudi Canavan et tutti quanti) à un moment mis en avant par Bragelonne et qui écrivent des romans honnêtes et gentils, mais qui risquent de peiner à convaincre les publics non ciblés.
Lien : http://www.portesdumultivers..
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La Rossiya est un Empire morcelé entre le Muscobar et la Smarna au sud, le Tielen, l'Azhkendir et le Khitari au nord. Seuls deux d'entre eux se disputent toutefois l'hégémonie : c'est le Tielen, dirigé par le prince Eugène. et le Muscobar, dirigé par la famille Orlov. Mais c'est sur l'Azhkendir, royaume bien moins évolué que ses deux voisins, et dirigé par le Drakhaon, que le prince Eugène tourne son regard pour l'emporter sur la famille Orlov. Il fait ainsi assassiner le Drakhaon pour placer sur le trône d'Azhkendir un homme qui lui est tout acquis. Ce qu'il ignore, c'est que le Drakhaon assassiné avait un fils, réfugié depuis sa prime jeunesse à la frontière entre le Muscobar et la Smarna.

Cet enfant c'est Gavril Andar. Celui-ci ignore tout de son ascendance, et c'est même pour devenir peintre qu'il a été élevé par sa mère. Mais peu importe son éducation, il est désormais le Drakhaon, et les Druzhina, guerriers de l'Azhkendir, l'enlèvent pour le ramener dans son château. Là il découvre qu'il a beau être roi, il n'en est pas moins prisonnier et destiné de surcroît à affronter un terrible destin. C'est celui du continent Rossiya tout entier, mais c'est aussi celui de tout homme de son sang, appelé à devenir un guerrier-dragon, donc à perdre son humanité au profit d'un esprit d'une puissance extrême : le Drakhaoul.

L'intrigue de fond de Seigneur des neiges et des ombres ainsi présentée ne présage pas d'une très grande originalité. Et en effet ce roman se situe dans la plus pure tradition de la Fantasy initiatique dont les EDDINGS et autres WILLIAMS, entre autres, se sont fait les spécialistes. Néanmoins, l'oeuvre présente des qualités certaines sur lesquelles il convient de s'arrêter.

Ce sont tout d'abord des idées originales dans les sources d'inspiration des différentes forces en présence. C'est par exemple le Muscobar, qui s'inspire ouvertement de la Russie tsariste du XIXème siècle. C'est aussi le Tielen, plus occidental, et certainement inspiré d'un pays comme l'Autriche ou la Suisse. Mais c'est surtout l'Azhkendir, qui n'est pas sans rappeler les Carpates, et notamment la Transylvanie, non seulement pour sa géographie mais aussi pour le rôle que cette région a joué dans l'inspiration de Dracula. Et de fait Sarah ASH mélange habilement deux mythes, celui du dragon et celui du vampire, pour se les approprier de manière novatrice par l'intermédiaire du Drakhaon.

Une autre qualité de Seigneur des neiges et des ombres est à rechercher dans la plume de l'auteure. Celle-ci est certes simple, mais elle est superbement rythmée et parfaitement structurée. C'est pourquoi Sarah ASH tient ses lecteurs captifs tout au long du roman grâce à des rebondissements parfaitement enchaînés. Sachant que la trame principale est cousue de fil blanc, ce n'est pas un mince exploit. Et puis il y a une galerie de personnages parfaitement caractérisés. Certains sont plus attachants que d'autres, mais tous sont intéressants et complexes, ce qui les rend crédibles.

Notons enfin que Seigneur des neiges et des ombres a beau n'être que le premier tome d'une trilogie intitulée Les larmes d'Artamon, le roman est doté d'une véritable fin qui lui confère toutes les qualités d'une oeuvre indépendante. En cette époque de cycles interminables, parfois inachevés et souvent morcelés n'importe comment, c'est aussi une qualité qu'il convenait de signaler.
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Voici un bon livre de fantasy comme je les aime.
Dragons, mages hérétiques, vampirisme, fantômes, chamanisme ancestral, science alchimique... L'intrigue puise dans des mythes largement exploités, mais qu'on adore relire et que Sarah Ash sait très bien revisiter.

Pour son décor, l'auteur s'inspire de différentes régions. Elle mêle les obscurs voïvodes des temps anciens, aux frasques des tsars de Russie, soufflant le froid d'un hiver Sibérien et la chaleur de l'été au bord de la mer Noire en passant par les steppes des khans mogols. L'allusion à des pays proches tels que la Francia ou l'Allemania ajoute à l'influence eurasienne. Entre vieilles jalousies claniques et conquêtes impériales, ce décor est idéal pour distiller mystère, intrigues politiques et relations complexes.

Les personnages sont tous attachants, ils ont des espoirs et des ambitions qui les façonnent et les font évoluer tout au long du récit, un peu comme ceux de Robin Hobb. Certains sont orgueilleux, d'autres naïfs, couards, ou obstinés, mais, dans la majorité, ils donnent le meilleur d'eux-même pour s'en sortir. Cela laisse un côté édulcoré, tous n'étant pas si méchants que ça... au fond.

Le personnage que j'aime le plus, c'est Kiukiu. Elle est loin d'être l'héroïne parfaite qui botte les mecs à coup de cravache. (Malheureusement, on en voit trop et ça porte sur le système...). Au contraire, c'est une vraie oie blanche, mais qui ne manque pas de courage. Elle est un personnage clé, la voix musicale de cette trilogie, le chantre des fantômes, cher à Sarah Ash, elle aussi musicienne. On sent à travers les pages, le rythme soutenu et bien structuré de l'intrigue, porté par un concert de retournements. Les complots s'enchaînent, on les voit venir, et pourtant... on en redemande encore et encore ! le Drakhaoul, démon issu de la porte serpent, est une arme redoutable. Convoité par les plus ambitieux, redouté par ceux qui ne sont pas de la lignée d'Artamon, il fascine et rend fou ceux qui l'hébergent. On ne repose pas le livre avant d'en être arrivé à bout.

A lire absolument pour tous ceux qui veulent passer un très bon moment !
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Voici un livre qui, bien que sympa, m'a pris un temps fou à lire. Non pas que le livre soit désagréable ou difficile à lire. Mais je ne sais pas, il n'y avait pas ce "truc" qui me fait abandonner toute autre occupation que la lecture et dévorer un livre en quelques jours ou quelques heures.
L'histoire est à la fois originale et à la fois classique, et en tous les cas cousus de fils blancs.
Gavril, le personnage principal, tombe amoureux en à peine plus qu'un regard d'une princesse promise à un autre (cliché).
Il ignore tout de sa condition d'héritier du trone d'un autre royaume (cliché).
il se fait "enlever" à la mort de son père pour régner et surtout venger le-dit papa et découvre la malédiction qui hante sa famille: un démon (ou dragon, au final je ne suis pas tout à fait sure du mot qu'il faut utiliser pour le désigner) qui bien que lui donnant des pouvoirs extraordinaires fait de lui un monstre littéralement assoifé de sang. Originalité ou cliché? j'hésite...
Une petite servante amoureuse du portrait du prince, et qui va découvrir des choses sur elles-même... GROS CLICHE (surtout quand on sait les choses en questions).

Je pourrais continuer ainsi la liste pendant longtemps, mais cela virerait au spoiler...

Bref, un livre pas désagréable dans le style, mais beaucoup de ficelles téléphonées, et je crois sans trop me tromper qu'il doit s'agir là de la première véritable oeuvre de l'auteur, cela se ressent nettement.

Je n'irai pas jusqu'à dire que c'est un mauvais livre, puisque je l'ai quand même assez aimé pour avoir de la curiosité et l'envie de lire la suite (et peut-être les préquelles), mais il ne fera jamais partie de mon top 10, et je ne placerai pas les suites dans les livres que je priorise dans tous ceux qui sont en attente sur mes étagères...
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En refermant le livre, je n'ai pas pu m'empêcher de me dire : Whaou !! ... Et aussi qu'il faudra que je me procure très vite le tome 2 ^-^ J'en ressors donc très enthousiaste et heureuse d'avoir découvert une auteur qui a su me faire voyager à travers la Rossiya. Vous l'aurez compris : j'ai adoré et j'en redemande !

Tout d'abord, le style de Sarah Ash est absolument envoûtant. Elle a su capter mon attention du début à la fin. Je ne voyais pas le temps passer. Une fois que je m'immergeais dans l'histoire, c'était très dur de lâcher le livre. Je me disais toujours " encore un petit chapitre... " pour finalement en enchaîner plusieurs à la suite ^-^
Une intrigue donc, des plus captivantes qui a su me transporter à travers le froid d'Azhkendir, la chaleur de Smarna en passant par les littoraux du Muscobar et du Tielen, sans aucune difficulté. On découvre un univers et une écriture riche mais qui reste accessible. Des complots, des trahisons, de l'amitié, des situations critiques où tout est remis en question. Ce livre frappe fort pour un premier volet et place déjà la barre très haut.

Le rythme est soutenu. Que de revirements de situations dans ce premier tome. Les différentes actions sont nombreuses et importantes, sans pour autant nous étouffer. Les informations nous arrivent toujours au bon moment. Jamais, l'auteur ne nous noie sous des tonnes de détails qui pourraient nous gâcher la lecture. Les questions qu'on peut se poser trouvent des réponses au fur et à mesure qu'on avance dans l'intrigue, mais pas toutes car certaines nous seront dévoilées seulement dans le second volume ( d'où ma certaine impatience !! )

J'ai été impressionné par la qualité, la force de tous ses personnages. Ils sont tous très bien développés. Chacun a quelque chose à apporter. On va s'attacher à certains et en détester d'autres mais personne ne nous laisse indifférent.
Mes personnages préférés sont Gavril et Kiukiu alias Kiukirilya. Ils m'ont beaucoup surprise. Une telle force de caractère émane d'eux. J'avoue que j'attendais impatiemment les scènes où ces deux-là se retrouvaient et qu'ils faisaient évoluer l'action !!
Je ne suis pas restée insensible non plus face à la mère de Gavril, Elysia Nagarian. Elle perd son fils sans aucune explication et, comme toute bonne mère, décide de partir le retrouver quoiqu'il puisse arriver. Mais malgré elle, elle aggrave un peu les choses. Je l'ai trouvée très émouvante même parfois un peu trop naïve.

J'allai oublier de dire que, pour mon plus grand bonheur, une carte de Rossiya est disponible au début du livre. Je sais, je suis chiante avec ça mais j'apprécie le fait que les auteurs prennent la peine de dessiner une carte, ne serait-ce que stratégiquement parlant, c'est plus simple pour nous de comprendre certaines décisions des personnages.

Enfin, voilà, je vous conseille sincèrement ce livre et de découvrir le talent de Sarah Ash (si ce n'est pas déjà fait ^-^ )

En bref, un bon premier tome plein de surprises qui saura vous tenir en haleine jusqu'à la toute dernière ligne et plus encore !!
Lien : http://lovebooks8921.blogspo..
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Il sentait déjà le retour de cette sombre soif inavouable, que nulle eau ni eau-de-vie ne pourrait étancher.
Une situation désespérée... S'il se laissait aller à devenir le chef de guerre que les druzhina attendaient, ça lui coûterait son âme. La créature tapie au fond de lui l'obligerait à céder à ses appétits et ses désirs monstrueux. Sa propre humanité serait lentement minée. En ce moment même, il avait déjà conscience d'être en train de se perdre, d'oublier les petites choses qui avaient eu naguère tant d'importance à ses yeux [...].
Il serait réduit à une simple coquille abritant le Drakhaoul.
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Féodor Velemir leva les yeux vers le Drakhaon. Et se tétanisa.
A sa grande surprise, il réalisa qu'une frayeur mortelle s'était emparée de lui. Alors que, de tout sa vie d'adulte, il n'avait jamais connu la peur.
Tels les démons ailés tout droit surgis de ses cauchemars d'enfant, cette créature avant fondu du haut du ciel avec les intenses yeux bleus d'un homme littéralement fou de chagrin... Un chatoiement noirâtre irradiait de tout son corps.
Le secret de l'invulnérabilité et de la puissance de l'Azhkendir se dressait brusquement devant lui, Velemir.
-Magnifique ! murmura-t-il malgré lui.
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- Nuage de Neige, répéta-t-il, pensif. Un nom évocateur.
- Tu t'appelleras Nuage de Neige! lança Kiukiu au hibou, qui ne parut nullement impressionné. rentrez le premier, seigneur, ajouta-t-elle. Mieux vaut qu'on ne nous voit pas ensemble.
Sur le seuil de la porte, il marqua une pause, se retournant vers la jeune fille.
- Tu n'as pas peur, alors?
- Peur, seigneur? (Que voulait-il dire?) Du mauvais oeil des Arkhel?
- De moi, répondit-il à voix basse.
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Sous une fumée étouffante monta une vile odeur de fourrure brûlée. Qu'avait-il fait ? Un instant, son corps tout entier avait convulsé dans cette décharge cataclysmique d'énergie, qui le laissait maintenant sans forces. Ses genoux flanchèrent. Des voix désincarnées l'appelaient :
- Seigneur... Seigneur !
Il s'effondra dans la neige. Les dernières étincelles du Feu du Drakhaon disparurent dans un flux noir qui l'engloutit, l'entraînant vers l'oubli.
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Eugène prit le diadème et le fit tourner doucement entre ses doigts, admirant la finesse du chef-d'oeuvre. De délicates lamelles d'or étaient façonnées en forme de créatures fabuleuses, serrant dans leurs griffes trois gros rubis couleur rouge sang. Trois des mythiques Larmes d'Artamon, originaires des trois contrées sur les cinq qui constituaient l'ancienne Rossiya...
A la mort d'Artamon et à la chute de son empire, ses fils en guerre s'étaient réparti les joyaux de la couronne impériale. Et selon la légende qui en était née, aucun homme ne relèverait l'ancien empire de ses cendres qui n'eût d'abord reconstitué la couronne à l'identique, avec les cinq Larmes d'Artamon.
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