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Jean-Pierre Pugi (Traducteur)
EAN : 9782266155014
576 pages
Pocket (12/06/2008)
3.6/5   49 notes
Résumé :
Spatterjay : une planète recouverte par les océans et grouillant de créatures marines hostiles.
Sur l'un de ses rares îlots vit l'Écorcheur, une entité monstrueuse semant la terreur parmi les pêcheurs qui sillonnent ses eaux. Des pêcheurs qui, bien décidés à détruire cette abomination une fois pour toutes, unissent leurs forces... Ainsi débute une course-poursuite planétaire, une traque dans laquelle seront embarqués trois personnages pour le moins curieux : ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Neil Asher sait se servir des mots !
C'est assez impressionnant , et dans ce roman en particulier , il sait s'en servir .

Je suis un amateur de mondes étrangers comme seule la science-fiction sait les concevoir.
Dans ce roman l'auteur a énormément travaillé sur l'univers et la planète qu'il nous fait découvrir dans ce texte affiche une existence tangible et palpable .
On a du mal à se dire qu'elle n'existe pas cette planète , bien qu'elle soit aussi hallucinante que hallucinée et vorace .
C'est un monde principalement maritime où la vie est structurée selon des modalités très particulières et intéressantes.

Il y a une atmosphère très prenante qui est distillée efficacement par ce roman relativement court . Ceci grâce à un sens méticuleux du détail .
Et puis aussi cette atmosphère envahissante découle finalement aussi du fait que ces pages sont principalement une longue course poursuite plus ou moins effrénée et très chronométrée .

C'est un récit relativement condensé et très bien rythmé .

Les personnages sont incontestablement très présents et certains sont en plus « délicieusement « déroutants ( bizarres ) .
En effet certains sont littéralement en voie de décomposition au sens de décomposition post-mortem . Cela fait une très curieuse impression qui peut déranger le lecteur.

C'est un bon roman bien ficelé qui nous entraîne sur cette planète étrangère et qui nous projette donc dans une biosphère fascinante ( assez gloutonne et assez contagieuse ).

Pour le reste je dirais que c'est un thriller d'action classique mais bien ficelé , assez rapide et accéléré du point de vue du rythme .

Un seul bémol à mon humble avis : l'aventure a un peu trop à mon goût un côté " roman maritime " un peu trop forcé .
Pendant une partie notable du récit le texte mobilise les « topos » archétypaux des fictions romanesques en mer et du coup , le récit est un peu trop sur le mode : Capitaine haut en couleur , hissez haut , souquez ferme moussaillons ….
Un coté du texte que je trouve franchement casse pieds à force ..

Mais bon ... Un vrai bonheur malgré tout !
Un style savoureux .

PS : là où il n'y a pas de gêne , il n'y a pas de plaisir ?
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Bonjour.
Bienvenue pour une nouvelle chronique .
Tout d'abord un petit mot sur quelque chose qui m'a fâit enormement de mal...
J'ai eu la très désagréable surprise de decouvrir par le plus grand des hasards, que pour une personne de ce site pour qui j'avais de l'estime et du respect, je suis une personne imbue d'elle meme, qui impose ces goûts, qui ne supporte pas le fâit que l'on ne soit pas d'accord avec elle , et qui plus est serait un " censeur " ...
Tout cela oui...
Je ne peux décrire le mal que ces mots m'on fâit..
Je sais que je ne suis pas comme tout le monde, mes goûts sont peu communs, et je ne suis pas du genre à suivre les modes, que ce soit sur le plan littéraire, musicale ou cinematographique ...
Je sais que je ne suis pas quelqu'un de facile, j'en conviens volontiers, c'est la verite.
J'ai très mauvais caractère, je peux avoir tendance à m'emporter, c'est la verite.
Pour autant, quand l'on dis de moi que je suis imbu de ma personne, cela me fait mal, parce que c'est totalement faux.
Je suis au contraire d'une intransigeance feroce envers ma personne, je ne trouve rien de bon dans ce que je fais ou ce que je dis...
Etre imbu de soi meme c'est dire, avoir comme idée que nos goûts sont supérieurs à ceux d'autrui, que nous sommes supérieurs à la plupart des gens, et qu'il faut reconnaître notre supériorité, ce qui est tout sauf moi...
Je suis le premier à dire que je n'ai aucun goût, et que ce que j'aime c'est nul et sans valeur .
Je peux être intransigeant oui, c'est vrâi, et je le reconnais.
Quand je n'aime pas quelque chose c'est en general définitif, ce qui n'est pas une bon ne chose, car rien ne dis que l'on ne sera pas ammene à aimer ce que l'on déteste aujourd'hui.
Mais etre intransigeant, ce n'est pas etre imbu.
Etre imbu c'est dire que ce que les autres aiment c'est de la merde, et que ce que l'on aime est bien supérieur .
Et je ne suis pas comme cela.
Dire de moi que je suis un "censeur ", sous prétexte que je n'apprécie pas les chroniques avec des resumes et que j'exprime ce desaccord, c'est insultant pour moi.
Oui, je n'apprécie pas les chroniques avec des resumes de l'oeuvre, c'est une verite.
Pourquoi ?
Parce que j'estime que lorsque une personne cherche des ressentis sur une oeuvre qui lui parle, c'est qu'elle a deja des informations sur cette oeuvre, qu'elle a fâit l'effort de chercher ces informations, et qu'elle est en demande de ressenti personnel de celui qui a lu ou qui a vu l'oeuvre en questiôn.
Pour moi, le fâit d'inclure un resume dans une chronique c'est manquer de respect à autrui, c'est însulter son intelligence, et partir du principe que la personne en question est d'un côté un peu stupide ou imbecile ...
Je pense que les chroniques avec resume sont l'expression de personnes qui n'ont rien à dire sur l'oeuvre en questiôn, et dont les ressentis, l'expression de ces ressentis personnels, sont minimes.
Mais ce n'est qu'une visïon toute personnelle, qui n'engage que moi, et qui n'a pas pour but d'empêcher autrui d'écrire sa chonique comme Il l'entends, ce qui serait l'attitude d'un censeur.
Je tenais à mettre les choses à plat, car ces propos me font enormement de mal, me blessent profondément, et Il n'y a que sur ce site que je rencontre ce genre de réflexions venant de personnes qui ne me connaissent pas et qui me manquent de respect en allant casser du sucre sur mon dos en compagnie de quelqu'un comme Canel, qui depuis bîen longtemps ne peut pas me voir.
Je ne demande pas à être aimé, juste à etre respecte, comme je respecte autrui.
Maintenant j'en viens à ce livre.

La SF n'est pas mon terrain de prédilection, je n'ai pas assez d'imagination, et je suis bîen trop terre à terre helas...
Je cherchais un livre pour me détendre, et je tombe sur trois livres de SF, dont celui ci.
Tout d'abord un mot sur le style.
Je ne peux que reconnaître sur ce point, la volonte de l'auteur de proposer une écriture dynamique, qui évite les temps morts, maintient le suspense et l'attention du lecteur en éveil.
Fôrce est de constater que cet auteur à sur ce point des compétences plus qu'evidentes .
Son style est dynamique, prenant, et on se laisse aller assez facilement, pour peu que l'on soit comme moi en recherche d'un pur divertissement .
L'histoire est efficace, bîen qu'un peu confuse, en raison d'un trop grand nombre de protagonistes , ce qui perds un peu le lecteur néophyte en matière de SF.
Le bestiaire présent ici est assez impressionnant, Il fâut avoir une grande capacité d'imagination pour se représenter les diverses créatures présentes ici ....
Le tout s'avère assez sanglant, limite sur ce point a certains moments .
On est un peu selon moi, à la frontière avec la Litterature d'épouvante, voir meme d'horreur.
Les personnages sont assez impressionnants, et Il aurait etait interessant que l'auteur inclue des croquis en fin de livre pour donner une image des divers protagonistes ...
Comme dis précédemment, ce livre s'avère un pur divertissement, sans prétention, évitant les lourdeurs, et les longueurs, ce qui limite d'un certain côté sa durée de vie dans l'esprit du lecteur , qui aura tendance à oublier cet opus très rapidement, a l'exception des aspects physiques des diverses créatures.
Au final, voila un petit roman sans prétention, qui remplit bien sa mission de divertir le lecteur.
Merci de votre attention, portez vous bien , et lisez des livres !
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Mon premier "Planet Opéra" acheté sur un coup de tête, où plutôt devrais-je dire, un coup de coeur pour cette belle couverture (celle de l'éditeur fleuve noir) signée Stephan Martinière. Je n'attendais pas grand chose de ce livre puisque encore "vierge" dans ce genre de littérature. Je n'avais donc aucune comparaison et c'est l'esprit tranquille que j'ai entamé sa lecture. Alors que dire de L'Écorcheur?
Eh bien pour commencer, que Neal Asher possède une belle écriture (ah le style Anglais, vraiment inimitable), de l'humour (ah le style Anglais...heu, je me répète) et surtout, des idées à foison. A tel point qu'on pourrait qualifier ce livre de fourre-tout. Ça n'arrête pas, il y'a une nouvelle idée (à peu près) toutes les dix-vingt pages. Alors est-ce une bonne chose? Oui et non. Depuis la lecture de L'Écorcheur, j'ai enchaîné d'autres livres de "Space/Planet Opéra" et je peux dire aujourd'hui que ce livre possède de l'originalité à revendre, un exotisme que beaucoup d'autres récits n'ont pas. Oui mais voilà, le problème c'est que mettre des nouveautés en nombre conséquent, des idées en veux-tu en voilà, c'est bien, et ça part surement d'une bonne intention, mais à trop en faire, on fini par perdre le lecture sous cet immense flot d'informations. C'est comme faire pour UNE personne un gâteau de dix étages, avec à chaque fois un gout et une décoration différente. C'est beau, c'est surement bon, mais ça sert à rien. Cette personne ne pourra jamais tout manger et risque même l'indigestion. Et bien là, c'est la même chose.
L'histoire n'est pas bancale pour autant, elle est simple (pas simpliste), classique et pour une fois, c'est plutôt une bonne chose. Une histoire trop complexe avec toutes ces idées aurait définitivement coulé le livre dans les abysses de Spatterjay.
le gros point fort de L'Écorcheur, se sont ses personnages. Ils sont nombreux, ont chacun une personnalité qui leur est propre (donc pas de doublon) et surtout, j'ai trouvé que pas un n'était mis en avant au détriment des autres. Ils sont tous attachant à leur façon.
Même (surtout) Spatterjay (la planète sur laquelle se déroule l'aventure) n'est pas en reste et représente peut-être (surement) la plus grosse réussite de ce livre. Ce n'est pas juste un décor pour mettre en avant un récit "aquatique" et taper dans l'exotisme et l'originalité facile. Cette planète est vivante, tout y est décrit (sa faune, sa flore, sa politique...etc) dans les moindres détails. Et chose intéressante, pour une fois, malgré sa colonisation, l'Homme n'y règne pas en maître, accentuant ainsi l'importance et côté unique de Spatterjay dans l'histoire.
Malgré ses longueurs et les quelques mauvais points cités, L'Écorcheur n'est pas un mauvais livre et représente une bonne lecture pour débuter si vous n'avez jamais lu du "Planet Opéra" ou pour un peu d'exotisme pour les plus confirmés, mais n'attendez pas plus.
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Voila le cas typique de bouquin lu sans ennui aucun mais également sans plus de plaisir que ça...

L'écorcheur est un vilain petit garçon ( 4 metres au bas mot ) qui portait bien son nom mais qui désormais justifie pleinement l'expression : j'ai perdu la tete ! Cette derniere se trouve justement remisée dans une boite , toujours consciente et sous bonne garde ! le danger serait qu'elle échappe à ses geoliers afin de fusionner avec un corps n'attendant plus que ça . L'Ecorcheur est donc , à ce jour , sous total controle !
Mais cela ne semble pas suffire aux principaux acteurs de cette histoire , bien décidés à l'exterminer une bonne fois pour toutes !

Une histoire de facture somme toute classique ( 8.45 euros dans toute bonne charcuterie qui se respecte soit un peu plus de 3.8 KiloWatt la page , classique que j'vous dis...) empétrée dans un fouillis descriptif assez vite déstabilisant .
Etonnamment , un récit qui a les qualités de ses défauts et inversement . A savoir un monde d'une richesse incroyable qui ferait certainement les beaux jours d'un réalisateur en mal de trucages . Spatterjay , petite planete accessible par l'A10 , au troisieme feu à gauche ( dixit Mappy ) est un personnage incontournable ( en meme temps , pour une planete..) et peut-etre meme le personnage essentiel de cette aventure . Un univers foisonnant ou les bonnes idées s'eclipsent au profit des tres bonnes ! le probleme , c'est qu'autant de descriptions , de personnages , finissent par embrouiller le lecteur que je suis , ne me laissant pas vraiment le temps d'assimiler tout cela afin de le restituer de façon automatique dans le récit . Tout s'enchaine tres vite , trop vite . Un récit sur plusieurs tomes ne m'aurait pas déplu et aurait permis au gentil garçon un peu lent d'esprit ici présent de resituer tel ou tel personnage de façon quasi immédiate et non poussive ce qui tend immanquablement à jouer sur la fluidité d'un récit . Et la fluidité - dans un monde majoritairement dominé par les océans - si elle fait défaut , c'est qu'il y a comme un gros probleme ( Houston...) .

L'Ecorcheur ne m'aura donc pas fait hurler de plaisir . C'est bien la peine d'avoir acheté une tenue cuir pleine fleur des plus seyante pour l'occasion tiens...
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Salut les Babelionautes
Ce roman est un Planet-Opéra puisque toutes l'action ce déroule sur une planète très singulière.
Neal Asher nous a imaginé un univers ou la faune et la flore sont vraiment étrange, avec des Sangsue géante qui, si elles vous mordent, vous transforme en un être étrange qui ne peut presque pas mourir.
Nous allons suivre divers personnages sur Spatterjay, ils sont tous venus pour des raisons différentes mais ils vont s'unir pour mettre un terme à une abominations qui autrefois était un homme.
Les créatures qu'ils vont rencontrer, et parfois combattre, donnerais des cauchemars à chacun d'entre vous.
Celle que j'ai le plus aimé c'est les voiles, et surtout "Trompe-le-vent", c'est à cause d'elle qu'elles se sont associées aux Humains qui naviguent et pêche sur les Océans de Spatterjay.
Bref ! Une bonne histoire avec beaucoup d'action que Jean-Pierre Pugi à traduit, ce qui ma permis de le lire, merci à lui.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
La brise matinale avait cédé la place à un calme plat et on discernait presque le soleil dans le ciel vert-de-gris. Condamnée à l'inaction, la voile s'était lassée de rester pendue à se tourner les griffes et avait replié ses ailes pour se percher sur un espar et mâchonner un steak de rhinover.
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Video de Neal Asher (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Neal Asher
Fantasy au Petit-Déjeuner épisode 15 consacré au roman "L'Écorcheur" de l'auteur britannique Neal Asher.
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