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3,95

sur 515 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Isaac Asimov est certainement l'auteur de Science-Fiction le plus connu et reconnue. Véritable visionnaire, cet immigré russe est devenu l'emblème d'une littérature américaine. Il était temps de me pencher un peu plus sur son oeuvre en général. Après un cycle de Fondation culte, mais qui m'avait laissé en demi-teinte, je me devais d'approfondir un peu plus ses récits. J'ai opté pour « La fin de l'Éternité » – Je pense avoir été influencé par ce titre.

Il ne faut pas se fier aux apparences. L'éternité selon le Docteur Asimov est l'endroit qui existe depuis le Big Bang (peut-être bien avant) et qui survivra bien après la mort de notre étoile – qui deviendra une naine blanche et non une explosion en supernova comme il le laisse présager dans son roman. Pour ce qui est de l'Éternité avec un « É » majuscule, il s'agit d'une sorte de fondation secrète qui oeuvre pour la stabilité de l'humanité. Elle agit avec ses propres règles et sa propre hiérarchie. Elle est constituée uniquement d'hommes et ils n'ont pas le droit d'avoir des relations (sauf par accord du conseil). C'est un peu une parabole de l'église ou même d'une religion. Quelquepart, je suis un peu déçu de ne pas voir une civilisation sur le déclin.

Le voyage dans le temps, à travers les siècles, est devenu possible à partir du XXIVème siècle – il faudra encore patienter pour chez nous.
À l'instar de son cycle Fondation, on retrouve une intrigue qui s'étale sur plusieurs millénaires. Toutefois, ici nous avons un personnage central bien présent. Autre fait déroutant est ces allers et retours à des siècles distants les uns des autres, comme si on était dans une cabine ascenseur et que chaque étage correspondait à une période de notre humanité.

L'histoire pourrait être un prétexte ou relayer au second plan, tant la plume du Docteur Asimov est davantage axée sur les théories scientifiques très abordables. le récit ne souffre en rien de lourdeur ni de redondance, mais d'une certaine lenteur. Les pièces se mettent très longtemps avant que l'on puisse comprendre le cheminement de l'auteur. Toutefois le tout se lit, étonnamment, avec une certaine facilité. Je trouve qu'il y a quelque chose d'hypnotique dans sa verve.

J'ai été comme happé par ses mots, ses tournures très scientifiques, pour au final ne pouvoir décrocher tant que les deux derniers tiers étaient intéressants. Cette fin qui s'étale encore laisse pourtant un agréable goût en bouche. L'histoire devient passionnante à lire avec ce destin qui l'Éternité met tout en oeuvre pour préserver et de l'autre l'envie de grandir. Il y a une certaine réflexion que porte l'auteur. On ne peut se poser des questions une fois que le livre est refermé. « La fin de l'Éternité » pourrait être aussi rappeler le grain de sable qui enraye la plus huilée des machines. Cela prouve que rien n'est totalement sous contrôle.

Pour le côté archaïque on pourra noter l'éternel ordinateur à carte perforée qui survit durant les siècles. C'est dommage, car l'ensemble reste relativement moderne.

On ne peut pas lire un récit de Isaac Asimov et un autre tant celui-ci tend vers le côté de la réflexion au détriment de l'action, d'une histoire fouillée et des protagonistes évolués. Pourtant, j'ai vraiment apprécié malgré ces lenteurs (qui ne sont pas synonymes de longueurs). Lire d'autres récits de Isaac Asimov, cela se pourrait, mais j'en ferai pas une priorité. J'ai été réticent, mais après les difficultés du début à comprendre, l'ensemble s'est avéré une bonne lecture.
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« La fin de l'éternité » n'est pas le roman le plus marquant de son auteur, Isaac Asimov. Ce dernier s'attaque au voyage dans le temps et plus précisément sur son contrôle et celui du destin de l'humanité entière.


Le concept et l'intrigue (dans les grandes lignes) sont bons mais entachés par quelques défauts. de ce côté, je peux émettre deux principales réserves.
La première vient des personnages qui manque de consistance. Notre protagoniste principal est en plus insupportable et ses comportements pas toujours cohérents.
La seconde vient du rythme inégal du livre. Asimov se perd souvent dans des explications scientifiques un peu trop longues à mon goût et pas toujours intéressantes. Idem pour l'intrigue elle-même qui connaît quelques baisse de régime et d'intérêt.


L'histoire reste globalement captivante avec son lot de suspens et de rebondissements. A cet effet, la fin réserve quelques bonnes surprises et nous laisse sur une bonne impression générale.
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Isaac Asimov nous plonge cette fois-ci dans un univers où les grands événements du monde sont gérés par des hommes qui voyagent dans le temps et qui calcul toutes les possibilités possibles du monde. Bien sûr il y a une histoire d'amour, bien sûr il y a des questions philosophiques sous-jacentes (a-t-on le droit de changer le destin des gens voir de les tuer pour améliorer le monde?), mais La fin de l'éternité reste un très bon livre de science-fiction qui se lit très bien et qui laisse une part importante au suspens, chaque élément est important pour la fin de l'histoire. Un bon moment de détente.
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Asimov est l'un de mes auteurs de SF favoris. J'ai commencé à lire ses romans dans les années 80...
L'un des tout grand de l'époque avec (ou devant) Heinlein, Vance, Farmer, et j'en oublie
Il m'a accompagné dans mes études et m'a aidé à franchir les périodes de bloc.
Et peu de ses romans ont échappés à mon attention.
Plus de critiques voir le cycle des robots et le cycle de fondation.
Par contre celui-ci, je me rappelle l'avoir moins aimé.
Moins inventif, moins percutant mais bon...c'est de l'Asimov quand même.
Si vous voulez découvrir cet auteur, commencez peut-être par le cycle de Fondation (psycho-histoire) ou par les cavernes d'acier et face aux feux du soleil (SF-polar).



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Après avoir exploré le cycle des robots et avant de me lancer dans l'oeuvre Fondation, j'avais cette envie de lire autre chose de Asimov. Je me suis donc lancé dans « la fin de l'éternité » sans savoir à quoi m'attendre. Je dois bien avouer que ce livre m'a un peu rebuté au début, pour ensuite me tirer par le neurone vers cette magnifique aventure dans le temps.

L'histoire repose sur l'idée qu'il existe un univers parallèle… Enfin ce qu'on appelle « l'éternité » et qui est un genre de coulisse de notre réalité et de biens d'autres. Les personnes oeuvrant ici veulent détruire tout « le mal » de l'humanité et rendre l'existence des hommes plus prospèrent.

Alors on se balade, au coté du personnage principal, du 19ème au 150 000ème siècle ce qui fout sacrément le vertige. Mais ici, Asimov ne va pas détailler les sociétés futures, ce n'est pas l'idée, mais plutôt partir sur une histoire menant à une réflexion profonde sur l'humanité et le progrès.

Pour rendre le tout plus « comestible » il y introduit des personnages rongés par le doute, pas forcément docile, qui nous mettent également dans une position de doute profond. La chute est assez surprenante. On ne s'y attend clairement pas et on prend tout de suite la dimension du bouquin.

Alors si j'avais une chose à lui reproché, c'est justement qu'on ne prend conscience de ça qu'à la fin. C'est intriguant, c'est même prenant au niveau neuronal (j'ai toujours était un peu pommé avec les romans traitant du voyage dans le temps) mais cela ne plaira pas à tout le monde. Rien que pour s'imaginer les lieux, il faut une bonne grosse dose d'imagination. Il n'en reste pas moins un roman SF d'une grande qualité !
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C'est un roman qui démarre difficilement, lentement. le texte est complexe et j'ai eu du mal à m'attacher au personnage principal qui, à moitié paranoïaque, semble mal agir pour de bonnes raisons (ou l'inverse). Mais après tout, ce n'est pas parce qu'on est paranoïaque que...
Et puis il y a certains dialogues qui sont franchement invraisemblables, et certaines descriptions qui le sont tout également. Parfois, on dirait qu'elles ne sont là que pour montrer la capacité d'anticipation de l'auteur, plus que pour faire réellement avancer l'histoire.
Mais une fois dépassée la première moitié, on se prend au jeu et l'irrésistible envie de connaitre la fin permet d'arriver jusqu'aux dernières pages, brillantes, puissantes, et qui justifient les débuts laborieux.
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Après la très agréable entrée en matière que fut "Chrono-minets" du même auteur, c'est avec plaisir que j'attaque ce roman.

J'ai appris par hasard qu'il s'agissait du point de départ de tout l'univers construit par Asimov, développé notamment par les cycles des "Robots" et "Fondation". Ce qui tombait vraiment bien car ils vont suivre dans pas longtemps 😁

Et je vais répéter ce que j'ai dit à propos de "Chrono-minets", c'est un vrai plaisir !

L'originalité du propos, la rigueur scientifique pour crédibiliser l'univers de l'Éternité, la thématique (pourtant 1000 fois utilisée !) du voyage dans le temps qui fonctionne, les thèmes scientifiques et philosophiques abordés, etc, tout est franchement réussi 👌

Mention spéciale pour les différents twist en fin de récit, qui m'ont réellement surpris (mais après, je suis naïf aussi 😅).

Je suis juste en train de rajouter une icône supplémentaire parmi mes auteurs préférés avec Isaac Asimov, et j'ai juste hâte de lire les 17 romans qui constituent tout son univers !!!

Ma note : 19/20

Bonne lecture !
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Ce que l'on ne retrouve pas partout dans ce roman, c'est l'immense organisation de voyageurs temporels qui agit sur l'ensemble du monde au travers de plusieurs milliers de siècles. Ils opèrent dans l'ombre sans rendre de compte et procèdent à des « changements de réalité » qui peuvent sauver des vies ou en effacer des milliers. On ressent vraiment le pouvoir divin qu'ils ont sur la réalité.
Certes, le livre est un peux vieux et il y a presque un seul personnage féminin. le personnage principal est partagé entre sa timidité pour ce spécimen qu'il n'a jamais vu, son amour pour elle et son sens du devoir. Cela ne rend son combat pour elle que plus intéressant.
Dans ce livre, vous serez servi en terme de causalité, de paradoxe temporel et de boucle temporelle. Mais il est aussi question de toutes les conséquences que peuvent avoir la volonté de modifier constamment la réalité pour obtenir une utopie parfaite.
J'ai aussi beaucoup apprécié la fin et son lot de rebondissements.
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Ayant déjà lu plusieurs romans de Isaac Asimov, je me suis lancée à corps perdu dans la lecture de la Fin de l'éternité. Heureusement que je suis habituée à l'auteur, l'entrée dans l'univers de ce roman m'a semblée plus ardue que dans les autres que j'ai pu lire.

Nous découvrons, à travers les yeux du héros, Andrew Harlan, un monde dans lequel une élite scientifique contrôle le cours de l'histoire grâce au voyage dans le temps. Leur société, l'Eternité, emploie Harlan afin de procéder à ces contrôles et aux modifications de la réalité si nécessaire, pour empêcher des événements qu'ils jugent nocifs pour l'humanité.
Harlan n'est pas un personnage très sympathique : plein de préjugés, il se pense plus malin qu'il ne l'est réellement et est d'un égoisme certain – ce qui permet les habituels traits d'humour d'Asimov à travers les réflexions des personnages entourant le héros.

J'ai plutôt aimé ce roman, grâce au style de l'auteur sans doute, mais ce n'est pas un de ses meilleurs. le traitement du voyage dans le temps et l'intrigue sont intéressants mais les personnages manquent un peu de relief et de panache, on ne s'y attache pas franchement et leur sort m'a été relativement indifférent.
A lire tout de même pour les amateurs d'Asimov et de SF en général.
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Voilà un livre assez surprenant (quoiqu'en fait plutôt banal de la part d'Asimov !). le début est assez lent et on se demande où est ce que l'auteur veut en venir. On sent que des indices sont lâchés ici et là, Asimov le dit clairement, mais ils ne semblent pas avoir de lien logique. Puis, au bout d'un moment, se dévoilent toute une série de machinations et de complots à l'intérieur des complots. Difficile d'en dire plus sur ce livre ou la surprise est un élément clé, sinon qu'il est excellent !
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