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J'ai dansé une valse folle avec Asimov ! Oui, quelle chance, n'est-ce pas ?
Et la musique en était futuriste, évidemment : les voyages dans l'univers de quelque façon que ce soit, y compris par l'esprit, l'ordinateur tout-puissant, les extra-terrestres se jouant des Humains...

Un véritable tourbillon qui m'a entrainée et captivée. Car les nouvelles ne se ressemblent pas, même si elles traitent de thèmes assez semblables. Une à la manière d'un récit policier, une autre au ton de détachement philosophique, une troisième proche d'un héros et de son rêve tourmenté, une autre encore très cynique...toutes passionnent et inquiètent, même. C'est cela l'avenir ?
Une nouvelle m'a émue, intensément. « L'affreux petit garçon », ce pauvre petit garçon, venant du fond des âges. Alors là, je peux vous dire que ce thème rabâché des voyages dans le temps est exploité ici de manière bouleversante. Je n'en dis pas plus, mais je peux vous assurer que la lecture de ce recueil est obligatoire, particulièrement à cause de cette nouvelle qui le termine.

Oui, Asimov est un excellent danseur, qui m'a fait toucher les étoiles...

Un tout grand merci à fnitter, le spécialiste de la science-fiction, qui m'a conseillé ce recueil !
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Quoi de plus agréable à lire en été qu'un recueil de nouvelles de science-fiction d'Isaac Asimov. Celui-ci regroupe dans ce recueil des histoires à propos du futur et des éventuels scénarii auxquels l'humanité pourrait aboutir.

Il est maintenant aisé de reconnaître le style et l'ambiance caractéristiques des nouvelles d'Asimov, car elles semblent toutes s'inscrire dans le même univers et gardent les mêmes constantes, avec une ressemblance frappante entre chacune d'elles, que ce soit au niveau de la narration, des intrigues, de l'humour et du fond. Cependant ces similitudes renforcent le sentiment de bien-être que l'on a à se plonger dans la lecture de ses textes, doublé d'un sentiment de grande cohérence et de logique qui permet lors de la lecture d'un récit d'Asimov, d'être lié avec l'entièreté de son oeuvre. Ainsi ces ressemblances constituent-elles tous le génie et la profondeur des écrits de l'auteur.

D'autant plus que l'on ne cessera jamais d'être ébahi par la richesse des sujets des nouvelles d'Isaac Asimov. Comment trouve-t-il autant de sujets originaux et comment arrive-t-il avec une aisance si déconcertante à transcrire sur papier ce qu'il a dans la tête? Il raconte qu'il lui arrive parfois d'écrire une nouvelle en deux heures, d'un seul jet, sans qu'aucune modification soit faite avant publication. Cette spontanéité explique aussi son style si agréable à suivre et souvent qualifié de « facile à lire ». Être facile à lire ne signifie pas que ses textes soient simples à écrire ou dénués de fond, mais trahit au contraire un formidable travail d'écriture.

Si le lecteur assidu connaît la créativité sans limite d'Asimov, cela ne l'empêche pas de s'émerveiller à chaque lecture. Décrire le futur avec un tel réalisme relève parfois de la magie mais prouve surtout la capacité de l'auteur à bien cerner les futurs enjeux de notre société.
Dans la nouvelle « Sept fois neuf », le niveau technologique des hommes est tellement élevé que la prochaine évolution serait de se passer des ordinateurs; dans « Profession », chaque homme apprend son métier en se faisant implanter les connaissances directement dans le cerveau, mais il n'y a donc plus place pour la créativité; dans « La nuit et la mort » et « Je suis à Port-Mars sans Hilda » il est question de trouver un coupable mais dans deux styles totalement différents; « Les tendres vautours » met en scène des espèces extraterrestres voulant venir en aide à la Terre; « L'ultime question » est sans doute la plus connue du recueil et en dehors du recueil grâce à sa chute sensationnelle et sa dimension métaphysique et enfin « L'affreux petit garçon » est la nouvelle la plus touchante du recueil, avec un sentimentalisme rare chez Asimov, et a même inspiré un roman, que celui-ci a écrit en collaboration avec Silverberg.

C'est donc avec un sentiment de bonheur que l'on sort de la lecture de ce recueil, rassuré par le fait qu'Asimov a écrit tant de nouvelles, qu'il en reste de nombreuses à découvrir.
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Asimov est vraiment un grand auteur de SF. Imaginer qu'il a écrit tout ça en 1959 (et avant), ça me donne le vertige...

En plus d'une pincée d'humour, d'une louche de tendresse, son esprit visionnaire est génial.

Si sa vision du "super ordinateur" Multivac est quelque peu désuète (à tenir sur des kms carrés), tout le reste, et je dis bien TOUT le reste, est juste sublime.

Sans être lourd, sans être pénible, sans être de la SF "hard-science", Asimov met l'avenir, qui commence demain, à la portée de tous, et si vous ne connaissez pas l'auteur ou le genre, je ne peux que vous conseiller ce bouquin de nouvelles toutes aussi bonnes les unes que les autres !

Un pur moment de plaisir futuriste, oui, même pour nous qui le lisons 55 ans après son écriture...

(Edit : en version française, passez les deux poèmes (début et fin de bouquin), même pas la peine de les lire... Restez sur les nouvelles !)
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Mon premier, mais pas le dernier, j'attaque Fondation...Asimov, bien sur je connaissais son nom, mais au final, jamais lu. Par contre en parcourant sa biographie, je me suis rendu compte que mon premier "contact" avec la SF, ce fut au travers d'un film adapté d'un de ses romans, le voyage fantastique. Ah il nous a fait rêvé ce film, mon frérot et moi.
Le titre français, joliment trouvé, nous rappelle, que l'avenir commence chaque lendemain...et que ce sont nos désirs et nos peurs qui le construise, sauf si nos rêves lui font la part belle....
Décidément les auteurs de SF, sont ils tous des visionnaires ?...Ou "simplement" des hommes dotés "d'antennes" qui captent les aspirations, les craintes, les travers possibles de leurs contemporains....Enfin les auteurs précurseurs du genre...Je m'attaquerais aux "modernes" ensuite...histoire de savoir ce qui nous attend....
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Pour un roman de science-fiction, le contenu était plutôt soft avec un avenir sous le signe de la technologie et non de l'humain. C'est un bon moyen de faire connaissance avec ce genre littéraire.

Les nouvelles sont attractives de par les problématiques qu'elles abordent : la fin de la pensée humaine au profit de la technologie, les aspirations personnelles au détriment de la morale.

Beaucoup de nouvelles ont trait à la technologie et ce qu'elle peut apporter avec un système de pensée commune où l'homme n'a plus à réfléchir puisqu'on le fait pour lui (voir les nouvelles Tous les ennuis du monde ; Profession ...). Cette non-réflexion entraîne des tragédies (voir La nuit et la mort) voir une redécouverte de soi (voir Sept fois neuf).

Les deux nouvelles qui m'ont vraiment accrochée sont : Sept fois neuf où l'on voit une civilisation qui redécouvre la multiplication à l'aide d'un papier et d'un crayon (rooo... quelle technologie de fou ). L'autre est la dernière, L'affreux petit garçon où des scientifiques font venir jusqu'à leur époque un enfant de Néandertal pour des raisons de profit ; l'attachement qui se créé petit à petit entre cet enfant "sauvage" et l'infirmière m'a énormément émue.
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C'est si facile, voyez-vous ! et Notification de rejet sont deux poèmes qui, à mon goût, ne cassent pas trois pattes à un canard. Asimov aurait pu les oublier. Quelques erreurs de traduction, car je serais étonné que Isaac Asimov, en bon scientifique, ne sache pas désigner correctement les nombres entiers et l'adjectif intégraux pour les caractériser est vraiment mal choisi. Globalement, ces nouvelles sont très bonnes, même si leur âge commence à se faire sentir. En effet, quelques éléments technologique ne sont plus en phase avec l'état actuel de l'évolution des outils informatiques ou de télécommunication. C'est le cas en particulier pour la nouvelle La nuit et la mort où les protagonistes ont tous dans leur poches un « microcopieur » qui, vu la description, n'est qu'un appareil photo argentique à microfilm.

Ce n'est pas la première fois que je lis Sept fois neuf et elle génère en moi le même sentiment : c'est ce qui pourrait bien arriver à notre société d'ici quelques (dizaines d'années. À force de confier tous nos calculs, même les plus simples à des machines, on finira par s'étonner -que dis-je ! s'émerveiller- de rencontrer une personne capable de faire des opérations à la mains, voire de tête.

En bref : Toutes les nouvelles de ce recueil sont excellentes mais ma préférée est sans doute la dernière.
Lien : http://livres.gloubik.info/s..
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Je voulais lire du : Isaac Asimov, pour découvrir son écriture et son univers de science-fiction.
J'ai été emporté par toutes ses nouvelles si bien transcrites.
Une histoire attachante avec « l'affreux petit garçon », une civilisation où l'on apprend rapidement…, etc.
Entre technologie et pensée humaine…

Un auteur à découvrir...
Bonne lecture !
Lien : https://angelscath.blogspot...
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Recueil de 11 nouvelles et poèmes d'Isaac Asimov, parues en 1959.
Je vous avouerais que je n'ai pas été particulièrement touchée par les poèmes qui introduisent et clôturent le livre… problème de traduction certainement.
En revanche j'ai été emballée par toutes les nouvelles, de la science-fiction fluides, amusantes, touchantes, et pleines de moralité.
Lien : http://geekette.fr/2011/02/l..
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Asimov prouve encore une fois la qualité de son écriture à travers ce recueil de neuf nouvelles, nous plongeant dans divers futurs alternatifs mêlant robotique, voyage interstellaire et colonisation spatiale. Chaque scénario à sa touche d'originalité, faisant de telle sorte que chacune des histoires fut un moment agréable de lecture. Mais si j'ai mis cinq étoiles à cet ouvrage, c'est essentiellement pour les deux dernières nouvelles, sortant indéniablement du lot :
- L'Ultime Question : Cette histoire pose avec suspens l'ultime question, dont la réponse se fera attendre tout au long du récit, et quand elle ''arrive'' enfin, c'est avec frissons qu'on la contemple. La force et les innombrables questions qui découle de cette nouvelle m'ont permis de comprendre à quel point M. Asimov était un grand auteur.
- L'Affreux Petit Garçon : Cette dernière histoire, dans un tout autre registre que la précédente, est quant à elle tout aussi splendide. En effet, c'est ici l'émotion, mêlé à un sentiment d'injustice à la fin, qui fait encore une fois de cette nouvelle une perle scénaristique.
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Toujours intelligent, surprenant, drôle et/ou ironique (L'homme qui considère le fait de revenir au tout-manuel et se passer totalement des machines comme un progrès. Mais trouve en fin de compte le moyen d'améliorer ses compétences pour mieux faire la guerre..), ce recueil de nouvelles laisse s'exprimer le génie d'un Asimov maîtrisant parfaitement l'art de la nouvelle.

Chaque nouvelle traite d'un thème bien précis ; le tout sécuritaire, l'apprentissage, le nucléaire, la place de l'homme dans l'Univers, et en règle générale la nature humaine avec tous ses travers, ses perversions, mais aussi parfois ses bons côtés.

Chaque chute est soit étonnante soit tellement bien amenée qu'on en reste bouche bée. Ce recueil a été écrit en 1959 et pourtant le style me laissait penser que le tout avait été écrit bien plus tard.
Un excellent moyen de découvrir le maître !

Critique plus complète sur mon blog !
Lien : http://blogameni.wordpress.c..
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