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Le Cycle de Fondation tome 5 sur 7

Jean Bonnefoy (Traducteur)
EAN : 9782070417520
506 pages
Gallimard (21/03/2001)
  Existe en édition audio
4.19/5   1944 notes
Résumé :
La Terre. Tout porte à croire que le légendaire berceau de l'humanité se trouve au cœur d'un vaste plan à l'échelle galactique, destiné à garantir en coulisse la pérennité de la civilisation : une synthèse parfaite entre le matérialisme de la Première Fondation et le mentalisme de la Seconde, mise en œuvre par une mystérieuse puissance.
Mais comment trouver une planète que beaucoup croient mythique, et dont toute trace a inexplicablement disparu des archives... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (63) Voir plus Ajouter une critique
4,19

sur 1944 notes
Me voici rendu à la fin de mon aventure au sein de la Fondation, et que ce fut un voyage palpitant ! Entre des planètes omniscientes, des robots pas comme les autres et des humains qui le sont de moins en moins, impossible de s'ennuyer ici.

Ce cinquième et dernier tome de la trame de fond principale tendue sur l'histoire de la Fondation vient compléter le précédent de manière plutôt habile. Les protagonistes restants après l'affrontement de la fin du quatrième tome se retrouvent sur la piste de la Terre, planète d'où serait originaire l'ensemble de l'humanité. À travers l'épopée de Trevize, Pelorat et Joie, nous retraçons l'ensemble de l'histoire du développement humain dans la galaxie. Cette remontée dans le temps par ce voyage dans l'espace est captivant : plus on suit ce périple, plus on reconnaît des aspects familiers de notre civilisation : ici une habitude, là un objet, plus loin une façon de penser.
Il faut savoir que l'auteur, Isaac Asimov, après trente ans de sollicitations, a cédé et a finalement repris sa trilogie de Fondation pour la lier au cycle des Robots et créer ce diptyque très particulier. Entre l'adaptation à une époque différente (le futur vu des années 1950 est bien différent de celui vu des années 1980) et la nécessité de lier des histoires bien différentes (la Fondation, dont on parle bien peu ici, et les Robots), rend ce cinquième tome aussi tendancieux qu'indispensable. La fin, qui clôt quasi définitivement sa grande saga cosmique (sur plus de vingt millénaires !), pourra en laisser plus d'un sur le carreau, mais l'art de boucler un tel phénomène est si particulier qu'il s'en sort, finalement, pas si mal.
Au-delà du scénario, il faut surtout saluer le sens du rythme de la part d'Isaac Asimov. Au fur et à mesure de l'intrigue, les chapitres raccourcissent et l'action s'accélère pour nous laisser voir le voile se dissiper sur le mystère entourant la Terre et ses mythes. On peut bien sûr regretter la tendance de l'auteur à adopter un schéma mécanique qui verrait s'enchaîner action-réflexion en des séquences préétablies, mais il nous surprend toujours autant avec un sens du cliffhanger et du suspense poussé au maximum. Celui pourrait devenir presque artificiel à force, mais à chaque fois je me suis laissé faire (ou avoir, c'est selon les goûts) car immédiatement Isaac Asimov résout le problème posé pour en exposer un plus compliqué.

Une fin captivante, donc, pour un chef-d'oeuvre de science-fiction, dont beaucoup devraient encore et toujours s'inspirer.

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Rien ne vaut une bonne quête, la recherche des origines. C'est ce que propose le cinquième et dernier tome du cycle de Fondation. Dans le livre précédent, la « lutte » entre les deux Fondations, chargées d'assurer éventuellement le rétablissement de l'empire galactique (soit par des avancées technologiques ou par le développement des habiletés psychiques) s'est terminée par une troisième voie : la Galaxia, une harmonie entre les individus, leurs planètes et toutes les formes de vie qui s'y trouvent. Mais cela ne fait pas le bonheur de tous. Dans tous les cas, Trevize reste préoccupé par une autre idée fixe : « Je dois retrouver la Terre. » (p. 20). Cette planète est à l'origine de tous les êtres humains de la galaxie (je rappelle que le cycle se déroule approximativement vingt mille ans dans le futur). Tout le monde, sur toutes les planètes, semblent en avoir perdu la trace et les archives sont morcelées, incomplètes – quand elles n'ont été supprimées tout simplement. Ainsi, avec son collègue Pelorat et la nouvelle compagne de celui-ci, Joie, ils se lancent à la recherche de la Terre. Cette quête des origines, ce voyage, constituera l'essentiel de ce cinquième tome et les mènera d'un monde à l'autre (Comporellon, Aurora, Solaria, Melpomenia, Alpha, etc.).

Comme dans mes critiques des tomes précédents, l'écriture d'Isaac Asimov est plutôt ordinaire. Si j'ai adhéré rapidement à l'intrigue qu'il proposait, j'ai été refroidi par la lenteur avec laquelle elle se déroule. En effet, si la mission est donnée rapidement, il faut attendre 126 pages (sur 674) pour que les explorateurs descendent sur la première planète. Et là encore, l'action ne s'enclenche pas rapidement. D'autant plus qu'elle est constamment retenue par des dialogues à n'en plus finir. Je pense entre autres à ces séquences interminables avec la ministre des transports de Comporellon. En fait, presque tout ce qui concerne cette planète est superflu ou, du moins, trop long. C'est normal que des protagonistes rencontrent des difficultés. Mais, dans une bonne histoire, ces obstacles trouvent éventuellement leur utilité, ne serait-ce que pour amener un des personnages à découvrir quelque chose sur lui-même. Eh bien, quelques uns des arrêts sur les différentes planètes me semblent ne servir que peu l'intrigue. Un mince indice sur la prochaine destination est justifié mais cela peut se faire de manière succincte. Par exemple, sur l'une d'elles, ils s'éternisent 150 pages pour, au final, sauver un enfant dont l'utilité est contestable.

Ceci dit, beaucoup des dialogues sont importants pour clarifier des éléments de l'intrigue et, surtout, pour expliquer des concepts scientifiques complexes. En ce sens, je salue le travail de vulgarisation d'Asimov. Comme dit l'expression : rendre à César ce qui est à César. Une des grandes forces de l'auteur, c'est de rendre claires, accessibles des choses qui ne le sont pas. Et je ne fais pas seulement référence à la psychohistoire. Plusieurs concepts astronomiques, géologiques, mêmes historiques. D'autres dialogues également ne sont pas sans intérêt. Par exemple, les échanges entre les deux explorateurs et Joie. La femme provient de la planète Gaïa dont l'organisation sociale est unique. C'est un peu un choc culturel entre eux. J'ai aussi beaucoup apprécié les échanges entre les hommes sur les types de planètes, les conséquences de la radiation, la terraformation, l'évolution des sociétés, leur histoire, etc. Mais c'est personnel, ce genre de trucs m'intéressent.

J'ai bien aimé la fin, elle me semblait appropriée. Les protagonistes trouveront-ils la Terre? Où est-elle? Dans quel état? Qu'y trouveront-ils? Pourquoi est-elle cachée? À vous de lire. Seulement, après sept tomes (eh oui, j'ai lu les préquels en premier), après avoir cru et m'être investi (en temps) dans la Fondation, je suis un peu déçu que l'émergence du Second empire galactique ait été abandonnée. Mais bon, c'est assurément mieux ainsi. Il faut dire que les deux derniers tomes ont été écrits tardivement, plusieurs années après la trilogie originale, alors l'auteur était rendu ailleurs dans ses réflexions, ses préoccupations.
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Rho la la !!! Trop bien !

Le docteur Asimov nous offre avec ce tome, qui clore le cycle de Fondation du point de vue chronologique, une magnifique aventure spatiale et une finalité que j'ai adoré.

On s'arrête à la fin de Fondation Foudroyée sur une décision prise par Golan Trévize (membre de la Fondation), importante pour l'avenir de la Galaxie. Mais cette décision intuitive le laisse perplexe, il veut comprendre son choix et pour cela, il est convaincu qu'il doit retrouver la Terre, cette planète considérée comme le berceau de l'humanité selon les légendes, que c'est quelque chose là-bas qui pourra confirmer ou non sa décision.

C'est parti alors pour une nouvelle expédition sur le vaisseau L'étoile Lointaine, en compagnie de Trévize et son acolyte Janov Pérolat, à la recherche de nouveaux indices qui pourraient permettre la localisation de cette légendaire Terre…

Et là, je me suis régalée ! Pour qui a lu le cycle des Robots, c'est un peu comme un pèlerinage car on va faire escale sur plusieurs planètes de ce cycle. La lecture du cycle des Robots n'est pas indispensable à mon avis pour apprécier cette lecture, mais c'est tellement plus jubilatoire si on l'a lu.

Et puis, je le redis, Asimov sait nous tenir en haleine. Il est toujours aussi agréable à lire et sa capacité à coordonner toutes les infos depuis le début du cycle, mêlées à celles du cycle des Robots, est fantastique. Tout s'intègre logiquement, il a su créer une oeuvre monumentale.

Je termine ce cycle un peu triste de quitter cet univers de Fondation, mais j'en garderai un souvenir mémorable. Foncez, ceux qui ne sont pas encore tombés dedans.
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Cet Asimov quand même ! Avec quelques livres il a réussi à faire de moi une véritable fan.
Il faut dire que même s'il me reste deux livres à lire pour clore son cycle de Fondation, pour l'instant je suis complétement accro.
Je me suis lancée dans la lecture (si l'on peut dire car, je ne sais pas si ce terme est le plus approprié, car c'est sous la forme audio que je découvre ce cycle) de « Terre et Fondation » avec pas mal de fébrilité, car j'avais beaucoup aimé le tome précédent : « Fondation foudroyée ».
Ce livre aurait aussi pu s'intituler « A la recherche de la Terre perdue », car cela va être clairement la thématique de cette histoire.
Nous retrouvons des personnages qui avaient déjà été présents dans l'épisode précédent : Golan Trévize , Janov Pérolat et Joie . Ils vont avancer dans leur quête et découvrir d'autres mondes, d'autres peuples, d'autres coutumes, tout en continuant à se demander si la Terre existe réellement ou si elle n'est pas juste un mythe.
Je ne peux que saluer l'imagination d'Asimov qui a cré des mondes très structurés et très crédibles…
J'ai beaucoup aimé la fin de cette histoire, quand le cycle de Fondation croise réellement celui des Robots grâce à la rencontre de nos trois héros avec …
Bon, vais enchainer très vite avec « Prélude à Fondation » et retrouver Hari Seldon.

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Quel génie, cet Asimov !... Quel génie !... Franchement, combien d'auteurs, pourrait se vanter, d'avoir le dixième, du talent de cet auteur ?... A mon avis, il y en a très peu, très très peu, et ils sont à chercher, parmi les géants, de la littérature.
Et, pour moi, en matière de science-fiction, et même, plus généralement, en matière de littérature, Isaac Asimov, demeure une référence absolue, l'auteur d'une Bible, pour tous les amateurs de science-fiction, une oeuvre-Bible, à laquelle on se réfère toujours, tant elle a une place unique, parmi les chefs-d'oeuvre de la littérature, à l'égal de celle De Balzac, ou de celle, de Duras, ou, dans d'autres genres, de la série "Harry Potter", de J.K. Rowling. Et, "Terre et Fondation", est encore une belle preuve, du génie, du grand Isaac !... On y retrouve l'inventivité et l'ambition caractéristique des oeuvres de cet immense auteur, sa puissance, tout l'art de raconter et de créer des surprises, du sieur Asimov, qui réussit, comme dans le tome précédent, d'ailleurs, à construire une intrigue complexe, ménageant, énormément de surprises. Ce nouveau tome, éclaire encore, d'un jour nouveau, cette oeuvre magique, qu'est le "Cycle de Fondation", en le liant à d'autres oeuvres d'Isaac Asimov ( et, en particulier, au "Cycle des Robots" ), un peu plus encore ( mais, on avait déjà senti le coup venir, dans le précédent ), afin de créer cet ensemble gigantesque ( que j'avoue méconnaître ), effarant d'ambition, qu'est l'"Histoire du futur" ( comportant, pour ne mentionner que les plus importants, entre autres, le "Cycle des Robots", le "Cycle de Fondation", les oeuvres dérivées du "Cycle de Fondation", "Le robot Caliban", "La cité des robots", et "La fin de l'Eternité"... ).
Bref, ce nouvel opus, qui concilie l'art de raconter d'Asimov, le monde riche et attachant, les intrigues, les personnages, me ravit, et me donne envie, de lire encore plus d'Asimov ! Heureusement, j'ai de la chance, avec plus de deux cents livres écrits, par le célèbre auteur américain, il risque de m'en rester à lire, encore longtemps...
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Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
- Il doit vous paraître irritant de posséder ce don caché de prévision dont vous ne pouvez détecter la nature ; de savoir agir avec décision mais sans raison.
- L'expression usuelle sur Terminus est : « agir avec intuition ».
- Sur Gaïa, on dit : « savoir sans réfléchir ».

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- Franchement, dit Trevize, c'est quand même gênant de ne pas savoir quel pronom utiliser pour cette créature. Cela entrave la pensée et la conversation de toujours devoir buter sur le pronom.
- Mais c'est la faute de notre langue, observa Joie, pas de celle de Fallom. Aucune langue humaine n'a été conçue en songeant à l'hermaphrodisme. Et je suis contente que vous évoquiez le problème parce que j'y ai moi-même réfléchi ... Pourquoi ne pas tout simplement choisir un pronom de manière arbitraire ? Je pense à Fallom comme à une fille. Elle en a la voix aigüe, déjà, et possède en outre la capacité d'engendrer des enfants, ce qui reste la définition cardinale de la féminité. Pelorat est d'accord là-dessus ; pourquoi ne feriez-vous pas de même en acceptant que Fallom devienne "elle" ?
Trevize haussa les épaules. "Très bien. Ca fera quand même drôle de remarquer qu'elle a des testicules, mais enfin ..."
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- Je n'admire ni ne condamne. La superstition a toujours dirigé les actes en l'absence de savoir. La Fondation croit au plan Seldon bien que personne à notre connaissance ne soit capable de le comprendre, d'en interpréter les détails ou d'en faire un instrument de prédiction. Nous le suivons à l'aveuglette, par ignorance et par foi. N'est-ce pas de la superstition ?
- Oui, peut-être.
- Idem pour Gaïa. Vous croyez que j'ai pris la décision correcte en jugeant que Gaïa devait absorber la Galaxie en un seul organisme mais vous ne savez pas pourquoi il faudrait que j'aie raison, ou dans quelle mesure vous avez bien fait de suivre cette décision. Vous êtes prête à poursuivre dans cette voie, par ignorance et par foi, au point même d’être dérangée par ma quête d'une preuve qui supprimerait cette ignorance et rendrait inutile la foi. N'est-ce pas de la superstition ?
- Là, je crois qu'il vous coince, ma petite Joie, dit Pelorat.
- Sûrement pas. Ou il n'aboutira à rien dans sa quête, ou il trouvera quelque chose qu confirmera sa décision.
- Et pour soutenir cette croyance, dit Trevize, vous n'avez que votre ignorance et votre foi. En d'autres termes : de la superstition !

p.191
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Je commence à entrevoir comment vous travaillez, vous autres mythologues. Vous construisez une magnifique superstructure, mais qui peut fort bien être bâtie sur du vent.

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- Sans doute une telle société aurait-elle tôt fait d'être détruite, nota Pelorat. Je ne crois pas possible que des hommes soient incapables de saisir à quel point il est important de préserver les facteurs mêmes qui garantissent leur survie.
- Je n'aurai pas votre réconfortante foi dans la raison humaine, Pel. Il me semble au contraire tout à fait concevable que, 'lorsqu'une société planétaire est uniquement formée d'isolats, les préoccupations locales et mêmes individuelles puissent aisément primer sur les préoccupations planétaires.
- Je ne crois pas la chose concevable, intervint Trevize, pas plus que Pelorat. En fait, puisqu'il existe par millions des mondes occupés par l'homme et qu'aucun d'eux ne s'est détérioré au point de se déterraformer, il se pourrait que votre crainte de l'isolatisme soit exagérée, Joie."
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Videos de Isaac Asimov (30) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Isaac Asimov
Traduit pour la première fois en langue française, Isaac Asimov, le célèbre auteur du Cycle de Fondation, raconte l'histoire d'une petite tribu semi-civilisée qui a créé en l'espace de 500 ans, grâce à leur audace et leur ingéniosité, l'une des civilisations les plus brillantes jamais vues : Rome. Son don extraordinaire pour croquer des figures historiques, rendre simples et lumineux des batailles et des événements pourtant complexes plonger au coeur des systèmes socio-politiques pour en tirer les plus évidentes leçons, entraîne le lecteur dans une aventure mémorable aux quatre coins de l'Europe. A travers cette chronique menée tambour battant, c'est aussi notre histoire qu'il raconte tant les Romains ont influencé la forme de notre vie quotidienne, nos institutions et nos idéaux de justices et d'honneur.
Vidéo réalisée par Benjamin van Blancke à partir des illustrations du livre.
Disponible en librairie. Pour en savoir plus sur cet ouvrage, écouter un extrait audio ou feuilleter des bonnes pages : https://bit.ly/46V7V84
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