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Critique de Philemont


Sous la pression de ses lecteurs et de son éditeur, Isaac ASIMOV reprend le cycle de Fondation presque trente ans après la trilogie initiale. Fondation foudroyée, publié en 1982, est alors un succès éditorial sans précédent pour l'auteur, ce qui le conduit à renouveler l'expérience en 1986 avec Terre et Fondation.
Ces deux romans complètent le cycle initial en se situant deux siècles et demi après les évènements narrés dans Seconde Fondation, et à mi-chemin entre le premier et le second Empire. Les deux Fondations ont évolué indépendamment et sont arrivés à un stade de développement tel que chacune dans sa spécialité (la technologie pour la première, la psychologie pour la seconde) serait bien capable de détruire l'autre. Mais n'existe-t-il pas un autre protagoniste ayant la volonté et le pouvoir de canaliser les Fondations afin de les remettre dans le droit fil du Plan Seldon ? C'est ce que croient Golan Trevize et Janov Pelorat qui partent à sa recherche…
Comme souvent avec les pièces rattachées, Fondation foudroyée et Terre et Fondation sont très différents des trois tomes précédents. Les récits courts et parfaitement structurés de la première trilogie sont remplacés par deux romans d'une taille conséquente qui mettent en scène les mêmes personnages principaux. Par ailleurs les deux volumes relèvent plus du Space Opera que de l'intrigue politique qui faisait la force de leurs illustres aînés. Enfin, avec ces deux romans, l'auteur construit un pont entre Fondation et Les Robots, autre cycle bien connu d'ASIMOV.
Les quatrième et cinquième tomes du cycle de Fondation n'ont pas le génie de la trilogie initiale. Néanmoins c'est avec plaisir que l'on retrouve l'univers de Fondation et des explications que l'on n'avait pas forcément imaginé à la lecture des trois premiers volumes. Fondation foudroyée et Terre et Fondation sont donc d'une lecture très agréable, au moins pour les amateurs du cycle et de l'auteur. Car Isaac ISAMOV est un grand romancier qui le démontre une fois de plus avec ces deux oeuvres tardives. Notons d'ailleurs qu'il avait obtenu les prix Hugo (décerné par des professionnels) et Locus (décerné par des lecteurs) en 1983 pour Fondation foudroyée.
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