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Je poursuis ma découverte de l'oeuvre d'Isaac Asimov avec le cycle de Fondation.
Ce tome quatre répond à toutes mes espérances et le charme continue clairement à agir.
Dans « Fondation foudroyée » nous allons suivre alternativement plusieurs personnages, comme par exemple Golan Trevize et Pelorat qui vont se mettre à chercher la seconde Fondation, mais ils semblent tout à coup s'intéresser à rechercher la mythique Terre.
J'ai aussi beaucoup aimé suivre un personnage de la seconde Fondation, l'ambitieux orateur Gendibal. Sa rencontre avec la jeune Novi va évoluer dans une direction que je n'envisageais pas du tout.
Je vais maintenant me tourner vers le cycle des Robots et ainsi suivre les conseils de plusieurs lecteurs qui se reconnaîtront.
Et une fois de plus, une mention spéciale pour le narrateur, Stephane Ronchewski, car j'écoute ce livre sous la forme d'audiolivre, et je ne peux que saluer son talent pour restituer avec un tel brio cette histoire. Je suis vraiment pendue à ses lèvres, et je serais ravie de poursuivre la suite de cette histoire sous la même forme une fois que j'aurais achevé le cycle des Robots.

Challenge Mauvais Genres 2022
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Trente ans après avoir excellé dans les trois premiers tomes : Isaac Asimov se lance un drôle de défi d'autant plus ambitieux qu'il est attendu par les fans, mais également par ses éditeurs qui l'ont toujours sollicité pour continuer son Histoire de la Fondation.

Avec Fondation Foudroyée, Isaac Asimov se permet donc plusieurs luxes qu'il ne s'était pas encore octroyés. Tout d'abord, il nous offre cette fois-ci un vrai roman, si je puis dire, car contrairement aux autres tomes, celui-ci n'est pas composée de deux nouvelles ou plus, mais est bien constituée de chapitres successifs qui suivent une trame scénaristique menant jusqu'à un dénouement crucial. de plus, l'auteur en profite pour tenter de faire le lien (ou en tout cas commencer à disséminer des éléments de concordance) entre le Cycle de Fondation et le Cycle des Robots, ses deux plus grandes réussites et ses deux oeuvres les plus connues.
Malgré ces deux tendances vraiment sensibles ici, Isaac Asimov réussit à éblouir encore et à poursuivre efficacement son histoire rocambolesque. Malgré les nombreuses critiques que j'ai pu entendre, on retrouve dans cet Asimov tout le talent, l'attention et le suspense qui étaient les siens dans les premiers tomes, le tout bien sûr agrémenté de précisions techniques, scientifiques auxquels il nous avait habitués. Les deux personnages principaux rapidement présentés que sont Trevize et Gendibal, appartenant l'un à la Première Fondation, l'autre à la Seconde, voient leur destin se lier en une suite d'événements improbables, et donc justement douteux. Asimov réussit par là-même à nouer ce récit à celui des origines de l'espèce humaine et donc à la quête de la planète Terre (développée dans le cinquième et dernier tome, Terre et Fondation).

C'est donc à un « vrai » roman auquel nous avons affaire ici, avec du suspense, des révélations et des personnages forts et très développés. Ce qu'on peut regretter en perdant le système des nouvelles successives instauré lors des trois premiers tomes, système très simple à appréhender, est compensé, efficacement selon moi, par une histoire complète et très enrichie avec un style davantage fouillé. Malgré les réticences de beaucoup sur les deux derniers tomes de la série, rien ne m'incite à m'arrêter là : Terre et Fondation me tend les bras…

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C'est du moins bon que les premiers tomes, évidemment, mais c'est du bon quand même.
Cette fois-ci, ce n'est plus une succession chronologique de nouvelles, mais un roman de forme classique. Et c'est peut-être justement ce qui pêche à la lecture de cet opus. L'intelligence du propos, des personnages et des situations est toujours au rendez-vous, mais ce qui aurait pu constituer un simple épisode dans un des livres de la trilogie initiale, est ici étendue sur toute la longueur du récit. Et du coup, des longueur viennent alourdir le déroulement des événements.
Et puis, il y a aussi le fait que l'on aurait souhaité qu'il y ait davantage d'étapes dans le périple spatial du protagoniste principal.

Sinon, cela reste une très bonne suite, qui appelle directement la découverte du suivant. Asimov a su redonner de l'élan à son intrigue, tout en répondant à certaines questions demeurées sans réponses et en plaçant l'époque de Fondation sur la ligne de temps de son autre cycle incontournable.

Tout a déjà été dit dans les autres critiques.
Je dirai donc simplement que si vous avez aimé la lecture de cette saga jusqu'ici, vous pouvez sans crainte vous lancer dans cette nouvelle aventure.
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Gros bond dans le temps pour moi avec cette lecture de « Fondation Foudroyée » car si j'ai quitté « L'Aube de Fondation » lorsque Seldon est à la fin de sa vie, on se retrouve ici environ 500 ans plus tard.

On est sur Terminus, La Fondation poursuit son travail d'expansion « pacifique » pour devenir, dans encore 5 siècles, un nouvel empire galactique. Ils ont eu des sueurs froides avec Le Mulet et la découverte de la seconde Fondation (je conseille fortement la lecture de la trilogie originelle pour ces évènements), mais tout semble rentré dans l'ordre et suivre son cours.

Sauf que le jeune conseiller Golan Trévize émet de gros doutes là-dessus. Il est convaincu que la Seconde Fondation agit toujours dans l'ombre. Je ne vous dirai pas s'il a tort ou raison, faudra lire le bouquin pour savoir. Mais je peux vous dire en revanche que pour ses déclarations, Trévize se retrouve exilé de Terminus et missionné d'accompagner un historien, Pelorat, qui mène depuis des décennies des recherches sur une planète mystérieuse qui serait celle des origines de l'humanité, la Terre… (je ne dévoile rien, on l'apprend très tôt).

Je me suis régalée dans cette lecture avec les recherches et déductions de Trévize et Pélorat, un duo bien sympathique. On cherche la seconde Fondation et on s'interroge sur cette Terre, planète oubliée par les hommes, mais aussi par toutes les bases de données reconnues de la Galaxie, comme c'est étrange…
Mystères et spéculations vont mener bon train, mais toujours avec cette logique implacable que sait si bien développer monsieur Asimov dans ses récits. Et plus on avance, plus on a de nouvelles surprises. Hi hi, je n'en dis pas plus.

J'avoue cependant que les descriptions scientifiques de l'auteur m'ont parfois un peu perdue, je pense en particulier à ses théories développées concernant la singularité de la Terre sur sa diversité écologique, seul berceau d'une espèce « intelligente » (apparemment faudra que je lise La Fin de l'Eternité qui mentionne ces fameux Eternels).

Ce n'est pas mon tome préféré, mais j'ai passé tout de même un bon moment de lecture. La fin appelle clairement à lire la suite « Terre et Fondation », dernier opus du cycle pour moi, je le lirai avant la fin de l'année à mon avis.
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Avec "Fondation foudroyée", Isaac Asimov, livre une digne continuation, à son grand cycle, de Fondation ! Et, malgré les réticences, parfois exprimées, pour ma part, ça ne fait aucun doute : "Fondation foudroyée", c'est du grand Asimov, et il faut, plus que jamais, mettre un A majuscule, en initiale du nom de famille, du célèbre auteur de science-fiction américain, car celui-ci nous prouve ici qu'il est capable de créer une oeuvre majeure, une oeuvre majuscule, encore, alors qu'on croyait que tout était fini.
Isaac Asimov, a toujours, ce don pour créer un univers complexe et original, soutenu par un grand don de raconteur d'histoires.
C'est vrai que cette suite n'était pas indispensable ; c'est vrai qu'elle ne s'intègre, pas toujours bien, avec les tomes précédents du cycle ; et pourtant, c'est toujours un plaisir, que cette langue d'orfèvre, ce don de conteur, cet univers subtilement créé, par le grand auteur américain. Isaac Asimov, nous livre ici un roman, avec un grand R, plein de mystères, de surprises, d'idées, de révélations, tout ceci avec une trame narrative, originale, complexe, et tout à fait bien choisi.
En outre, Isaac Asimov, a écrit, avec ce quatrième tome du cycle, une oeuvre pleine d'émotions, avec des personnages extrêmement bien créés, auxquels on s'attache, très facilement.
Qui plus est, Asimov complexifie, ici, considérablement son univers, y introduisant de nouveaux éléments, essentiels. Leur découverte, crée d'ailleurs, la surprise...
Et ce roman est extrêmement addictif-comme tout Asimov, se respecte... En bref... Je suis dithyrambique, ce roman est une digne continuation, pour cette oeuvre essentielle, qu'est le "Cycle de Fondation" !
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Je poursuis mon périple galactique sous la plume d'Isaac Asimov ; le temps passe et les protagonistes se font de plus à plus nombreux dans cet épisode : la Fondation, dont la puissance repose sur le niveau technologique, et la Seconde Fondation, dont la force repose sur d'étranges pouvoirs psychiques, risquent de s'affronter pour le pouvoir, brisant potentiellement en cela les prévisions mathématiques de Hari Seldon.
L'intrigue se dénoue lentement, nous laissant percevoir avec une habileté terrible qu'une nouvelle force manoeuvre dans l'ombre...
J'ai adoré voyagé avec Golan Trevise et Janov Pelorat, lesquels partent à la recherche de la planète originelle de l'Humanité, la Terre.
Réalité ou mythe antique, les deux personnages, bientôt amis, décèlent que tout est un peu "facile", enchaînant les coïncidences que Trevise juge anormales. Qui se joue d'eux ?
Si les échanges, voire combats, télépathiques sont parfois légèrement pesants, cela n'impacte nullement la qualité intrinsèque du roman qui reste extraordinaire, et est un digne monument de la science-fiction mondiale !
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Plusieurs centaines d'années après l'effondrement de l'empire galactique, la Fondation a toujours comme tâche de faciliter son retour. Un épisode, la montée en pouvoir d'un tyran, a failli tout faire dérailler mais l'intervention d'une Seconde Fondation, secrète, y a mis fin avant de disparaitre. Est-elle détruite ou simplement retombée dans l'anonymat? Les dirigeants de la Première Fondation, remis, s'inquiètent de cette « concurrente ». La psychohistoire sur laquelle elle s'appuie, une discipline scientifique créée par Hari Seldon, constitue sa raison d'être : tout a été prévu, il faut laisser les événements suivre leur cours. Mais, si la montée du tyran avait été pensée, faisait partie du plan prévu, l'intervention de la Seconde Fondation n'est-elle pas dangereuse? Ses actions ne risque-t-elles pas de changer le cours des événements et de retarder (de mille ans, de dix mille ans) le retour de l'empire galactique?

C'est sur cette prémisse que commence le quatrième tome du cycle, intitulé Fondation foudroyée. le maire de la Première Fondation donne comme tâche à Trevize de retrouver la Seconde Fondation. On dit qu'elle n'existe plus mais comment être certain, puisqu'elle a vécu dans l'anonymat pendant des centaines d'années. Seulement, pour éviter les soupçons, on donne à l'explorateur une mission qui sert de couverture : retrouver la Terre, la planète d'origine. On lui adjoint un scientifique, Pelorat. Et rapidement, les deux missions s'entremêlent.

L'idée de base est intéressante. Les deux Fondations qui luttent l'une contre l'autre, la recherche des origines. Toutefois, comme dans beaucoup de romans de ce genre, la science-fiction, les idées les plus innovatrices ne sont pas toujours desservies par les plus belles plumes. Et c'est le cas d'Isaac Asimov, selon moi. Son écriture n'est pas mauvaise, mais elle ne se démarque pas non plus. Sa trame narrative se déroule trop lentement, les dialogues sont interminables. Peut-être était-il impossible de faire autrement, avec tout ces concepts compliqués qu'il parvient à merveilleusement bien vulgariser (chapeau!)? Peut-être que si ces dialogues s'étaient déroulés en même temps que des scènes plus vivantes. Je ne pense pas à des scènes d'actions entremêleées, mais des occupations comme des repas, des exercices de tir, n'importe quoi. Trois aspects particuliers m'ont également déplu, ne serait-ce que légèrement.

D'abord, les lieux ne sont pas suffisamment décrits. C'est un roman de science-fiction qui se déroule dans l'espace et sur d'autres planètes. J'aimerais savoir à quoi celles-ci ressemblent. Sont-elles désertiques ou océaniques, le ciel est-il bleu, la végétation est-elle similaire à celle sur Terre, pareillement les espèces animales, etc. Et si la réponse est oui, ce serait décevant. Là où l'auteur s'épanche, c'est sur les êtres humains rencontrés. Par exemple, sur Gaïa, même s'ils ressemblent physiquement aux explorateurs, quelque chose cloche. S'agit-il de robots? Non, bien sûr, mais le doute persiste. Et leur organisation sociale est complètement différente. Une sorte d'harmonie planétaire, d'interrelation. Pareillement pour l'organisation politique sur les deux Fondations, assez bien détaillée.

Ensuite, les personnages semblent compartimentés, ne vivent que pour leur utilité dans l'intrigue. Sont-ils tous célibataires, sans attaches? Aucun n'a de famille (de conjoint(e), d'enfants, de parents) ou d'amis qui pourraient les influencer dans leurs choix. Je ne souhaiterais pas que l'auteur étire davantage son roman avec des tranches de vie, du moins pas pour tous les personnages, mais ça ajouterait un peu plus de crédibilité si quelques uns semblaient préoccupés par l'opinion de leurs proches, attristés par leur éloignement, ou à la façon dont le dénouement de la crise des Fondations pourrait les affecter. N'importe quoi!

Enfin, la psychohistoire est un concept original, comme je l'ai écrit plus haut. Mais, en même temps, il tue (en partie) l'intérêt qu'on peut porter aux personnages, les émotions qu'on pourrait ressentir à leur endroit. Quoiqu'ils fassent, qu'ils réussissent ou échouent, tout servira le plan de Hari Seldon et favorisera l'émergence d'un Second Empire. le libre arbitre, les « choix » des personnages, ils ont été prévus. Et je continue à émettre des doutes sur la faisabilité de tout prédire dans une galaxie de plusieurs milliards d'individus (des centaines de milliards). Comment tous les destins individuels peuvent être calculés avec précision sur des milliers d'années. On peut bien me répondre que c'est précisément le cas, qu'il y a une démarche scientifique derrière tout ça. Quoique fasse les individus isolément, leur impact finit toujours par se fondre avec celui de leur société donc… Dans tous les cas, en attendant, ça procure un divertissement agréable.
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Quinze jours plus tard, je viens de fermer le 4ème tome du cycle de la Fondation.
J'en avais beaucoup entendu parlé et jamais en bien... Il était bien plus épais que les autres. de plus, il ne se découpait plus en plusieurs nouvelles. Il s'agissait d'un roman de 631 pages divisé en 20 chapitres, eux-mêmes divisés en plusieurs parties.

Mais aucun regret : j'ai apprécié ce nouveau tome !
Comme toujours, nous avons le droit à de véritables rebondissements de dernières minutes dans les dernières pages du livre.
Asimov continue à nous tisser une véritable toile d'araignée dans laquelle on se retrouve piégé au fur et à mesure de notre lecture.

Dans ce 4ème volet, nous suivons l'histoire de plusieurs personnages :
* Trevize Golan, un membre de la première Fondation, exilé par le Maire Harlan Branno, après avoir dit ouvertement qu'il croyait en l'existence de la Seconde Fondation.
*Le professeur Pelorat qui a mené sa vie entière à assembler des fables et des légendes sur la planète Terre.
Trevize et le professeur sont tous deux en route pour la planète Terre, la planète des origines.

* le maire Harlan Branno de la première Fondation qui exile Trevize pour en faire son paratonnerre !

* Stol Gendibal, membre de la Seconde Fondation, et de Novi, sa "petite paysanne".
L'Orateur Gendibal désire être Premier Orateur et compte bien y parvenir en franchissant tous les dangers de la table des Orateurs !
Ce dernier dans sa quête du pouvoir sent qu'il y a une autre force en mouvement... qui pourrait s'avérer plus puissante que la Seconde Fondation !


Et encore d'autres personnages qui ont leur importance : Compor, Dom, Joie...
Tous ces personnages qui nous racontent l'histoire du 4ème tome du Cycle de la Fondation, qui vont se croiser à un moment pour sauver ou détruire le fameux Plan Seldon !

Je ne peux malheureusement pas en raconter plus sans dévoiler une partie de l'intrigue.
La fin m'a encore une foie épatée :


Et je tiens à souligner que ce volet ne mérite pas autant d'avis négatifs.
J'entends partout que l'auteur a mis de côté le Plan Sheldon, la Fondation... Certes, le plan est moins mis en avant et même remis en question par une troisième donnée.
Mais je trouve que l'histoire n'est pas du tout hors des rails. Cela rafraichit un peu le scénario avec cette nouvelle information forte intéressante.
Puis, Asimov introduit habilement le cycle qu'il comptait certainement écrire peu de temps après (

Cela ne me déplait pas pour ma part !

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Fondation Foudroyée est le quatrième opus du célèbre Cycle de Fondation, qui a obtenu en 1983 un Prix Hugo spécial de “Meilleure Série de Tous les Temps. J'ai lu les trois premiers volumes bien sûr mais ne m'en souviens pas trop.

Le point de départ du Cycle de Fondation est basée sur la psychohistoire, qui est une science (au sens de la Fondation, bien sûr) qui étudie l'évolution des grands groupes humains afin d'en prédire le comportement futur, fort loin dans le futur même. Plus qu'une forme de psychologie, on a donc là une sociologie des masses. Hari Seldon en est le concepteur. Prévoyant l'effondrement de l'Empire Galactique, il crée deux Fondations,l'une connue de tous, l'autre cachée qui ont pour but d'oeuvrer à la création d'un Second Empire. Quelques imprévus qui font tout l'intérêt du Cycle viendront contrecarrer leur Plan.

Fondation Foudroyée nous relate les aventures de Trevize et Pelorat. le premier, banni du Conseil de la Première Fondation pour avoir émis l'hypothèse que la Seconde Fondation, sensément détruite, existe toujours, est chargé d'accompagner le second dans une quête un peu loufoque, celle de retrouver la Terre mythique d'où les hommes seraient tous originaires.

Le livre se révèle passionnant, nous emmenant aux quatre coins de la galaxie, au milieu des complots, des luttes de pouvoir, des confrontations entre les différentes factions. Mais surtout à la découverte de Gaïa, cette planète inaccessible, dotée d'une conscience collective, qui semble oeuvrer secrètement dans l'intérêt du Plan Seldon. Mais qui/que sont ses habitants ???

Asimov nous pousse à la réflexion sur toutes sortes de sujets au travers de dialogues amusants, telle que cette discussion entre Trevize et Pelorat sur la singularité de la Terre, seule planète à posséder une telle diversité des espèces et une espèce intelligente qui a colonisé toute planète habitable. Est-ce le hasard ou la Terre a-t-elle quelque chose de spécial ? On notera dans cette discussion l'absence totale d'hypothèse d'origine religieuse.

Il nous envoie aussi à la découverte de thèmes classiques de la SF et du space opera : les voyages intergalactiques avec des vaisseaux hyper-sophistiqués, le contrôle des êtres humains par la pensée, la communication par la pensée, les moeurs et coutumes différant d'une planète à l'autre, la gestion du pouvoir …

Mon plaisir a vraiment été grand à la lecture de Fondation Foudroyée. Plus grand à mon souvenir qu'à la lecture des trois premiers. Peut-être car il a été écrit 30 ans après la première trilogie ? Il m'a semblé en tout cas beaucoup plus facilement abordable, moins “fouilli” et plus amusant. Cela dit, il est assez souvent considéré, ainsi que Terre et Fondation, comme étant moins réussi.
Lien : http://ledragongalactique.bl..
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Même s'il avait achevé le précédent livre du cycle de manière à ce que tout rentre dans l'ordre et qu'il n'y est pas de suite, sous la pression des éditeurs et de ses fans qui devenait insupportable comme il le dit, Asimov reprend le récit sous une tout autre forme.

Dans ce roman, il introduit de nouveaux personnages dont on suivra la quête dans ce livre et le suivant.
N'ayant pas repris l'écriture de sa propre volonté on pourrait craindre un manque d'implication de sa part et donc une moins grande qualité d'écriture face à ces montagnes de génie que représentait les trois précédents livres.

Cependant ce n'est pas le cas, Asimov arrive toujours grâce à son style unique à nous faire entrer dans l'histoire de Trevize et Gendibal, et à l'occasion de nous faire découvrir un peu plus des secrets de cette si mythique et mystérieuse Seconde Fondation.

La fin et le grand dilemme qu'elle nous expose nous donne inévitablement envie de connaître la suite et la fin de cette si merveilleuse épopée de la Fondation.

Même si le livre est légèrement inférieur aux trois premiers, qui étaient de toute façon indépassables, Asimov ne déçoit pas.
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