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Critique de medsine


Après la trilogie fondatrice, si j'ose dire, Isaac Asimov remet le couvert sous la pression bienveillante de ses fans et sonnante et trébuchante de ses éditeurs. Cette fois, il n'est pas question d'agencer des nouvelles en recueil. L'ambition de l'auteur est de nous concocter un roman en bonne et due forme. Un livre à la fois autonome qui peut sans doute se lire indépendamment mais qui reste dans le prolongement de la série. Fondation foudroyée est donc un pavé conséquent qui déroule par le menu l'affrontement psycho-historico-logique entre la première et la deuxième fondation. Cette dernière ayant survécu aux attaques de la première qui a pensé en toute bonne foi l'avoir détruite dans l'épisode précédent. Cet affrontement va se jouer entre quatre ou cinq personnages principaux dont les chemins galactiques vont se croiser et s'entrechoquer à l'occasion de moult sauts dans l'hyper-espace. Trevise et Gendibal, issus de la première fondation mais exilés par les autorités de celle-ci, se lancent tous azimuts à la recherche des origines de l'humanité aux commandes d'un superbe hors-bord de l'espace. Cette Terre qui n'est peut-être qu'un mythe abritait, selon certains, à l'époque pré-historique l'espèce humaine et tous deux soupçonnent que toute forme de vie actuelle, aujourd'hui disséminée dans toute la galaxie, provenait de cette planète originelle. Par ailleurs Trevise qui est manifestement un homme de flair, est persuadé que la deuxième fondation est toujours active et poursuit son impitoyable travail de manipulation des élites de la première fondation. de l'autre côté de la galaxie, Gendibal, aspirant au poste de premier orateur de la deuxième fondation et qui comme tout bon orateur est doué d'un pouvoir psychologique supernaturel, s'acoquine avec une espèce de paysanne qui n'a manifestement pas la lumière à tous les étages. La vraisemblance de ce curieux duo ne cessera de plonger le lecteur dans une grande confusion. Jusqu'au dénouement.

On peut reconnaître à Isaac Asimov d'avoir assez bien réussi ce challenge de rénover, près de trente ans après le premier volet, cette histoire. Il trace de nouvelles perspectives et se paie même le luxe de faire le lien avec une partie non négligeable du reste de son oeuvre (les robots). Je reste toutefois assez nuancé sur la qualité globale de l'oeuvre qui peut paraître dépassée mais qui reste sans nul doute une référence.
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