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Et voilà, la boucle est bouclée.
Je viens de terminer « L'Aube de Fondation », qui était pour moi le dernier tome de la série créée par Isaac Asimov.
C'est à la fois avec un sentiment d'achevé mais aussi avec un zeste de regret que je viens d'achever cette excellente saga de science-fiction. Quitter ce petit monde n'est pas rien, surtout que j'ai aussi lu le cycle des Robots il y a peu de temps…
L'Aube de Fondation est la suite quasi directe de » Prélude à Fondation ». J'ai retrouvé avec beaucoup de plaisir Hari Seldon et son petit monde : que ce soient, Dors Venabili, Raysch et bien d‘autres encore.
Nous allons assister à l'ascension sociale de Hari Seldon, car il va occuper un poste important au sein de l'empire mais aussi à sa chute, ce qui laisse présager que ses prédictions vont bientôt se réaliser.
Un épisode qui permet clairement de boucler la boucle, de comprendre certains éléments du premier tome et une fois de plus de faire les liens avec le cycle des Robots.
Et une fois de plus, une mention spéciale pour le narrateur, Stephane Ronchewski, car j'ai écouté ce livre sous la forme d'audiolivre, et je ne peux que saluer son talent pour restituer avec un tel brio cette histoire

Challenge Mauvais Genres 2022
Challenge Pavés 2022
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L'aube à Fondation est le septième roman de la série à succès mais le deuxième dans l'ordre chronologique. Un préquel qui suit un autre préquel. Ouf ! J'ai préféré commencer à lire dans cet ordre plutôt que dans celui de parution des livres et je le regrette un peu. Je suppose que ça jette les bases à pleins de trucs qui ne seront peut-être pas aussi bien expliqués plus tard mais la charge émotive n'était pas là… ou presque pas. Je lis, un peu tardivement, qu'on suggère aux lecteurs de ne pas commencer par les préquels d'Asimov. Trop tard pour moi, j'espère que vous ferez différemment.

D'abord, il y a ce protagoniste Hari Seldon, idéaliste, qui travaille à sa fameuse théorie de la psychohistoire qui permettrait de prédire l'avenir. Mais, à voir comment vont les choses dans l'empire galactique, pas besoin de dons pour se rendre compte que la chute est tout près. Ça paraît beaucoup à la façon dont les proches de Seldon disparaissent les uns après les autres. La nostalgie risquait de me prendre à la fin (je suis sensible aux «fins de règne»). Je l'ai été un peu mais autant que je l'aurais cru. Peut-être parce que je ne me sentais pas suffisamment investi des personnages secondaires.

Ensuite, il faut dire que la bande de Seldon est engagée, du début à la fin, dans une multitude de péripéties continuelles (et certaines que je juge inutiles) sans qu'il y ait vriament une explication à la fin, comme c'était le cas dans le tome précédent. J'avais l'impression que le récit n'était porté que par l'action et c'est un peu dommage. Peut-être l'auteur a-t-il voulu trop en mettre, condenser toutes ses idées ? (40 années à évoquer, c'est beaucoup!) Mais je ne suis pas certain du résultat. Toutefois, ce qui m'a surtout déplus, c'était les dialogues qui n'en finissaient plus de finir. À croire que tout le monde dévoile tout ses plans en parlant, parlant et parlant.
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Un tome dans la continuité de Prélude à Fondation.

Nous y retrouvons comme personnage central ce cher Hari Seldon dont la vie tourne évidemment autour de son projet de développement de la psychohistoire.
Il est entouré par ses proches rencontrés dans Prélude tels que Dors Venabili et Raych qui constituent sa petite famille, mais aussi Yugo Amaryl, qui l'assiste dans son travail de recherche, et le fameux Eto Demerzel, ministre de Cléon.

Le livre se découpe d'ailleurs en cinq parties qui ont pour titre le nom de l'un de ces personnages qui vont jouer un rôle particulier : Eto Demerzel, Cléon 1er, Dors Venabili, Wanda Seldon, Epilogue. Non, non ! Y'a pas de personnage nommé Epilogue, lol.

Wanda est la petite nouvelle de cet opus qui va amener certaines révélations sur la suite de Fondation. Je me demande d'ailleurs s'il ne vaut pas mieux avoir lu en premier la trilogie originelle. En effet, ces révélations sur Wanda doivent pas mal changer notre interprétation des évènements et des rebondissements lors de la lecture du tome Seconde Fondation (avec Le Mulet). Je ne saurais dire si c'est mieux ou pas.

Dans chaque partie, nous verrons en tout cas les différentes épreuves - des rebondissements à la sauce Asimov comme on aime bien - que Seldon dut surmonter tout au long de sa vie pour poursuivre le développement de la psychohistoire et mettre en place le projet Fondation.

Des complots, des rébellions et des moments tragiques qui pèsent à Seldon. Il voit les années passées trop vite pour son projet qui n'avance pas suffisamment vite, son corps qui suit moins bien et la solitude qui s'accentue un peu plus.
On sent dans ce roman ce poids de la vieillesse qui approche, c'est assez récurrent - un peu déprimant aussi, il faut l'avouer - ces réflexions sur l'âge, celui de Seldon, mais certainement aussi celui d'Asimov qui était à la veille de sa mort quand il l'a écrit.

Cela n'en demeure pas moins un excellent ouvrage qui nous plonge avec délice dans l'univers de Fondation. La continuité entre le cycle des Robots et celui de Fondation est vraiment réussie, chapeau bas Monsieur Asimov. Je suis définitivement fan.
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C'est avec une petite pointe au coeur que j'ai refermé ce livre, parce que c'est la dernière histoire d'Asimov, parce que c'est le dernier tome du cycle de Fondation et aussi parce que les aventures du protagoniste Hari Seldon transmettent une sensation de solitude.

Je m'explique, Seldon vieillit et voit petit à petit tous ses proches disparaître inlassablement les un après les autres pour se retrouver seul. Mais ce n'est pas tout, il doit également faire face à la disparition de l'Empire galactique et avec lui, tous les moyens, notamment financiers, qui permettaient à Seldon de développer la psycho-histoire, remède à la disparition du dit empire, qui arrive peut-être trop tard.

Vu que c'est le dernier roman écrit par Asimov avant sa mort, je ne peux pas m'empêcher de penser qu'il s'est projeté dans son héros Hari Seldon. Une sorte d'exorcisation de sa propre vieillesse en quelque sorte. Et peut-être avait-il peur de pas réussir à terminer son oeuvre comme Seldon a peur ne pas pouvoir achever la psycho-histoire ?

Je n'ai pas grand chose à dire sur le style d'écriture. C'est du Asimov tout craché, les connaisseurs ne seront pas dépaysés et retrouveront peut-être le rythme des premiers tomes du cycle Fondation.

Au final, ce n'est sûrement pas le meilleur roman d'Asimov, mais l'émotion que j'ai ressentie en fermant le livre n'en souffre pas le moins du monde.

Petite recommandation pour terminer : A lire après le cycle initial de Fondation, sous peine de ne pas saisir l'importance de ce roman.
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TRÈS IMPORTANT : À lire après la trilogie initiale de Fondation.

« L'aube de Fondation » c'est un peu la biographie de Hari Seldon. le récit fait suite à « Prélude à Fondation ». Il est découpé en quatre parties. Chaque fragment correspond à sorte de décennie. En gros, la première donne : Harri Seldon quadragénaire, la seconde : quinquagénaire…

On ne sort pas indemne de ce volume, tant il est sombre, mélancolique, triste. C'est aussi le dernier roman écrit par Isaac Asimov avant sa mort. Il fut même paru un an plus tard. Isaac Asimov se sentait malade, mourant, à travers ce récit, il dresse un tableau poignant sur la vieillesse et la solitude. Ça se ressent et l'emblématique Hari Seldon est morne et cafardeux, du début jusqu'à la fin.

Les cinq parties sont assez courtes et représente un élément de la déchéance de l'Empire. Entre chacune d'entre elles, la rupture est trop brusque. Ainsi, à la fin de la seconde, on se pose plein de questions, on s'imagine plein de choses, mais au début de la troisième, on fait la rencontre de la petite fille de Hari Seldon. C'est trop brutal. À cela on rajoute quelques lourdeurs et des répétitions. Ainsi lors des premières pages, on reparle des événements de « Prélude à Fondation ».

J'ai décidé de le lire dans l'ordre chronologique, mais il est sûrement préférable de le lire en dernier où alors après « Seconde Fondation », parce que les deux dernières parties sont essentiellement orientées dessus. Heureusement que j'ai lu la trilogie initiale avant. Ce roman alterne d'excellents passages, mais aussi d'autres ennuyeux et même, dérangeants (comme le tribunal par exemple).

Duo d'auteurs SFFF 2021 : Isaac Asimov - Guy Gavriel Kay - auteurs non anglo-francophones
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L'Aube de Fondation (Forward the Foundation dans sa version originale) est le dernier tome écrit par Isaac Asimov mais se place en deuxième position si l'on considère la chronologie de l'histoire. Huit ans ont passé depuis Prélude à Fondation. Hari Seldon est professeur à l'Université de Streeling, où il vit entouré par son épouse Dors et leur fils adoptif Raych. Nous retrouvons également Yugo Amaryl, le talentueux mathématicien repéré par Hari lors de son excursion à Dahl dans le premier tome, l'empereur Cleon I et son premier ministre Eto Demerzel (ou Daneel pour ceux qui connaissent son histoire).
Ce tome est découpé en quatre parties, chacune éloignées de plusieurs années de la précédente, jusqu'à arriver à l'épilogue dans laquelle Hari Seldon a 81 ans. Nous allons ainsi survoler les grandes étapes de sa vie au service de l'Empire et de son projet de psychohistoire. de nouveaux personnages apparaissent, d'autres quittent la scène, le déclin de l'Empire se poursuit. Entre intrigues politiques et drames familiaux, Isaac Asimov nous tient une fois de plus en haleine dans ce volume dont il termina l'écriture quelques semaines avant son décès.
Prochaine étape... Fondation !

Challenge XXème siècle 2023
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"Le Cycle de Fondation, tome 7 : L'aube de Fondation" de Isaac Asimov.
Ce roman est le 7eme du Cycle de Fondation et le dernier de celui-ci (même si se situant entre "Prélude à Fondation" et "Fondation".
Je dois préciser que j'ai commencé ce roman en physique (papier) mais que j'ai énormément tardé en lisant d'autres livres en même temps. J'avais un peu perdu l'envie de le lire et suit donc passé en livre audio pour le continuer car me permettait de suivre l'histoire lorsque je faisais autres chose (manger ou encore lorsque j'étais sur un jeu-vidéo).

Ce roman nous conte plusieurs histoires sur la vie de Hari Seldon passant sur des complots visant à le tuer, son avancement difficile sur la psychohistoire ou encore avec son accession en tant que second de l'empereur après que Demerzel ait démissionné.

Ce dernier roman du cycle est vraiment très agréable à la lecture et nous permet d'en savoir plus sur la vie de Seldon (qui est quand même assez mystérieuse dans le cycle originel ou encore assez rapide avec le roman précédent).
Ce livre arrive a donner de nombreuses sensations/sentiments sur les personnages principaux (surtout lorsque certains meurt, c'est vraiment triste car on est attaché à ces personnages).

J'en conclurais que ce dernier tome du Cycle de Fondation est vraiment sympathique à lire, les histoires présentées sont prenantes et est vraiment meilleur que le précédent.
Je conseille donc ce roman à tous les fans d'Asimov et de le lire en dernier dans le cycle de fondation car il peut spoiler de nombreuses données de l'histoire du cycle principal.

(8.5/10)
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Soyons direct : je n'aurais pas dû lire Prélude et Aube avant le cycle de la fondation elle-même.
L'auteur donne pourtant un indice en introduction
"Mon retour à la série en 1982 n'a pas été de mon fait : ce fut le résultat de la pression conjuguée, et finalement insoutenable, du public et des éditeurs"

Dans ces deux romans, on en apprend donc beaucoup sur la genèse de la psychohistoire. Mais paradoxalement assez peu sur le sujet en lui-même par rapport à son importance.

Les personnages principaux sont attachants et peu nombreux. Nous avons donc le temps de les voir évoluer, vieillir et voir le monde changer autour d'eux. Quelque chose que j'apprécie.

Le récit traine en longueur. le Prélude commence en effet quand Hari Seldon fait son premier discours exposant la possibilité d'une prédiction scientifique possible du destin de l'humanité.
Et les toutes dernières pages de l'aube voient la psychohistoire non encore achevée quitter le coeur de l'empire pour se réfugier en bordure de l'empire.

Entre les deux plus de 40 années de doutes, de complots, de révélations, d'avancées, de luttes. 40 années d'une longue descente de la société vers le chaos.

J'aime les histoires personnelles qui traversent des décennies (comme dans Spin).
Mais alors que dans Spin, le récit progressait beaucoup grâce à d'habiles sauts de quelques années ou décennies, ici le récit m'a paru beaucoup plus continu et parfois interminable. Les progrès sont lents et les aléas nombreux.

Il y a quelques révélations (je ne divulgacherais pas quoi) dans l'aube et le prélude qui doivent gâcher quelques mystères de la Fondation.

Conclusion

Une conclusion paradoxale : lisez Fondation et ensuite posez-vous la question de l'utilité de lire ces deux romans.
Lien : https://travels-notes.blogsp..
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Isaac Asimov nous a quitté en 1992 mais sa dernière publication concernant le cycle de Fondation n'est sortie qu'un an après. Il s'agit de L'aube de Fondation, qui vient finaliser le cycle et se situe chronologiquement entre le Prélude à Fondation (écrit en 1988), et les nouvelles qui constituent le Fondation premier du nom sorti en 1951. Rappelons-nous : étendu sur des siècles d'histoire, ce cycle raconte comment une communauté de scientifiques installée sur une petite planète en bordure de la galaxie tente de sauvegarder l'héritage de l'humanité suite à l'effondrement de l'Empire galactique. Leur guide spirituel ? Hari Seldon, inventeur mythique de la psycho-histoire, une science capable de prédire mathématiquement les futurs possibles, et donc d'influencer l'avenir.

L'aube de Fondation continue ainsi de relater les origines de la psycho-histoire, et donc les efforts menés par Hari Seldon pour mettre en place sa science encore balbutiante. le mathématicien voit la fin de l'Empire approcher mais aussi la sienne. Il se retrouve alors sous pression : s'il ne parvient pas à rendre sa science opérationnelle avant que les événements ne s'accélèrent, l'oeuvre de sa vie n'aura servi à rien et le chaos s'installera pour de bon. Evidemment, le lecteur sait très bien comment cela va finir (à condition qu'il ait lu les cinq livres qui suivent chronologiquement, ce qui est conseillé) et la question est donc de savoir comment Seldon va déjouer les obstacles qui se dressent face à lui, plutôt que de savoir s'il va réussir.

Comme le Prélude, l'Aube se déroule entièrement sur la planète Trantor, capitale de l'Empire et ville tentaculaire. Les deux romans diffèrent pourtant sur plusieurs points. Prélude à Fondation se déroulait sur une période de temps assez courte mais les personnages principaux (Hari Seldon et Dors Venabili), fugitifs, sillonnaient la planète. Ici, c'est le contraire : les personnages sont désormais proches du pouvoir et voyagent peu, mais l'histoire couvre une période d'environ quarante ans divisée en quatre parties. le rythme est donc différent et il y est surtout question de complots politiques à déjouer, tandis que Seldon et ses collaborateurs tentent de faire progresser la psycho-histoire.

Est-ce que L'aube de Fondation est un roman de science-fiction indispensable ? Non. Il se laisse lire agréablement mais on ne peut pas s'empêcher de se dire qu'il est temps que cette histoire se termine, d'autant que la plupart de ses tenants et aboutissants sont déjà connus par le lecteur. Pas vraiment ébouriffant, peut-être même un peu long, il permet au moins de se replonger une dernière fois dans cet univers, qui n'est jamais qu'un des piliers de la science-fiction.
Lien : http://nonivuniconnu.be/?p=2..
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Suite de prélude à Fondation, cette Aube de fondation continue à suivre la vie de Hari Seldon, inventeur de la psycho histoire, cette science mathématique qui permettrait de prédire certains grands évènements de l'histoire.

Dans ce roman, cette discipline commence à prendre de l'ampleur et à porter ses fruits. Mais qui semblent hélas de sombre pronostic. L'empire galactique risque fort de s'effondrer et d'amener, par là, le chaos et la disparition de ce trésor de l'humanité qui est le savoir.

Ce livre est moins aventureux que le précédent, plus réflexif, tout aussi passionnant et immersif.
Certaines problématiques abordées sont très actuelles et ne peuvent que questionner le lecteur.
L'écriture est toujours aussi belle et fluide, ce qui fait de ce texte un roman fort passionnant.

Je ne peux que le recommander aux passionnés du genre et me voila maintenant prêt à aborder le cycle originel de Fondation, considéré comme un chef d'oeuvre de la science fiction.
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