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Critique de Masa


Masa
10 février 2018
On a tendance à l'oublier, voire l'ignorer, mais c'est Josef Čapek qui a inventé le terme robot. En fait, il s'agit d'un mot tchèque pour désigner “travailleur”. Je pense que la popularisation de ce vocable, on le doit à Isaac Asimov. Je me dis souvent que je dois approfondir ma culture avec cet auteur, mais le temps et la motivation me poussent vers d'autres ouvrages. C'est donc, avec ce premier tome des robots que j'essaie de me replonger dans son univers, sachant que cette série rejoint une autre, tout aussi connu, « Fondation ».

L'avantage avec toutes ses rééditions, c'est que l'on peut choisir celle qui nous attire, qui ne coûte pas trop cher ou bien celle qui tombe sous notre main au moment opportun. La mienne, c'est l'illustration toute mignonne de Caza – choupi, pour reprendre le terme de mon amie Foxfire. Elle représente Robbie, le premier robot du premier texte, et la jeune Gloria.

Après un prélude très intéressant de l'auteur sur sa vision des robots – que je ne partage pas, je m'imagine davantage un futur à la Terminator.

Pour éviter le soulèvement des machines face à l'espèce humaine, l'US Robot est la manufacture qui fabrique ces androïdes, elle a érigé trois lois fondamentales intégrées à la mémoire électrique :
1. Un robot ne peut porter atteinte a un être humain ni, restant passif, laisser cet être humain exposé au danger.
2. Un robot doit obéir aux ordres donnés par les être humains, sauf si de tels ordres sont en contradiction avec la première loi.
3. Un robot doit protéger son existence dans la mesure où cette protection n'est pas en contradiction avec la première ou la deuxième loi.
On notera au passage que c'est une fabrique américaine qui détient la fabrication mondiale de ces machines. Ils auront donc vaincu les russes, les extrémistes religieux (Moyen-Orient, Afrique et sud-est asiatique), les dictatures sud-américaines et turques, et le cinglé nord-coréen – le casting est complet, foutu monde dans lequel nous vivons.

Pour en revenir au livre, il s'agit d'un recueil de nouvelles. Chaque récit apporte une histoire différente, mais elles ont en commun : des personnages récurrents (surtout Susan Calvin) et la nécessitent l'intelligence des humains à résoudre des problèmes liés aux robots. Elles se succèdent dans l'ordre chronologie. On y assiste donc à l'évolution de ces êtres métalliques.

À part deux ou trois récits, j'ai plutôt apprécié cette lecture. La toute première nouvelle (« Robbie ») a été primée par le prix “Rétro Hugo”. Une histoire toute mignonne à l'image de la couverture de mon édition. Trois adaptations ont été faites en épisode de série télé. Rien à voir avec I, robot, qui n'a que le titre et les trois lois de la robotique en commun. Quelques textes souffrent de lenteur. Je termine par la dernière nouvelle qui m'a endormi.
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