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4,15

sur 1211 notes
Attention, brève introduction à la suite de ma critique sur l'homme bicentenaire pour redonner vie au chroniqueur littéraire décédé lors de ce dernier épisode. Attention, PEGI 18, scène de sexe et de violence.

C'est en se rendant à pied, comme tous les jours, à la piscine communale que RAlexsixseptWaterproof, vit une boule de feu jaillir d'une habitation et plonger directement dans l'étang familiale. C'est alors que la 3ème loi de la robotique s'imposa à lui et qu'il enjamba, sans aucune hésitation, la clôture pour se jeter à l'eau. Son brevet de secouriste aidant, il sauva Mootii, le petit robot de Wiitoo d'une mort certaine non sans avoir dû préalablement procéder à 10 minutes de massages de circuits imprimés ainsi qu'à une USB à USB tellement excitante qu'elle aurait pu provoquer une explosion sur un modèle de machine à calculer HP de l'époque médiévale si elle avait assisté à la scène.

Biiip, bip, tuc, tuc... Miitoo ouvrit les yeux, fixa langoureusement RAlexsixseptWaterproof, inclina légèrement la tête et, dans un redoutable et inattendu mouvement, gifla le sauveteur avec le saumon de 500 grammes qu'il avait agrippé au fond de l'étang lors de sa noyade. Puis Miitoo disparu aussitôt et retourna s'enfermer dans la demeure alors que le sauveteur resta la bouche ouverte et le doigt levé sans avoir eu l'opportunité de dire un mot.

RAlexsixseptWaterproof secoua la tête non sans amertume : "Ahhh, ces robots domestiques qui se prennent pour des Diva, ils ont vraiment les boulons qui enflent et aucun savoir vivre". Il reprit sa route vers son travail sans même s'être rendu compte que le squelette du saumon était resté agrippé à son crâne, lui donnant un air d'iroquois spécialisé dans l'amplification des signaux de téléphonie mobile.

Ainsi, on retrouva Miitoo, noirci de la tête aux pieds, dégoulinant sur les dalles du garage maintenant recouvertes d'algues, face à un container à ordures de couleur verte. " Ahhh biiiip, tuc, tuc Wiitoo je te cherchais." dit-il au container vert.

"J'ai lu les cavernes d'acier, le premier roman d'Isaac Asimov sur le thème des robots. Cela en fait le 3ème tome du Cycle des Robots après les deux premiers tomes consacrés à ses nouvelles.

J'avoue que je m'attendais à une aventure un peu plus dynamique. Je suis un peu déçu de cette rencontre avec nos deux enquêteurs, Elijah Baley, l'humain et R. Daneel, l'humanoïde qui sera détaché par les Spaciens pour mener l'enquête aux côté de Baley. En fait il n'y a pas vraiment d'enquête, ils ne font pas grand chose à ce sujet si ce n'est de lancer des hypothèses et parler. Au final cela m'a fait pensé aux épisodes de Colombo, l'histoire se résout assez facilement sans grandes surprises.

Mais l'intérêt de ce roman réside surtout dans la description de ce monde et de celui des Spaciens. Les explications détaillées de leur mode de vie, leur relation avec les robots. Nous avons d'un côté les terriens qui ne veulent pas de robots sur la terre de peur qu'ils ne perdent leur travail. Pourtant les conditions de vie sur Terre sont abominables. Isaac Asimov nous conte là une vrai dystopie. D'un autre côté les Spaciens, eux, vivent très bien, en parfaite harmonie avec les robots. Les naissances sont limitées afin de conserver un bon équilibre des ressources et là, Isaac Asimov présente une belle utopie de leur monde.

Ce sont ces divergences ainsi que la haine des humains envers les robots qui vont être le centre de ce roman. Au final un roman tourné sur la psychologie des personnages et des peuples, leurs différences et leurs capacités d'adaptation.

Pour autant je recommande cette lecture qui est à n'en point douter un des piliers de la SF et je dirais même un roman d'anticipation brillant sur certains aspects. Tu comprends ce que je veux dire Wiitoo ?"

C'est alors que la porte du garage s'ouvrit, laissant apparaître un rutilant camion poubelle escorté par deux gardes du corps habillés en jaune fluo à l'arrière du véhicule. L'un d'eux cria alors : "Vient m'aider Bernard, il y un container et de la vieille ferraille à récupérer." Miitoo, pétrifié par cette rencontre inattendue passa inopinément en mode veille.

Wiitoo Takatoulire
www.wiitoo.over-blog.com
Note 4/6
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Et voilà, j'ai enfin fait la connaissance du policier Elijah Bailey et de son collègue R. Daneel.
C'est dans ce troisième tome de la série crée par Asimov que l'on rencontre ces personnages récurrents. de plus, c'est le premier tome qui n'est sous le format » nouvelles « , mais qui raconte bien une histoire complète.
J'étais curieuse et ma foi, je n'ai pas été déçue.
Même si l'histoire prend un peu le pas sur l'enquête policière, j'ai aimé découvrir les conditions de vie des terriens, qui n'ont pas été sans me rappeler un peu les Monade Urbaines de Robert Silverberg.
Le Terre est surpeuplées et la plupart des habitants vivent dans les villes, les » cavernes d'acier » qui sont complètement enclavées et très peu ouvertes vers l‘extérieur.
J'ai bien apprécié les descriptions de ce cadre futuriste ainsi que l'évolution des rapports entre Elijah Bailey et R. Daneel, l'androïde. J'avoue que je suis assez curieuse de lire la suite de leurs aventures, pour voir comment leurs relations vont continuer à évoluer.
On sent aussi que le postulat que certains terriens aillent coloniser d'autres planètes va surement faire son petit bout de chemin. Enfin, c'est ce que j'en déduis, comme j'ai déjà lu plusieurs tomes du cycle de « Fondation »

Challenge Mauvais Genres 2022
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Après deux tomes sous forme de recueils de nouvelles, le cycle des Robots fait plus que poser des bases désormais avec un troisième tome composé d'un seul roman, Les Cavernes d'acier, où Isaac Asimov poursuit son chemin créatif autour des fameuses Trois Lois de la robotique et toutes leurs contradictions possibles.

Les Cavernes d'acier suivent l'aventure du détective Baley, policier de New York, chargé d'enquêter sur l'assassinat du docteur Sarton. Toutefois, ce meurtre n'a pas eu lieu sur Terre à proprement parler, mais bien à Spacetown, la ville qui domine New York et qui est un comptoir terrien pour les Spaciens, humains bénéficiant de privilèges car partis à la conquête de l'espace. La différence entre Terriens et Spaciens réside d'abord dans leur rapport aux androïdes qu'ils ont créés : les premiers s'en méfient et s'en servent comme main-d'oeuvre, les deuxièmes voient en eux bien plus que de simples exécutants et cherchent à les intégrer dans la société. Or, le détective Baley voient arriver au-devant de lui deux obstacles : d'abord Spacetown est une cité aérienne ultrasécurisée où les premiers suspects seront donc les androïdes (mais c'est censé être impossible, car ils sont programmés pour ne pas nuire), ensuite on lui assigne d'office un collègue androïde de Spacetown, R. Daneel, qui semble le surpasser en tout point.
Avec Les Cavernes d'acier, Isaac Asimov garde le principe du cycle des Robots, c'est-à-dire étudier au plus près les contradictions des lois qui régissent la construction d'androïdes, ainsi que leurs relations avec l'évolution humaine. Toutefois, il crée à cette occasion un véritable polar de très bonne facture. L'enquête de Baley est passionnante dans le sens où elle se développe au rythme qu'il faut, avec des indices qui nous conduisent à soupçonner un certain nombre de personnages chacun leur tour. Cela change clairement des nouvelles précédentes des tomes 1 et 2 où chaque élément des Trois Lois de la Robotique pouvait être étudié séparément ; ici, il s'agit de faire avec un environnement potentiellement hostile et avec un acolyte androïde dont nous ne pouvons jamais sûrs à 100% qu'il est fiable.

En conclusion, Les Cavernes d'acier ce que j'attendais enfin dans le cycle des Robots : un bon roman, policier en plus, qui use des ressorts des Trois Lois de la Robotique, sans plus seulement chercher uniquement à les tourner dans tous les sens (même si c'est toujours plaisant aussi).

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Après les deux derniers tomes qui sont des nouvelles, ce troisième tome est un roman. J'ai vraiment apprécié cette histoire, le monde dans lequel l'inspecteur Baley évolue (les fameuses cavernes d'acier) est fascinant ! On arrive assez bien à l'imaginer et il ne donne pas envie ! Je suis plutôt d'accord avec les médiévalistes ;) Ce tome est une enquête entre un inspecteur humain et un robot de forme humanoïde très bluffant pour trouver l'assassin d'un spacien sur terre. L'enquête est intéressante, toujours tournée sur la psychologie des personnages, les détails et les relations entre les personnages. J'aime beaucoup le duo d'inspecteur, ils se complètent bien ! Je vais les retrouver avec plaisir dans le prochain tome.
Challenge Mauvais genres 2021
Challenge séries 2021
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Et je poursuis l'aventure avec les robots d'Asimov !
On change de format avec le tome 3, Les Cavernes d'acier, puisque c'est un roman que nous propose monsieur Asimov cette fois-ci.

Nous sommes dans un futur pas bien déterminé (en tout cas je n'ai pas repéré de date). Les hommes vivent sur Terre dans des cités recouvertes d'acier, complètement hermétiques à l'extérieur. Les hommes y sont regroupés par millions et y vivent de manière très « collective ». Cantines immenses, logements réduits à l'essentiel, tout est déterminé en fonction du classement de chacun établi par son activité professionnelle.

Mais ce fragile équilibre est mis à mal par l'intégration progressive de robots humanoïdes plus ou moins perfectionnés. Ces derniers sont très mal vus des terriens car responsables de leur déclassement. Il faut ajouter à cela une certaine tension avec les spaciens, des humains qui vivent à Spacetown mais qui sont originaires des Mondes extérieurs, des planètes autrefois colonisées par les humains de la Terre.

C'est dans ce contexte que l'on fait la connaissance du détective Elijah Baley qui doit enquêter sur le meurtre d'un spacien. On lui associe pour cela un coéquipier spécial : R. Daneel…

L'intérêt du livre porte vraiment sur la description de ce cadre futuriste avec des robots ainsi que la rencontre et l'évolution de la relation entre nos deux détectives. La narration est centrée davantage sur le personnage de Baley, on participe à son questionnement sur cet étrange partenaire et sur l'enquête bien-entendu. Celle-ci prend de l'importance surtout à la fin du livre.

Les Cavernes d'Acier est un roman qui se lit plutôt bien. Il me donne l'impression d'être construit comme un tome d'introduction de série car j'ai vraiment eu le sentiment que l'auteur posait un cadre et des personnages en vue de nouvelles histoires. J'espère que c'est le cas car j'ai bien apprécié le duo Baley/Daneel. Affaire à suivre au tome 4.

Challenge duo d'auteurs SFFF 2021 : Isaac Asimov - Guy Gavriel Kay
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« L'homme est issu de la Terre, entends-tu ?
C'est sa mère nourricière, entends-tu ?
Spacien, va-t'en, disparais
De la Terre qui te hait !
Sale Spacien, entends-tu ? »


Le Spacien aura disparu… et la haine de la sale bête se perpétue et se prolonge en haine roboticide. Pour bien comprendre ces Cavernes d'acier, qui constituent le troisième volume de Cycle des robots, mieux vaut connaître le contexte : dans un futur indéterminé, les humains vivent dans des villes souterraines pour échapper à la pollution atmosphérique et à la lumière. Ils sont observés par les Spaciens, générations de descendants d'humains qui avaient autrefois colonisé des planètes lointaines. Entre les deux populations, les relations sont tendues et fluctuent de haine belliqueuse à tolérance amère. Les Spaciens dominent et ils interdisent les humains de venir les rejoindre sur leurs nouvelles planètes, en même temps qu'ils leur imposent l'utilisation de robots censés les aider dans la vie quotidienne. A défaut de pouvoir haïr les Spaciens, les humains se sont pris en grippe contre les robots. A l'instar de Blade-Runner, certains de ces robots sont devenus si perfectionnés qu'il est difficile de ne pas les confondre avec des modèles du genre humain…


Dans ce volume en particulier, l'intrigue se construit autour du meurtre d'un Spacien. Un terrien est soupçonné de l'avoir commis et pour résoudre cette énigme, Baley est envoyé en mission. Tout irait bien si on ne lui avait pas collé aux basques un robot humanoïde ultra-perfectionné qu'il devra loger chez lui. Comment vont réagir la famille et le voisinage ? Baley espère pouvoir cacher sa véritable nature le plus longtemps possible –d'autant plus que le robot a été construit avec une minutie de détails époustouflante- mais les médiévalistes rôdent et ouvrent l'oeil, à l'affut de tout signe de déchéance moderniste.


Dès le début, on comprend que ce roman de science-fiction s'appuie sur une réalité qui connaît elle-même de nombreux antagonismes. La méfiance que subit le robot est un racisme qui dépasse les espèces et qu'Asimov se charge d'anéantir. le bien et le mal cherchent à se dissoudre en un scepticisme confus. Les robots sont-ils à l'image des hommes ? Si oui, sont-ils à l'image des hommes bons ou des hommes mauvais ? Si non, sont-ils bons sachant que certains hommes sont mauvais, ou sont-ils mauvais sachant que certains hommes sont bons ? Peut-être ne sont-ils ni bons ni mauvais, peut-être est-ce seulement l'homme qui se montre mauvais dans sa méfiance, et mauvais dans son ingratitude.


Si le message moral n'a rien d'exceptionnel et s'élude rapidement en considérations simplistes, l'intrigue plaisante nous apportera au moins la satisfaction de nous laisser entrevoir un monde déboussolant mais parfaitement crédible. Dommage que celle-ci souffre parfois de la précipitation de l'auteur, empêtré dans de si nombreuses imbrications qu'il se retrouve, à la fin du livre, obligé de tout bâcler en moins d'un paragraphe :


« Je sais qui est l'auteur du coup monté contre moi, je sais comment et par qui le Dr Sarton a été assassiné, et je dispose d'une heure pour vous le dire, pour arrêter le criminel, et pour clore l'enquête ! »


Peut-être faudrait-il lire les précédents volumes de la série pour mieux apprécier celui-ci. Dommage que ni le style, ni le message ne donnent particulièrement envie de s'attarder sur ce monde qui, s'il avait été mieux travaillé, aurait peut-être connu des heures plus prestigieuses dans nos cerveaux de lecteurs.
Lien : http://colimasson.over-blog...
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Le troisième tome du Cycle des Robots d'Asimov marque le retour du récit sous la forme de roman après que les deux précédents livres ait été composé de nouvelles. Les Cavernes d'acier relate le déroulement d'une enquête policière dans l'univers futuriste peuplé de robots qu'a créé Asimov.

L'enquêteur Terrien Elijah Baley doit faire équipe avec le robot Spacien R. Daneel Olivaw pour trouver le meurtrier du Dr Sarton, un imminent chercheur Spacien. Les mauvaises relations entre Terriens et Spaciens semblent compliquer la tâche des deux enquêteurs, d'autant plus que le mouvement terrien des Médiévalistes voue une haine inconsidérée aux robots.

Le récit apporte des informations et des éléments de compréhensions primordiaux au Cycle des Robots et de façon plus vaste encore, à l'univers d'Asimov, et c'est surtout en cela que réside l'intérêt du livre plus que sur l'enquête elle-même.

On découvre que des siècles après la création des premiers robots, beaucoup d'humains craignent et haïssent parfois encore les robots qui ont du mal à être intégrer à la vie quotidienne malgré l'avancée technologique qu'il représente dans un monde formaté et décadent, organisé en classes sociales et qui à courte échéance risque de s'effondrer face à la croissance de la population.

Le personnage d'Elijah Baley fait lui figure d'anti-héros, Asimov démystifie l'image de l'enquêteur surdoué et ne tombe pas dans les clichés présentant l'enquêteur comme un surhomme. Il créé un personnage authentique, porté par la peur du déclassement social, devant affronter sa vie de famille et son dégout des Spaciens. Il ne maîtrise parfois pas son enquête et se laisse aller à des accès de colère, à des moments de faiblesse.
Mais aussi à des éclairs de génie lorsqu'il résoud de façon si brillante et spectaculaire l'enquête, ne manquant pas de détermination et de courage lorsqu'il affronte les difficultés, mais surtout de justesse lorsqu'il va balayer ses anciens préjugés, remettant sa propre opinion en doute, pour avoir une vision à long terme de ce que pourrait apporter une collaboration entre Terriens et Spaciens.

C'est notamment à travers ce personnage qui souhaite voir la génération de son fils et les suivantes s'en aller vers d'autres planètes qu'Asimov anticipe et prédit la colonisation de l'univers à venir dans la suite du Cycle des Robots et qui est déjà présente durant le Cycle de la Fondation. de façon presque anodine, Asimov commence déjà à créer les liens qui unissent ses différents cycles et même ses différents livres, se déroulant finalement tous dans le même univers. Il pose les jalons et les bases de l'histoire qui précède celle décrite dans ses livres se déroulant dans le futur.

Même s'il est aisé de continuer à détailler point par point toutes les force du livre, c'est d'abord un tout, le tout, qui donne sa cohérence au livre et qui fait sa réussite.

Cela devient répétitif mais une fois encore Asimov ne déçoit pas et livre encore un roman à la hauteur des espérance et des éloges qui lui sont adressées et se maintient toujours à un haut niveau d'écriture même après de nombreux lignes écrites.
Très bon livre.
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J'avais énormément apprécié Fondation, mais j'ai fini par m'essouffler dans la lecture des nombreux tomes. C'est pourquoi j'ai cherché un nouvel élan en commençant (presque) par le début. Je pense qu'Asimov est victime de son succès. Les règles de la robotique qu'il pose, et par extension tout son monde futuriste, sont devenues des standards de la science-fiction. Si bien que l'on a sans cesse l'impression d'un déjà vu. Un lecteur contemporain doit donc garder à l'esprit le côté innovant pour 1954. D'ailleurs, certaines de ses trouvailles sont encore tout à fait inexploitées, notamment sur sa vision des déplacements urbains. (On ne voit plus les tapis roulant de la même manière après cela !). Malgré tout, j'ai trouvé ce roman un peu simpliste, en particulier dans le dénouement de l'intrigue policière…. Fondation me semble plus complexe et raffiné, je suis donc un peu resté sur ma faim… mais sans doute l'ai-je lu trop tard (vieux!).
(Chronique complète sur Instagram)
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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3 ème roman sur le cycle des robots, autant les 2 premiers étaient décousus et sans peu compréhensible, Asimov nous entraîne dans une intrigue policière mélangeant robot et humain. D'ailleurs l'intrigue tourne autour d'un meurtre d'un spacien, humains qui viennent des anciennes colonies terriennes et qui se sont tournés vers les robots, tandis que les terriens se l'interdisent. Donc à new York existe une colonie de terriens des anciennes colonies ( space town) où les New Yorkais ont interdiction de s'y rendre. Et c'est la bas que le crime fut commis. Un inspecteur de New York est donc mis sur l'affaire avec pour aide un spacien, Daneel qui est un.... robot humanoïde.
Je sais maintenant d'où vient l'inspiration des films de SF, les lieux, les atmosphères.... d'Asimov
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Dans plusieurs siècles, la population de la Terre se concentrera dans des villes gigantesques, enterrées, des cavernes d'acier. Toute la surface de la planète servira à produire nourriture et matière premières. Mais ce n'est pas une dystopie. Pas de dictature totalitaire, de manipulations de la réalité, etc. Isaac Asimov est un optimiste. Il raconte juste un futur possible qui n'est ni un paradis, ni un cauchemar. La société a du s'adapter et vit dans une sorte de mélange entre capitalisme et socialisme.
La Terre n'est pas la seule planète habitée. Il y a plusieurs siècles, des colons sont partis sur d'autres mondes et, avec l'aide de robots, ont construit une autre civilisation, celle des Spatiens. Forte de cinquante planètes, cette civilisation est devenue très puissante et impose sa volonté à la Terre, lui interdisant, notamment, de coloniser d'autres planètes. Les Terriens ne le souhaitent pas d'ailleurs car, enfermés dans leurs cavernes d'acier, ils ont une peur viscérale de l'extérieur. La civilisation spatienne est fondée sur l'utilisation très importante des robots. Robots qui obéissent aux trois lois de la robotique (donc pas de Matrix ou de Terminator en puissance, des robots au service des être humains, je le répète, Asimov n'est pas un pessimiste !)
Il y a plusieurs années, la civilisation spatienne a imposé de force à la Terre, une ambassade à New York (cet épisode est raconté dans une nouvelle d'une cinquantaine de pages, « la mère des mondes », Denoël, Présence du Futur 199).
Dans ce contexte de protectorat, un crime est commis à l'ambassade spatienne. Un éminent spatien a été assassiné. le roman est construit comme un roman policier se déroulant dans le futur. Un détective terrien (Elijah Baley) doit faire équipe avec un robot spatien humaniforme (R. Daneel Olivaw, R comme Robot) pour découvrir l'identité du coupable, alors que ce crime semble impossible.
Asimov écrit en 1953 et pourtant ce roman et son écriture sont toujours modernes. Mais nous parlons là, d'un des auteurs majeurs (peut-être le numéro 1) de la littérature de Science-Fiction du XXe siècle (seuls Arthur C. Clarke, Philip K Dick peuvent, à mon avis, lui disputer cette place).
L'intrigue policière tient la route et prend de plus en plus le pas, au fil du roman sur la présentation de la société terrienne, qui par ailleurs est toujours liée à l'action et évite donc des descriptions ennuyeuses. le roman est donc assez court (370 pages). Et puis, chez Asimov, les personnages sont intelligents, tous les personnages ! Les noeuds de l'intrigue se dénouent par la réflexion et les dialogues. Et s'il y a des scènes d'action, elles servent toujours l'intrigue.
Ce roman est l'entrée en matière idéale pour se lancer dans la lecture de l'histoire du futur d'Asimov (qui se poursuivra jusqu'à la série Fondation), voire pour se lancer dans la Sf. le roman est simple à comprendre. Il n'y a pas du toute besoin de lire les nouvelles sur les robots avant. Mais il est un jalon indispensable pour la suite.
J'avais lu ce roman adolescent, je l'avais relu jeun homme et maintenant, la cinquantaine bien passée, je l'ai relu avec autant de plaisir.
De la SF classique, mais toujours très lisible, facile d'accès et intelligente !
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