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Je poursuis tranquillement ma lecture de la série « Robots » d'Isaac Asimov, en parallèle de Fondation.
Me voici arrivée au tome 5 , « Les robots de l'aube »qui est devenu, je l'avoue, un de mes tomes préférés.
J'ai retrouvé avec beaucoup de plaisir Elijah Bailey, et surtout R. Daneel Olivaw, l'un des robots les plus sophistiqués qui existe. Il va, une fois de plus, seconder Elijah dans une affaire policière.
C'est en effet grâce (ou à cause de ? ) à ses talents de détective que Elijah Bailey va être convié à venir enquêter sur la planète Aurora. Un meurtre y a été commis, mais est ce qu'on peut vraiment le qualifier en tant que tel ? En effet, la victime était un robot qui avait le même profil humaniforme que R. Daneel Olivaw. Et quelle ne va pas être la surprise de Elijah quand il va découvrir qui était propriétaire de ce robot.
Ce tome amène à réfléchir à beaucoup de thématiques, et non des moindres. le statut des robots est abordé avec beaucoup d'à propos et de finesse et je ne peux que saluer le talent d'ASIMOV. J'ai beaucoup aimé la description de ce monde et les différentes interactions entre les protagonistes.
J'avoue qu'ayant selon commencé à découvrir cet auteur cette année, je ne peux que me féliciter de savoir que j'ai encore plusieurs de ses livres dans ma PAL , ce qui me laisse envisager encore de belles lectures avec cet auteur.


Challenge Mauvais Genres 2022
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Je l'ai déjà écrit lors de deux précédentes critiques, il faut commencer à lire Asimov par ce cycle d'Elijah Baley. On nous explique que c'est le tome 5 du cycle des robots, mais, lire Asimov en débutant par les nouvelles risque d'en rebuter plus d'un et ces nouvelles n'ont pas forcément d'intérêt pour la suite. Donc, lancez-vous plutôt avec Les cavernes d'acier, puis Face aux feux du soleil et ensuite dans un troisième temps avec Les robots de l'aube, la troisième enquête d'Elijah Baley.
Isaac Asimov a rédigé ce troisième opus trente après le deuxième, mais l'histoire se passe seulement deux ans plus tard. Rétablissons d'abord le contexte. Dans un futur assez lointain, des colons terriens ont colonisé une cinquantaine de mondes avec l'aide de robots. Ces mondes se sont développés et sont devenus plus puissants que la Terre. Les Terriens sont concentrés dans des cités souterraines, les cavernes d'acier du premier livre et sont incapables de quitter ces villes climatisées pour se rende en extérieur. Et ils haïssent les robots. Les planètes colonisées, les mondes spatiens, vivent eux dans le confort grâce justement aux robots et à un contrôle strict de leur population. Pourtant, dans le plus puisant de ces mondes spatiens, Aurora, un meurtre a été commis. Enfin, un meurtre, l'élimination d'un des deux seuls robots humanoïdes. le deuxième étant R. Daneel Olivaw, l'adjoint (ami?) de Baley. Or, comme toujours chez Asimov, ce meurtre est impossible, car les chances de réussir à produire un « gel mental » chez ces robots très sophistiqués est quasi nulle. Seul, le professeur Fastolfe en serait capable et il a demandé à Baley de venir prouver qu'il n'est pas coupable tout en lui avouant que personne d'autres de le serait.
La dramaturgie de ce roman ressemble aux deux premiers. Un meurtre impossible, une enquête qui permet de se familiariser avec les coutumes, les moeurs, la politique, les rapports sociaux du monde spatien et des indices qui sont placés ça et là que l'on ne voit pas forcément, mais qui prennent tout leur sens dans l'explication finale, très réussie ici. L'écriture d'Asimov étant toujours un délice de fluidité et de simplicité, que l'on est pris dans l'intrigue dès le début. Rien que ces éléments là font des robots de l'aube un très bon roman de sf.
Mais ce qui le rend exceptionnel à mon avis, ce sont deux ingrédients supplémentaires. D'abord, comme toujours chez Asimov, les dialogues sont très nombreux et passionnants sur des sujets très variés, philosophique, sociologique, politique. Je l'ai déjà dit dans une précédente critique, mais chez l'auteur, les personnages sont intelligents et il n'y a pas de bons et de méchants. Chacun a des arguments valables pour faire ce qu'il fait et la confrontation de ces arguments sont toujours un vrai plaisir pour le lecteur.
Ensuite, ce livre a une place à part dans l'oeuvre d'Asimov. Avec lui, commence son ambition de relier tous ses univers entre eux dans une grande histoire du futur. Avec lui, le cycle des robots, le cycle de Fondation et celui de l'Empire vont enfin pouvoir former un tout cohérent. Dans les robots de l'aube, Asimov fait s'affronter les visions de l'avenir. Qui va coloniser le reste de la galaxie, les spatiens avec leurs robots ou les terriens avec leur multitude ?
Si vous voulez lire un jour Fondation, il serait inspiré de commencer par ces livres du cycle des robots. Il y en a quatre et celui-ci est le troisième. Les nouvelles sont dispensables pour comprendre l'oeuvre mais sont passionnantes à lire si vous aimez le style d'Asimov et les intrigues liées à l'application des trois lois de la robotiques.
Pour découvrir de la sf classique, intelligente et bien écrite, lancez vous dans ce cycle, vous ne le regretterez pas !
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Avec ce tome 5, Les robots de l'Aube, nous retrouvons avec plaisir notre inspecteur terrien préféré, Elijah Baley, convoqué pour une nouvelle enquête sur Aurora, planète la plus importante et la plus puissante chez les spatiens.

Suite à la demande du docteur Fastolfe, un roboticien aurorain qu'il avait déjà rencontré dans une précédente enquête (tome 3 Les cavernes d'Acier), Baley est missionné sur le « meurtre » d'un robot humaniforme, Jander Panell. Ce dernier était aussi complexe et développé que Daneel Olivaw qui va pour l'occasion reprendre du service aux côtés de Baley. Une enquête importante car elle déterminera la possibilité ou non pour la Terre d'envisager l'exploration spatiale…

J'ai beaucoup apprécié cette lecture, même si je l'ai trouvé un peu molle au début. Mais je dois dire que j'ai été happée par la suite, le rythme s'est envolé. Et la fin, mazette ! Je ne l'ai pas vu venir. Je me doutais pourtant qu'Asimov allait me surprendre.

Il y a aussi ces petits clins d'oeil à Susan Calvin (un des personnage des premiers tomes du cycle), au cycle de Fondation avec la psycho-histoire que j'ai bien apprécié. On voit bien le lien se créer entre les deux cycles, il nous fait ça bien monsieur Asimov.

Dans ce roman, le questionnement porte beaucoup sur le statut du robot humaniforme. Sa représentation, si proche de l'humain qu'il devient difficile de l'en distinguer, est-elle souhaitable ? Difficile de le voir comme une machine, un serviteur qui obéit aux trois lois quand on agit avec lui comme s'il était un homme, un ami…

Je suis curieuse de voir l'orientation prise dans le prochain tome : Les robots et l'Empire. Lecture prévue tout bientôt !

Challenge duo d'auteurs SFFF 2021 : Isaac Asimov - Guy Gavriel Kay
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Mais quel coup de maître! Quasiment 30 ans après, Asimov reprend l'écriture du Cycle des Robots et témoigne d'un talent qu'il n'a pas perdu. Bien au-delà du simple policier de science fiction à caractère divertissant, Asimov entreprend de décrire l'histoire de notre futur en reliant ses deux chef-d'oeuvres: le Cycle de Fondation et des Robots. Il réalise le tout autour d'un récit hors norme qui dépasse le cadre de la banale enquête policière.

L'avenir de l'humanité pèse désormais sur les épaules de l'enquêteur Terrien Elijah Baley: pour la troisième fois en 3 ans, il est appelé cette fois-ci sur la planète Aurora pour résoudre une affaire encore plus insoluble que les précédentes. Sa réussite est désormais plus que nécessaire puisqu'elle serait synonyme de l'accomplissement de ses plans de colonisation de la galaxie déjà présents implicitement dans les deux précédents tomes: il obtiendrait le soutien d'Aurora et les Mondes extérieurs permettraient enfin à la Terre d'envoyer des vaisseaux pour coloniser la galaxie.

Encore une fois Asimov nous plonge dans le décor d'une nouvelle planète, et donne au lecteur toujours autant de plaisir à découvrir l'univers merveilleux qu'il créer. Pour la dernière fois, on assiste à une enquête de Baley, sûrement la mieux réussit, la plus aboutit, la plus subtile. Asimov atteint dans "Les robots de l'aube" des sommets de narration, dans un récit agencé avec une subtilité qui n'était pas aussi fine et profonde dans les précédents livres du cycle. Ce même récit qui est toujours plus poussé, plus approfondi et l'intrigue toujours plus travaillée, subtile et agréable à lire.

C'est non sans une certaine émotion que le lecteur suit pour la dernière fois les aventures de Baley car Asimov a véritablement su faire évoluer le personnage: il n'est plus l'enquêteur en manque de confiance de ses débuts. Asimov en fait un personnage emblématique de la série et de son oeuvre en faisant naître en lui une force de caractère à toute épreuve.

Le parallèle fait entre les Cycles des Robots et de Fondation est dorénavant explicitement présent dans le récit, puisque les deux se déroulent désormais dans le même univers. C'était un des grands enjeux de la reprise de ces cycles: pouvoir les relier en une seule et même oeuvre. Et il faut dire que le maître de la science fiction réussit son pari avec une telle réussite que l'on ne peut s'empêcher de croire qu'Asimov l'avait déjà prévu lorsqu'il a entrepris l'écriture séparées des cycles trente années auparavant.

La reprise du Cycle des Robots est néanmoins bien meilleure que l'a été celle du Cycle de Fondation avec le tome "Fondation foudroyée", qui paraissait beaucoup plus artificiel tandis que "Les Robots de l'aube" s'inscrit véritablement dans la continuité du Cycle même s'il fût écrit presque trente ans après.

L'émotion, l'authenticité, les personnages, le décor, les enjeux à l'échelle galactique de l'histoire et la tension dramatique du récit sont les clés de la réussite du livre et de ce retour magistral. Mais ils ne suffisent pas à expliquer le génie des récits d'Asimov qui, grâce à son style et son écriture unique, fait naître de ses écrits ce petit quelque chose indicible qui rend le tout génial.
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J'ai adoré ce tome ! Cette fois l'inspecteur Baley est envoyé sur Aurora pour résoudre un roboticide qui semble insoluble ! Une nouvelle planète que l'on découvre avec plaisir, même si j'avoue avoir trouvé Solaria plus originale. Dans ce tome il est beaucoup question de sexualité, ce qui change un peu, du regard des Auroriens sur les autres humains et de deux camps qui s'affrontent sur l'avenir de la conquête spatiale. C'est un vrai plaisir de retrouver le duo Baley-Daneel mais aussi d'autres personnages déjà croisés dans les tomes précédents. Elijah évolue, s'ouvre, affronte ses peurs de terrien et il est de plus en plus attachant, en plus d'être vraiment malin. Un plaisir de lecture que cette troisième enquête, et dernière si je ne m'abuse pour Elijah, dommage !
Challenge Mauvais genres 2022
Challenge pavés 2022
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Pour ce troisième tome, l'inspecteur Elijah Bailey va enfin se rendre sur la fameuse planète Aurora. Malheureusement les circonstances ne sont pas celles qu'il aurait souhaité et il va devoir mener l'enquête pour prouver que le Dr Fastolfe n'a pas détruit un de ses fameux robots anthropoïde. Dans une société qui lui est inconnu et au milieu de luttes politiques violentes, il va donc mener son enquête la plus difficile et arriver sans doute à la conclusion la plus surprenante.

Cet épisode est probablement mon préféré de la série des Elijah Bailey. On y retrouve à la fois de l'enquête, de la politique, de la SF et comme toujours dans ce cycle des robots, de nombreuses questions sur l'intégration de ces incroyables machines dans un monde d'humains. Et si c'est mon préféré c'est sans doute parce que c'est celui ou je trouve que toutes ces composantes s'imbriquent le mieux, un équilibre parfait pour ce magnifique roman de l'immense auteur qu'est Isaac Asimov.
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Dans ma lecture du cinquième tome du cycle des robots d'Isaac Asimov, intitulé « Les robots de l'aube », je suis une fois de plus transportée dans l'univers captivant de l'auteur. Chaque volume semble surpasser le précédent, et ce sentiment ne fait que se renforcer.

Retrouver Elijah Baley, l'enquêteur terrien que j'apprécie tant, aux côtés de son fidèle compagnon robotique R. Daneel Olivaw, est un véritable plaisir. Leur évolution au fil des romans est palpable, notamment le changement de perspective d'Elijah envers les robots, passant de la méfiance à une amitié sincère. Les rêves de conquêtes spatiales qui ont germés en lui ajoutent une dimension fascinante à son personnage, lui qui n'était à l'aise que dans des lieux clos.

Ce qui rend ce tome si captivant, c'est la profondeur avec laquelle Asimov explore la société du futur. Chaque enquête de Baley est l'occasion pour l'auteur de peindre un tableau complexe de l'humanité à venir, mêlant habilement le polar à une analyse sociologique subtile. L'intrigue est plus fouillée, les indices semés tout au long du récit sont captivants, et la résolution m'a réellement surprise, ce qui est une rareté dans la série.

Les clins d'oeil aux précédents volumes, notamment en ce qui concerne Susan Calvin, et à d'autres oeuvres d'Asimov ajoutent une profondeur supplémentaire à l'histoire, créant un lien fort entre les différents éléments de son univers. L'évocation discrète de la psycho-histoire, thème récurrent de la série Fondation, est particulièrement intrigant, renforçant la cohérence de l'ensemble de son oeuvre.

Mes plus :

La plume d'Asimov reste toujours aussi accessible et fluide, facilitant l'immersion dans son univers complexe.

L'enquête plus approfondie et les rebondissements inattendus ont enrichi mon expérience de lecture.

Mes moins :

Rien à signaler

En conclusion, je donne à « Les robots de l'aube » une note de 5/5. La lecture de cet ouvrage a été un véritable plaisir, confirmant une fois de plus le génie visionnaire d'Isaac Asimov et la pérennité de son oeuvre à travers le temps.
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Peut étre le tome de trop dans cette saga .
Il y a effectivement beaucoup de répètitions du tome 4 .
Un peu de longueurs également .
Le style et le niveau d'Asimov font la diffèrence , mais il est vrai que ce tome est une petite déception .
Mais cela reste quand méme du trés trés haut niveau .
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Le détective et terrien de son état Bayley est envoyé sur la planète Aurora, a la demande du professeur Fastolfe, pour intervenir sur un meurtre... d'un robot, nommé Jander. Voilà 2 ans déjà que Elijah avait résolu l'affaire sur Solaria ce qui lui a valu une promotion et certains avantages. Depuis cet épisode, il a comme objectif de pouvoir commencer la colonisation de l'espace par les terriens. Sauf que les spaciens sont contre cette expansion. Il doit aller sur Aurora résoudre cette sombre affaire et réussir, sinon c'est la disgrâce et la chute de ses privilèges, mais surtout l'isolement des terriens sur terre dans leurs villes caves. Il sera aidé de nouveau par R. Daneel un robot humanoïde.
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[Critique du tome 1]
Un livre un peu inhabituel pour moi en ce qui concerne mes lectures d'Asimov: pour commencer il est en deux tomes; ensuite, bien qu'Asimov explore souvent des thématiques très humaines en toile de fond de ses romans, je l'ai vu assez peu explorer le thème de la sexualité surtout à ce point.

De longs passages sur les toilettes/salles de bain, les Personnelles, sont aussi assez surprenants.

Sinon il s'agit d'une enquête d'Elijah Baley intéressante, bien que comportant certaines longueurs.

Baley semble assez perturbé par Aurora, ses coutumes, son départ précipité et forcé, et cela se ressent dans certaines accusations précipitées.

[Critique du tome 2]
En deux jours et demi Elijah Baley a réussi à résoudre cette enquête et même plus que ce qui lui était demandé ! L’histoire s’étale un peu en longueur (deux tomes pour moins de trois jours), mais l’enquête était assez inhabituelle et plutôt intéressante. J’ai été assez gênée par des passages parlant de sexualité car il y avait des choses très malsaines dans les parallèles et métaphores (inceste, pédophilie) sans que ce soit toutefois réellement le cas dans les faits.
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