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Critique de Arthemyce


Ça y est ! le Cycle des Robots, c'est bouclé. C'est un peu triste, comme la fin de n'importe quelle série appréciée, mais : quelle aventure !
Malgré quelques longueurs, difficilement évitables sur le plus de 2000 pages qu'agglomèrent les 6 tomes, la fresque développée par Asimov autour des trois lois de la robotique est vertigineuse par l'étendue de l'univers imaginé. Mentions spéciales pour les personnages – humains ou robots - , qui tous sont crédibles dans leurs caractéristiques culturelles/structurelles et evolutions au fil des pages.

Asimov signe avec ce dernier tome du cycle le lancement de l'Empire Galactique après en avoir posé les bases méticuleusement, à grands renforts de Science, Philosophie et d'un génie certain pour la prospection.


Plus de 200 ans après l'épisode précédent (Les Robots de l'Aube), on retrouve quelques Spatiens à la vie longue, dont la plupart n'ont pas pris une ride semble-t-il. Elijah BAILEY a quant à lui depuis bien longtemps cassé sa pipe, mais son action et sa vie ont inspiré bien des Terriens dont la recherche d'aventure et d'exploration (enfin débridée) s'est concrétisée par une nouvelle vague de colonisation de la galaxie.
Ceci ne sera évidemment pas sans poser problème…
Amadiro – dont le Dr. Fastolfe est la némésis – a rongé son frein des décennies durant en attendant de pouvoir reprendre la main sur la politique d'Aurora et de ses condisciples à la mort de celui-ci. Il n'est aucunement disposé à laisser ces barbares de Terriens envahir l'espace au détriment des Spatiens. Un ambitieux jeune-homme se révèlera être une pierre angulaire de la stratégie d'Amadiro à cet égard. Après que Gladia l'ait rencontré, on lui demandera de recevoir la visite d'un étranger : un Colonien – plus précisément un Commercien, surnommé D.G. – qui arbore le patronyme du regretté Bailey dont il est un des lointains descendants.
C'est dans une foule de souvenirs que l'intrigue se lance et on suit Gladia accompagné de ses fidèles robots, Daneel et Giskard, dans une épopée interplanétaire aux côtés du commercien Bailey. Tous apprendront à s'amadouer, à avancer de concert. Ils n'auront pas le choix s'ils veulent éviter la guerre fratricide annoncée par la montée en puissance des Coloniens dans la galaxie.


C'est un plaisir de voir tous ces personnages évoluer de façon cohérente dans une mise en scène continue des trois lois de la robotique qui vont devoir, elles aussi, repousser leurs limites devant l'enjeu galactique.

Je n'en dirai évidemment pas plus au sujet de l'intrigue. L'histoire est vraiment intéressante et si vous êtes arrivés jusqu'ici, c'est probablement que vous aviez éprouvé un certain plaisir à lire les précédents tomes. Nul doute donc, que celui-ci – bien qu'ultime – vous ravira également.

Comment ne pas dévorer le Cycle de Fondation ensuite ?
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